Imprimerie en Chine, invention et transmission vers l’Occident (L’),

de Thomas Francis Carter, préface de Michel Jan, mars 2011

Dans un ouvrage publié en 1964, et judicieusement intitulé Connaissons-nous la Chine ?, Étiemble consacrait un chapitre à la question : « Qui a inventé l’imprimerie : Gutenberg ou les Chinois ? ». La presque totalité de sa réponse repose sur le contenu de l’ouvrage de Carter, The Invention of Printing and its Spread Westward, précisant que « le livre fut longtemps épuisé, mais qu’il en existait une version, piratée en Chine (Reprinted in Peking, China, 1941) ». C’est cette dernière que je découvrais moi-même à Pékin en pleine révolution culturelle, dans un coin du « Dong’an shichang » aujourd’hui disparu, vaste bazar sur un niveau, à l’angle de Wangfujing et du Jinyu hutong, rempli d’odeurs champêtres que submergeait celle de l’ail. Il y avait quelque ironie à trouver un tel ouvrage oublié ou égaré, unique vestige d’un bouquiniste évincé, près d’une montagne d’œuvres du président Mao, seuls textes autorisés et que déversaient toutes les imprimeries du pays. Ce voisinage incitait à lui seul à méditer sur l’usage de l’imprimerie dans le pays qui en avait été l’inventeur.

Porté par son élan d’humaniste et en réaction au doute, voire à l’ignorance, de l’antériorité chinoise de l’invention de l’imprimerie et après avoir résumé le livre de Carter, Étiemble conclut son chapitre ainsi : « Tant pis pour nos amours-propres d’Occidentaux ! Nous avons donné au monde bien assez pour accepter, d’un cœur joyeux et d’un esprit reconnaissant, que les Chinois et les Coréens, relayés par les Mongols et les Turcs, nous aient livré l’imprimerie à domicile ». Dans un autre livre[1], Étiemble qualifiera encore d’« imposture européocentriste » l’attribution de l’invention de l’imprimerie à Gutenberg, au point d’escamoter les mérites indéniables des apports techniques de ce dernier. Il est vrai que même dans de remarquables ouvrages comme l’Histoire de l’art [2] d’Ernst Gombrich, l’apparition de l’imprimerie en Europe est assénée comme d’une évidente spontanéité : « Vers le milieu du 15e siècle, une invention capitale avait été faite en Allemagne, invention qui devait avoir d’immenses conséquences pour le développement des arts et en bien d’autres domaines : l’imprimerie. L’impression des images avait précédé de plusieurs dizaines d’années celle des livres. »

Les deux inventions majeures qui soutiennent depuis des siècles le développement et l’expansion des connaissances – le papier et l’imprimerie – sont nées du génie créatif chinois. On connaît dans leurs grandes lignes les principales étapes de ces découvertes, mais au fil des ans de nouvelles trouvailles apportent aux chercheurs des détails sur les origines et les améliorations des supports de l’expression écrite. L’usage de tels procédés est devenu si banal qu’ils appartiennent à notre quotidien, au point d’en faire oublier leur long cheminement, leur lente transmission à travers le continent eurasiatique. La « route de la soie » fut aussi la « route du papier », dépositaire fragile des idées véhiculées d’un peuple à un autre, surtout quand la technique de l’impression permit une large diffusion du savoir.

Thomas Francis Carter avait pour ambition de comprendre et d’évaluer les relations entre l’Orient et l’Occident, notamment par les transferts des principales inventions qui favorisèrent l’essor du monde moderne. Ses recherches aboutirent à l’ouvrage publié en 1925, et réédité en 1955 après avoir été revu et corrigé par Luther Carrington Goodrich, The Invention of Printing in China and its Spread Westward. Toujours considéré comme l’ouvrage de référence, nous le présentons ici traduit en français pour la première fois. Sur un tel sujet, il est en particulier le seul à offrir l’avantage de sa clarté, de son accessibilité au plus grand nombre, tout en apportant une impressionnante liste de références bibliographiques aux spécialistes. La seconde édition (celle qui est proposée dans cette traduction), révisée par Goodrich, fut enrichie du contenu des découvertes archéologiques du début du 20e siècle, notamment en Asie centrale, dont Carter n’avait pu bénéficier. The Invention of Printing in China and its Spread Westward est longtemps resté la principale référence. Elle figure toujours en tête dans la liste – qui s’est singulièrement allongée depuis quelques années – des meilleurs textes traitant de cette question.

