Chine : La difficile formation de cadres innovants pour le secteur des services et de la recherche technologique

 Rémi Perelman, Asie21, février 2016

CHINE

LA DIFFICILE FORMATION DE CADRES INNOVANTS POUR LE SECTEUR DES SERVICES ET DE LA RECHERCHE TECHNOLOGIQUE 

Éléments documentaires

Rémi Perelman, Asie21, février 2016

En 1976, après la mort du président Mao, la science et la technologie (S&T) devient l’une des Quatre Modernisations et Deng Xiaoping en fut un ardent promoteur. Les troisième et quatrième générations de dirigeants ont presque exclusivement une formation technique. La S&T est considérée comme vitale tant pour atteindre les objectifs économiques que comme composante du prestige national. L’innovation est devenue un leitmotive des discours politiques au point de prendre une connotation nationaliste.

L’enjeu est donc d’importance. Dans le contexte de la progression impressionnante de l’économie chinoise depuis les années 1980, le secteur des services est resté en retrait. Encombré par des monopoles publics et des réglementations contraignantes, une croissance rapide (sa part dans le PIB s’est élevé en 2015 à 50,5 % du PIB – 48,1 % en 2014 – et emploie un tiers de la population active) lui a cependant permis de se développer sans déployer beaucoup d’imagination, en pratiquant une gestion courante fondée, sauf exception, sur des recettes simples, traditionnelles mais limitées. Ce secteur, notamment dans celui de la recherche technologique, commence à souffrir de ne pas disposer d’une offre suffisante de talents capables d’innover. Le rachat d’entreprises étrangères importantes (Pirelli en Italie, récemment…) par fusion-acquisition est une solution déjà largement exploitée par Pékin un peu partout sur la planète dans le cadre d’une stratégie publique de type capitalistique à long terme.

Un centre d’incubation

Mais c’est, semble-t-il, la première fois que la Chine met en place, hors de son territoire, un lieu – d’aucuns diraient un piège – destiné à attirer de petites entreprises occidentales performantes en manque de capitaux et de bercail et à les aider à franchir le seuil de l’innovation.

Le lieu choisi le 19 janvier 2016 est en Europe, à Londres, par Cocoon Networks, société chinoise d’investissement pour les technologiques, avec un centre d’incubation. Voici quelques extraits de documents, relatifs à la S&T chinoise, présents sur l’Internet (les sources sont précisées pour les textes repris tels quels, qu’ils le soient intégralement ou en extraits). 

PLAN 

1) INNOVATION ET RECHERCHE TECHNOLOGIQUE EN CHINE

  • Une difficulté à franchir le plafond de verre de l’innovation
  • Une créativité neutralisée par la standardisation
  • Un succès apparent mais mal payé de retour
  • Un modèle qui s’essouffle
  • Le système d’innovation reste assez faible

2) LES GRANDS PROGRAMMES CHINOIS DE R&D

  • Sites officiels de la science et de la technologie de la RP de Chine
  • La création d’incubateurs
  • Made in China 2025, l’ambition chinoise ou « De fabriqué en Chine à innové en Chine »
  • L’exploitation ambitieuse et encadrée du big data
  • Technologie : la Chine peut-elle devenir une grande puissance innovante ?

3) LES ACTEURS CHINOIS DE L’OPÉRATION DU CENTRE INCUBATEUR DE LONDRES

  • Cocoon Networks
  • China Equity Group
  • Hanxin Capital

4) LES ACTEURS CHINOIS DE L’OPÉRATION KRAUSSMAFFEI GROUP, ALLEMAGNE

  • Asia-Germany Industrial Promotion Capital, AGIC
  • China National Chemical Corporation (ChemChina)
  • Guoxin International Development Company

5) INDUSTRIE 4.0

  • Allemagne 2011 : « Industrie 4.0 »
  • L’industrie 4.0 en réponse à la « crise » chinoise
    L’industrie 4.0 en Chine
  • La Chine, premier pays innovateur dans l’industrie 4.0 ?

