Chine : troubles d’ampleur au Xinjiang

La province du Xinjiang connaît désormais un état voisin de la guerre civile. Des attaques organisées par des groupes de Ouïgours contre des commissariats de police et des unités militaires causent des pertes élevées dans les deux camps que les autorités s’efforcent de cacher au mieux. Les secteurs de Serikbuya et Bachu sont les plus touchés. Les assaillants semblent répondre à des consignes extérieures qui proviendraient du Congrès mondial des Ouïgours, lequel chercherait à attirer l’attention internationale.

Avec des femmes dans leurs rangs, et armés pour la plupart seulement de coupecoupe, de couteaux ou de haches, les insurgés n’hésitent pas à couper les têtes à la manière des guerriers turcs d’antan. La répression est féroce : détentions, tortures, passages par les armes. Les militaires ont reçu l’aval politique pour mettre les Ouïgours à raison avant que la communauté internationale n’exige un référendum.

Les services secrets cherchent à démontrer – et à démonter en renforçant les effectifs aux frontières comme le fait elle-même l’armée – que des aides financières et des livraisons de matériels proviennent de …

Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°68 décembre 2013

La suite de cet article est réservée aux abonnés d’Asie21.

Laisser un commentaire