Ainsi, le professeur Tsien Tsuen-hsiun (Qian Cunxun), qui a participé au monumental Science and Civilization in China du professeur Joseph Needham, dans le Volume V, Part 1, Paper and Printing(Cambridge University Press, 1985, réimpression en 2001), reconnaît que « […] l’ouvrage de Carter, revu par Carrington en 1955 […] synthétise toutes les recherches qui ont précédé et va plus loin dans l’explication du sujet sur le contexte des contacts entre la Chine et l’Occident. Ce travail, qui a beaucoup influencé la recherche chinoise et occidentale sur l’imprimerie, reste un classique dans ce domaine. Plus de trois quarts de siècle après sa première parution, aucun ouvrage d’une telle envergure sur l’imprimerie en Chine n’a été publié ».[3]

Plus récemment, en août 2005, faisant à Pékin dans le cadre d’un programme de conférences académiques franco-chinoises une conférence intitulée « L’imprimerie chinoise s’est-elle transmise en Occident ? », le professeur Jean-Pierre Drège déclarait : « Le livre de Thomas Francis Carter est resté longtemps et reste encore l’étude de référence en la matière : le problème de la diffusion des techniques de l’imprimerie chinoise vers l’Occident y est posé clairement, jusque dans son titre qui constitue une réponse. Cette question depuis n’a cessé d’être soulevée avec une argumentation diverse […]. Thomas F. Carter apporte méthodiquement des arguments en faveur de la transmission ou de l’influence de l’imprimerie chinoise (xylographie comme typographie) vers ou sur l’imprimerie occidentale. Près de la moitié de l’ouvrage porte en fait sur le cheminement de la xylographie vers l’Ouest et les origines de l’invention de Gutenberg ».[4]

La transmission du papier[5] et des diverses formes d’impression est un des meilleurs exemples de l’interdépendance des cultures. Si le voyage du papier de Chine jusqu’en Europe nous est bien connu, il en est autrement pour celui de l’imprimerie. Dans les deux cas, ils empruntèrent les routes de la soie, terrestres ou maritimes. Dans leur progression vers l’Ouest, bien des formes d’impression venant de Chine apparurent successivement et sous des formes diverses en Asie centrale, au Moyen-Orient et en Afrique, bien avant Gutenberg : textes et illustrations imprimés, cartes à jouer, textiles imprimés, xylographies.

Les courants d’échange entre l’Orient et l’Occident ont progressivement lié les différents foyers de civilisation du continent eurasiatique. À ce titre, dans les espaces qui séparent la Chine de l’Occident, l’Asie centrale occupe une place à part. Elle se révèle comme le conservatoire archéologique de documents écrits, un passage obligé et privilégié, ponctué d’oasis ayant constitué autant d’étapes et de lieux de rencontre. Les conditions climatiques exceptionnelles de ces régions et leur isolement pendant plusieurs siècles ont favorisé la conservation de tels documents. De nouvelles recherches pourraient confirmer que les mouvements des populations du nord de la Chine sous les Song ont davantage contribué au déplacement vers l’Ouest des premières formes d’imprimerie, quand celle-ci devint un art bien avancé et largement répandu. Cela bien avant la période de domination mongole (du 13e au 15e siècle), dont les historiens admettent l’importance pour la transmission de procédés d’impression. Les archéologues reconnaissent tout autant l’importance des expéditions de la fin du 19e et du début du 20esiècles, de Sven Hedin, d’Aurel Stein, de Paul Pelliot, et de bien d’autres encore, qui ont exhumé des bibliothèques entières, enfouies dans les sables ou cachées dans des grottes. Après un demi-siècle de fermeture, due aux conflits ou aux tensions politiques, l’Asie centrale est à nouveau accessible aux recherches depuis les années 1980. Les nouvelles trouvailles, dans le Gansu ou dans le Xinjiang, viennent renforcer des hypothèses prudemment avancées par Carter et Goodrich, là où les preuves manquaient. Le plus ancien papier découvert leur paraissait dater du milieu du 3e siècle de notre ère, mais des fouilles plus récentes ont fait reculer cette date au 2e siècle avant J.-C. De telles découvertes et celles qui remontent au début de la dynastie Han confirment la forme légendaire de l’attribution de l’invention à Cai Lun (Tsai Lun), sans pour autant infirmer la possible contribution de ce dernier à la généralisation de son usage. Enfin, d’autres découvertes, faites en Corée en 1966 notamment, éloignent également les dates des premières apparitions d’impression sur papier.