6) LE CeBIT (Hanovre)

  • Cebit2014 : le Royaume-uni et l’Allemagne ensemble sur la 5G
  • Cebit 2015, l’édition marquée par la Chine et l’industrie 4.0
  • Industrie 4.0 : Will German Technology Help China Catch Up with the West ?
  • CeBIT 2015 –  Des annonces tentaculaires pour Huawei mettent la Chine sur le podium
  • Chinese investment into Europe hits record high in 2014

1) INNOVATION ET RECHERCHE TECHNOLOGIQUE EN CHINE

Une difficulté à franchir le plafond de verre de l’innovation

Source : Cong Cao, « L’industrie chinoise face au défi technologique », in Perspectives chinoises, mai-juin 2004.

http://perspectiveschinoises.revues.org/925

En 2004, Cong Cao notait dans un de ses articles (« L’industrie chinoise face au défi technologique »), paru dans la revue Perspectives chinoises (mai-juin 2004) que « les produits considérés comme « high-tec » en Chine ne le sont pas forcément ailleurs. Voici quelques extraits de son article : « la capacité de l’industrie chinoise et de son secteur high-tech à soutenir durablement la croissance reste une question. La question est de savoir si la Chine a la capacité de développer une compétence technologique nationale, à court ou moyen terme, pour participer à la compétition économique mondiale. Les entreprises chinoises manquent de ressources technologiques propres car elles ont de grandes difficultés à en élever le niveau. Leur réussite commerciale (biens de consommation électroniques comme les téléviseurs ou les téléphones portables, par ex.) tient plus à une guerre des prix (dumping) et à la violation des droits de propriété intellectuelle (non paiement des droits de brevet) et aux composants-clés importés de l’étranger (en 2002, le traitement et l’assemblage de matériaux en provenance de l’étranger représentait quelque 90 % des exportations chinoises de hautes technologies) que de véritables novations […] L’une des mesures phares de la politique technologique est la stratégie appelée « normes technologiques », selon laquelle la Chine tente de formuler ses propres normes qui élèveront son vaste marché dans la compétition internationale […]

Les compétences technologiques chinoises dans l’industrie restent faibles, ce qui, ajouté au peu de considération des entreprises chinoises pour l’innovation, brosse un tableau peu optimiste. La politique technologique actuelle – pariant sur les normes – est plus un signe de faiblesse que de force, étant donné que la Chine a peu gagné en termes de capacité nationale dans le processus d’internationalisation. »

Dépenses de R&D

En 2000, les entreprises installées dans les parcs technologiques dépenseraient en moyenne 1,9 % de leurs ventes en R&D, un taux bien inférieur aux 5 % de la définition chinoise d’une entreprise high-tech. Les entreprises situées hors des parcs y consacreraient seulement 0,63 %.

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Une créativité neutralisée par la standardisation

Source : Kechao Xing, « Le système éducatif chinois », in Revue internationale d’éducation de Sèvres, 2004.

L’unité et le collectivisme traditionnels, considérés non seulement comme méthodes, mais encore comme valeurs, nuisent au développement de la personnalité et de la créativité aussi bien chez les enseignants que chez les élèves. Un grand changement, même s’il est difficile, doit se produire d’abord chez les dirigeants, enseignants, parents, et ensuite chez les élèves. On est d’accord, au moins théoriquement, pour un enseignement dit « de qualité » afin de remédier aux effets néfastes d’un enseignement trop centré sur la préparation précoce aux concours. Mais devant un taux d’entrée à l’enseignement supérieur encore très bas et territorialement très déséquilibré (près de 70 % à Beijing, 4 % dans le Guizhou), ni les enseignants, ni les parents, ni même les élèves, ne peuvent ni ne veulent réellement aller dans ce sens. Résultat : un contraste paradoxal entre de bons résultats et des compétences médiocres.

L’auteur, Kechao Xing, est Directeur du département de français de l’institut des langues étrangères à l’université La Capitale de Pékin, chercheur à l’Institut d’éducation internationale de l’université normale de Pékin.

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Un succès apparent mais mal payé de retour

Source : Yuqing Xing, « Les exportations chinoises de haute technologie, mythe et réalité, Altern. économiques, « L’Économie politique », 2012/4 n° 56, pages 36 à 47.

Les chaînes d’approvisionnement mondiales dans les technologies de l’information et de la communication sont disséminées sur tous les continents, et la Chine, au sein de la chaîne, est intégrée là où la valeur ajoutée est la moins forte. Exemple, en 2009 la Chine a exporté 25,7 millions d’iPhones 3G à 179 dollars l’unité. Ces exportations s’élevaient à 4,6 milliards de dollars, contribuant pour 1,2 % aux exportations de haute technologie chinoises. La valeur ajoutée de la Chine est de seulement 6,50 dollars par iPhone, le reste étant attribué aux composants importés d’Allemagne, du Japon, de la Corée du Sud et des Etats-Unis. Cela implique que le total de la valeur ajoutée des exportations d’iPhones de Chine était de seulement 167 millions de dollars, soit environ 3,6 % des 4,6 milliards calculés par la douane chinoise »

NB. L’auteur, Yuqing Xing, est un cadre de la Banque asiatique de développement et professeur associé au National Graduate Institute for Policy Studies à Tokyo.

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Un modèle qui s’essouffle

Source : Elodie Le Gal, Portail de l’IE le 10/05/2015

Il s’avère que la Chine fait ce qu’elle a toujours su faire : la copie. Copier des produits innovants (smartphones, ordinateurs, voitures) n’entraîne pas de facto de l’innovation. Or, c’est ce qu’il faudrait à la Chine pour continuer sur la voie de la croissance et du « renouveau » économique : innover. Suite à de nombreux rachats d’entreprises étrangères et de multiples joint-ventures, la Chine a accès à un large panel de brevets, elle dispose d’ingénieurs qualifiés, de moyens financiers importants mais malgré cela elle innove peu par rapport à ses capacités technologiques et de main-d’œuvre. A voir les « fleurons » chinois : Alibaba, Tencent, Xiaomi, Lenovo, Haier, etc, le pays renouvelle à bas prix des technologies déjà existantes et qui ont fait leur preuve ou bien il se focalise sur le e-commerce, peu prometteur en terme d’innovation pure et qui reste encore difficle à exporter du fait de fortes disparités culturelles.

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Le système d’innovation reste assez faible

Source : Service scientifique, Ambassade de France à Pékin, 20 déc. 2012.

Les raisons principales en sont l’absence d’une politique d’innovation indépendante, le manque d’intégration entre les trois secteurs de l’enseignement, de la recherche et des entreprises, le manque de talents dans les domaines innovants. Le XIIe Plan 2011-2015 prévoyait :

  • un système d’attraction des talents nationaux et internationaux : le programme 1000 talents ;
  •  le renforcement de la coopération internationale (États-Unis, Europe, Japon, Corée, Russie, Hong Kong, Macao, Taiwan) ;
  • la création de bases d’innovation pour les technologies d’intérêt civil et militaire ;
  • des incitations fiscales pour la R&D, le renforcement de la propriété intellectuelle.

Néanmoins, malgré des progrès impressionnants, des lacunes sont encore bien présentes dans le développement scientifique chinois. Le système d’innovation indigène est encore assez faible, notamment en raison de l’absence d’une politique d’innovation indépendante, du manque d’intégration des trois branches essentielles à l’innovation (enseignement, recherche, entreprises), et du manque de talents dans les domaines innovants. Le système d’allocation des ressources scientifiques nécessite d’être amélioré. Enfin, la Chine doit encore repérer les domaines scientifiques et technologiques qui lui permettront d’être à la fois compétitive au niveau international tout en assurant son développement économique et social.

Tous ces enjeux constituent les lignes directrices du 12ème plan quinquennal, dont le principal objectif est de parachever le développement de la Chine comme un grand pays d’innovation.

Pour y arriver, le 12ème plan quinquennal s’articule selon plusieurs axes :

  • progresser sur des projets majeurs dans la continuité des priorités introduites lors du 11ème plan quinquennal,
  • développer des « industries émergentes d’importance stratégique », définies comme les industries qui à long terme vont porter le développement économique du pays,
  • effectuer des avancées dans des domaines d’intérêt pour la modernisation de l’industrie et le bien être social,
  • mettre l’accent sur la recherche fondamentale,
  • favoriser le recrutement de talents et la coopération internationale,
  • développer les politiques et les plateformes d’innovation.