L’enthousiasme de Thomas Carter à retrouver la filiation entre l’imprimerie chinoise et l’invention de Gutenberg a conduit les Chinois à prendre conscience non seulement de l’importance mondiale de l’invention de l’imprimerie mais également de l’influence de leur propre histoire sur l’origine de l’imprimerie occidentale. Bien que le lien irréfutable ou la preuve définitive restent encore à trouver, les indices ne manquent pas pour admettre de manière raisonnable le rôle déterminant de la Chine dans la naissance de l’imprimerie et sa transmission jusqu’en Occident. Même si les recherches de Carter et de Goodrich– dans cet ouvrage – s’arrêtent au 15e siècle, nous sommes redevables aux auteurs de nous conduire vers d’autres réflexions et comparaisons sur le rôle et la place de l’imprimerie en Chine et en Occident jusqu’à l’époque actuelle. Les recherches et les publications sur le sujet et sur la « culture du livre » en Chine ont d’ailleurs connu un nouvel élan depuis l’ « ouverture » de la Chine et par la possibilité de coopération entre spécialistes chinois et étrangers.

En avance d’un demi millénaire sur l’Europe dans la reproduction des textes et des dessins, la Chine a développé une civilisation où la tradition écrite – sous la forme d’inscriptions, de manuscrits, de xylographes – est restée sans équivalent dans les autres civilisations[6]. Pendant longtemps, les chercheurs ont privilégié dans leurs études historiques les aspects techniques de l’imprimerie en Chine, pratiquée sous une forme artisanale ou comme un art. Des spécificités propres à la culture et en particulier à l’écriture des Chinois expliquent l’importance accordée – plus qu’en Occident – à la forme et au support, à la place éminente dévolue en conséquence à l’art de la calligraphie, aux styles, à la qualité des matériaux employés, le papier, l’encre, le pinceau, la pierre à encre. Autant d’éléments qui se révélèrent plus favorables à la xylographie – l’impression par planche – qu’à la typographie. Pourses avantages économiques, son exceptionnelle aptitude à accompagner des textes par des illustrations dans les ouvrages chinois, son rôle est resté prédominant, jusqu’à l’introduction de la mécanisation de l’imprimerie occidentale au 19e siècle.

La question de l’impact culturel ou politique de l’imprimerie en Chine a été, jusqu’à une époque récente, peu ou sommairement abordée. Selon Benjamin Elman, « l’imprimerie a été étudiée en tant que phénomène technique mais son influence culturelle reste pauvrement comprise ».[7] Une méconnaissance qui tient peut-être au fait que la Chine, immense ensemble plusieurs fois plus grand et plus peuplé que l’Europe occidentale, englobait des populations d’ethnies et de langues différentes. Ainsi qu’à l’intérêt que les chercheurs occidentaux accordaient de préférence et uniquement à l’élite des lettrés de la Chine impériale. Depuis une vingtaine d’années, une certaine ouverture a facilité les recherches des Occidentaux, y compris parfois en collaboration avec des chercheurs chinois.

En Chine, dès l’apparition de l’imprimerie, la diffusion des connaissances de l’époque s’est rapidement élargie, comme cela se passera plus tard en Europe. Succédant aux monastères bouddhiques et aux écoles d’Etat de la dynastie Tang, écoles et bibliothèques privées se multiplièrent aux 11e – 13e siècles. Sous les Song et jusqu’au 17e siècle, les académies privées jouèrent un rôle capital dans la vie intellectuelle. Les plus récentes études soulignent l’importance inégalée du nombre des publications sous les Qing quand l’essentiel des activités d’imprimerie avait lieu à Pékin, sous l’impulsion de la cour impériale. Les Mandchous, progressivement sinisés mais devant faire face à l’hostilité de la population chinoise, tenaient à manifester leur rattachement à la culture chinoise. Ils le faisaient en poursuivant la tradition littéraire et en entreprenant un important travail d’impression des œuvres représentatives de cette tradition. À partir du milieu du 19e siècle, l’intrusion de l’Occident a fait basculer la Chine, dont le pouvoir impérial était déjà bien affaibli, dans le monde moderne, adopter l’imprimerie occidentale avec ses moyens techniques et ses méthodes industriels.