2) LES GRANDS PROGRAMMES CHINOIS DE R&D

Sites officiels

Voir le site du Ministère de la science et de la technologie de la RP de Chine

http://www.most.gov.cn/eng/programmes1/index.htm

Voir également le site du Consulat général de la RP de Chine à Chicago qui présente clairement les programmes successifs de la RP de Chine

Science and Technology Programs in China 2003/10/22

http://www.chinaconsulatechicago.org/eng/kj/t31882.htm

Plan présenté par ce consulat :

1. The National Program for Key Science & Technology Projects ; 1982.

2. National High Technology Research and Development Program (863 Program) ; 1986.

Priorities: biotechnology, space technology, information technology, lasers, automation technology, energy technology, advanced materials technology and marine technology.

3. National Program for Key Basic Research Projects (namely the Climbing Program) ; 1991.

4. The Spark Program (designed to develop the rural economy) ; 1986.

5. The Torch Program ; 1988.

7. The S&T Program for Social Development ; 1996-2010.

8. National New Products Program (non daté).

9. Program on the Construction of National Key Laboratories ; 1984.

10.  Innovation Funds for Small and Medium S&T Enterprises ; 1999.

NB. Le plan Made in China 2025, datant de 2015, n’est pas compris dans la liste ci-dessus (voir plus loin).

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La création d’incubateurs

Source : Slate, Richard Arzt, 13.05.2015.

Le programme chinois Torch (1988) prévoyait notamment la création d’incubateurs pour entreprises technologiques dans les zones dédiées à l’innovation. En 2011, la Chine en comptait 1034 – dont 336 de rang national (20 % étant privées) –, abritant environ 60 000 compagnies. Parmi eux, 45 sont implantés dans des universités et une centaine se sont spécialisés dans l’accueil d’ingénieurs ou de scientifiques de retour de l’étrange, tandis qu’une douzaine sont voués à des spécificités : biomédecine à Shanghai, matériaux avancés à Pékin, technologie marine à Tianjin, etc. Les incubateurs se sont consacrés en quantité excessive aux biotechnologies et aux nouvelles technologies des médias et de la télécommunication. Certaines de ces startups s’appellent aujourd’hui Lenovo, Huawai, Suntech Power, etc.

Le « centre Torch » a pour mission de soutenir et développer l’industrialisation des résultats de cette R&D. C’est lui qui assure la coordination de 115 parcs de haute technologie, répandus dans les grandes villes de Chine. L’objectif de ces parcs est de rapprocher entreprises, universités et instituts de recherche.

Le centre Torch gère également un fond d’investissement pour l’innovation technologique qui participe au financement de jeunes entreprises innovantes. Il y a deux ans, il a alloué 350 milliards de yuans (53 milliards d’euros) à un millier d’organismes d’aide à la création d’entreprises de haute technologie. Le programme du Torch est évalué régulièrement par une commission d’experts désignés par le pouvoir chinois.

Quelques réussites spectaculaires sont sorties de l’effort technologique du pays. Le supercalculateur Tianhe-2 est actuellement le plus rapide au monde. Jiaolong est le premier submersible capable d’atteindre plus de 7.000 mètres de profondeur. Et la sonde lunaire Chang’e 3 promet une avancée importante dans la conquête spatiale.

Développement expérimental plus que recherche fondamentale

Le programme de recherche chinois s’oriente à près de 80% vers le développement expérimental au détriment de la recherche fondamentale. De plus, le système éducatif, très encadré tel qu’il est pratiqué en Chine, n’est pas précisément tourné vers la recherche, bien qu’il existe des initiatives publiques pour populariser les métiers scientifiques. Le poids du contrôle par le Parti communiste n’est pas non plus un facteur favorable à la libre découverte.