Les réflexions sur le phénomène font apparaître de singulières différences quant à la place, au rôle, à l’influence de l’imprimerie sur l’évolution de la société et des idées en Chine et en Occident, en particulier entre le 15e et 19e siècle. Passant rapidement de l’artisanat à l’industrie, l’imprimerie occidentale s’est développée en favorisant la naissance et la diffusion des idées, en même temps que le profit. Essentiellement privée, elle a accompagné le progrès matériel, les innovations, et les changements profonds de la société. De son côté, l’imprimerie chinoise, soutenue et contrôlée par le gouvernement et les organes officiels, sans motivation de profit, consacrait l’essentiel de ses activités à transmettre des enseignements – et donc des textes – du passé, à renforcer la tradition culturelle. Facteur d’unification, elle a privilégié la continuité et l’universalité du langage écrit, contribué au maintien de la tradition et de l’ordre social. Elle a sans doute été un des éléments qui ont contribué à doter la culture chinoise d’une « structure ultra stable »[8].

Malgré les changements dynastiques en Chine, entre les 14e et 19e siècles, l’imprimerie chinoise est restée un instrument au service du pouvoir impérial alors qu’en Europe elle a eu une part importante dans les bouleversements intellectuels, politiques et de la vie[9].

Il y a un peu plus de cent cinquante ans, la Chine s’est trouvé confrontée pour la première fois de son histoire à une notion inhabituelle, la modernité. Pendant un court laps de temps, l’imprimerie a joué le même rôle qu’en Occident, en diffusant des idées nouvelles et à bien des égards révolutionnaires, échappant sans doute pour la première fois et pendant une période limitée au pouvoir établi. Ce contact dramatiquement vécu avec l’étranger s’est traduit par une suite d’errements, par la recherche d’une voie originale mais chinoise, par des essais d’adaptation au monde moderne, dont on attend encore l’issue.

Dans cette série de tentatives et d’échecs, le régime totalitaire maoïste a finalement renoué, dans le domaine de l’écrit et de l’imprimerie, avec la tradition impériale, allant de l’autodafé aux perquisitions, à la recherche de documents proscrits, ainsi qu’en monopolisant l’instrument de diffusion au profit d’une seule pensée. Au paroxysme de cette époque – la révolution culturelle – , toutes les imprimeries et les librairies du pays étaient devenues des déversoirs de la pensée d’un seul homme, y compris pour expliquer et célébrer dans des manuels techniques le moindre progrès, au même titre qu’était attribuée telle découverte à la vertu de l’empereur. « Les statistiques officielles montrent que les titres de publication passent de 27 000 en 1957 à 14 000 en 1965, et atteignent 3000 en 1967 (…). Simultanément, les périodiques ont chuté de 600 en 1957 à une vingtaine à la fin des années 60 »[10].

L’espoir des réformes et « l’ouverture » lancées par Deng Xiaoping en 1979 ont permis au cours des premières années 1980 l’éclosion d’une soudaine « fièvre culturelle » accompagnée d’une « fièvre de publication de collections » (« Vers le futur », « Rencontre », etc), et profondément relancé l’édition en Chine. Une première dans un pays où, jusque-là, toutes les maisons d’édition appartenaient à l’État et restaient sous le contrôle strict du parti communiste. En quelques années, jusqu’à la répression de Tian’an men, un nombre impressionnant de publications, livres et revues, apparurent, répondant à une soif intense de lecture qui s’explique en grande partie par le précédent vide de l’époque de la révolution culturelle. Après trente années de chasses gardées de l’idéologie communiste, l’édition échappait au parti et permettait de déjouer les discours unificateurs de l’idéologie communiste[11].

L’ouverture et la liberté furent de courte durée. Après la répression de juin 1989, le pouvoir retrouva des comportements liés à la tradition. Le nombre élevé des publications et les traductions d’ouvrages étrangers, que l’on continue de constater malgré tout, ne doit pas faire oublier le contrôle étroit de l’édition par le parti unique, les interdictions et les fermetures de périodiques, les condamnations pour « fausses nouvelles » et pour publications non autorisées.

Les différences entre la stabilité politique et sociale en Chine et les grandes évolutions en Occident depuis l’invention et surtout depuis l’utilisation à grande échelle de l’imprimerie ont perduré pendant des siècles, à peu d’exceptions près. Depuis quelques années, les intellectuels et le peuple chinois hésitent encore entre nouveau confucianisme, nouvelle gauche, libéralisme. Ils s’interrogent sur les possibilités d’une modernisation d’inspiration occidentale, rejettent ou souhaitent un retour à la tradition[12]. Quelles que soient les aspirations d’intellectuels convaincus des bienfaits d’ «une « cinquième modernisation : la démocratie », on constate des habitudes culturelles plus tentées par le modèle traditionnel chinois que par le modèle occidental de progrès, surtout quand ce dernier est rendu responsable de la déstabilisation de la société chinoise.En ce sens, en Chine, tant que le pays restera tenu par un pouvoir hanté par le maintien de la « stabilité », la pérennité du régime et la montée jusqu’au statut de grande puissance, le rôle de l’imprimerie dans la vie politique et sociale devrait continuer à s’exercer dans un cadre officiel et strictement contrôlé.

Michel Jan, Asie21

COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE à la bibliographie de Carter et Goodrich[13] dans l’édition de 1955.

Brokaw, Cynthia, and Chow Kai-Wing, Printing and Book Culture in Late Imperial China. University of California Press, 2005.

Chow Kai-Wing. Publishing, Culture and Power in Early Modern China. Stanford University Press, 2004.

Cia, Lucille. Printing for Profit : Tke Commercial Publishers of Jianyang, Fujian (11th to 17th Centuries). Harvard University Asia Center, 2002.

Drege Jean-Pierre. La Commercial Press de Shanghai, 1897-1949. Mémoire de l’Institut des Hautes Etudes Chinoises, 1978.

Drege Jean-Pierre et Hua Chang-Ming. La Révolution du Livre dans la Chine Moderne : Wang Yun-wu, éditeur. Publications Orientalistes de France, 1979.

Drege, Jean-Pierre. L’imprimerie chinoise s’est-elle transmise en Occident ? École Française d’Extrême-Orient, Centre de Pékin, 2005.

Hegel, Robert. Reading Illustrated Fiction in Late Imperial China. Stanford University Press, 1998.

Lin Desheng, Zhao Ping. Gujin tushu shougang zhinan (Guide des collections de livres anciens et modernes), Tianjin guji chubanshe, Tianjin, 2005.

Rawski, Evelyn. Education and Popular Litracy in Ch’ing China. University of Michigan Press, 1979.

Reed Christopher. Gutenberg in Shanghai : Chinese Print Capitalism, 1876-1937. UBC Press, 2004.

Qian Cunxun (Tsien Tsuen-Hsuin). Zhongguo gudai shuji zhimo ji yinshuashu, Beijing tushuguan chubanshe, Beijing, 2002.

Tsien Tsuen-Hsuin (Qian Cunxun). Paper and Printing, Vol. 5 :1 of Chemistry and Chemical Technology. In Joseph Needham, ed. Science and Civilisation in China. Cambridge University Press, 1985.

(Publié en chinois sous le titre Zhongguo zhi he yinshua wenhuashi, [Le papier et l’imprimerie chinoise, une histoire culturelle], Guilin, 2004)

Twitchett, Denis. Printing and Publishing in Medieval China. Wynkyn de Word Society, 1983.

[1] L’Europe chinoise, t.1, De l’Empire romain à Leibniz, Paris, Gallimard, 1988.

[2] Paris, Julliard, 1963, 1re édition en français.

[3] Le professeur Tsien est également l’auteur de Written on Bamboo and Silk, Chicago, 1962, et, en chinois, de Zhongguo zhi he yinshua, wenhua shi (Le papier et l’imprimerie en Chine, une histoire culturelle), Guilin, 2004.

[4] Jean-Pierre Drège, L’imprimerie chinoise s’est-elle transmise en Occident ?, École française d’Extrême-Orient Centre de Pékin, août 2005.

[5] « Les études historiques [sur le papier] ont été initiées par des sinologues comme Stanislas Julien, Friederich Hirth, Edouard Chavannes, Berthold Laufer, et particulièrement Thomas Carter, dont le chapitre sur le papier dans son livre sur l’imprimerie fait toujours autorité sur sa transmission vers l’Ouest. » (Tsien Tsuen-hsiun, Paper and Printing, op. cit. ). Également : Lucien X. Polastron, Le Papier, 2000 ans d’histoire et de savoir-faire, Paris, Imprimerie Nationale Editions, 1999.

[6] Jacques Gernet, Le Monde chinois, Paris, Armand Colin, 1990.

[7] Elman, Benjamin A., From Philosophy to Philology : Intellectual and Social Aspects of Change in Late Imperial China, Harvard University Press, 1984.

[8] Selon la thèse des historiens contemporains, Jin Guantao et Liu Qingfeng.

[9] Tsien Tsuen-hsiun, op. cit.

[10] Chen Yan, L’éveil de la Chine, l’aube, 2002.

[11] Chen Yan, Op. cit.

[12] Sur cette question, voir l’éclairant article de Chen Yan, « Chine : au-delà de l’occidentalisation ? » dans Futuribles, juillet-août 2007.

[13] En annexe XX. Chacun de ces ouvrages contient lui-même de nombreuses références bibliographiques.

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