Mais la Chine compte sur le nombre important de chercheurs qu’elle forme et sur l’attrait que peuvent susciter les moyens considérables dont elle dispose. Les entreprises les plus innovantes bénéficient souvent de l’expérience de Chinois qui ont séjourné dans des laboratoires étrangers. Un programme « mille talents » permet à ces ressortissants chinois un retour au pays accompagné de conditions financières avantageuses. Des chercheurs non-chinois peuvent parfois aussi en profiter.

En Europe, dans les pays de l’OCDE, les dépenses publiques et privées de R&D ont diminué du fait de la crise économique, passant de 90% à 70% du total mondial en l’espace de dix ans. Tandis qu’à Pékin, en mars 2015, lors de l’ouverture de la session annuelle de l’Assemblée nationale populaire, le Premier ministre Li Keqiang a appelé au « développement d’espaces d’innovation ». Il s’agit de créer de nouveaux lieux ouverts aux micro-entreprises et aux start-up innovantes. Quelle que soit l’évolution du reste du monde, l’objectif d’innovation reste une priorité pour la Chine.

The Torch Program is the worlds largest “lets engineer entrepreneurial clusters” experiment ; Torch has four major parts : Clusters, Business Incubators, Seed Funding, and Funds to support Venture Capital firm ; Torch was the rare government program that was run like a startup – iterating and pivoting as it learned and discovered.

Torch created Innovation Clusters by creating national Science and Technology Industrial Parks (STIPs), Software Parks and Productivity Promotion Centers.

Technology Business Incubators (TBIs)

While the Innovation Clusters designated specific areas of the countries where high tech was to occur, it’s the Technology Business incubators located inside these clusters where the startup companies physically reside. Much like incubators worldwide, they provide startups with office space, free rent, access to university technology transfer, etc.

By 2011, there were a total of 1034 Technology Business Incubators across China, including 336 as National incubators, hosting nearly 60,000 companies. (20% of the National Incubators were privately-run and their percentage is steadily increasing.) In recent years Business Incubators have developed into diverse models. For example, the Ministry of Education and the Ministry of Science and Technology teamed up to put 45 incubators in universities. There are close to 100 specialized incubators for companies founded by returned overseas Chinese scientists and engineers. There are a dozen sector-specific incubators (a Biomedicine Incubator in Shanghai, Advanced Material Incubator in Beijing, a Marine Technology Incubator in Tianjin, etc.) These incubators are mostly clustered in the eastern coastal regions, and disproportionately target TMT (Technology Media and Telecom) and Biotech.

Some of the startups coming out of these incubators have become large international companies including Lenovo, Huawai, Suntech Power, etc.

Seed Funding (Innofund)

The best analog for China’s InnoFund is the U.S. government’s SBIR Small Business Innovation Research and STTR, Small Business Technology Transfer programs. Set up in 1999, Innofund offers grants ($150 – $250K), loan interest subsidies and equity investment. Innofund is designed to bridge early stage technology companies that have innovative technology and good market potential but are too early for commercial funding (banks or VCs.) Innofund applicants have to be in high-tech R&D, have less than 500 people, at least 30% of the employees have to be technical and the majority of the company owned by Chinese. The ultimate goal of Innofund is to get the startups far enough along in technology and market validation so other sources of financial capital (banks, VC’s, corporate partners) will invest.

Since its establishment, there’s been over 35,000 applications with 9,000 projects approved and close to a $1 billion allocated.

Most Venture Capitalists in China viewed the Innofund the same way most U.S. VC’s treat the SBIR and STTR – they never heard of it, or they think it takes too much time to apply for too little money. And with the same complaints; tedious, relationship driven application process, bureaucratic reporting requirements, and outcomes often measured in quantity and not quality. However, for startups who have gotten an Innofund grant, it does provide the same positive cachet as an SBIR and STTR grant – the government has reviewed your technology and thought it was worthy.

Venture Guiding Fund

In 2007 the Ministries of Science and Finance raised the stakes to get VC’s focused on funneling more VC money into growing startups – they set up a Venture Guiding Fund. The Venture Guiding Fund invests directly into VC funds, co-invests with VC’s, and covers some VC bets. It does this with four programs: 1) A fund of funds, holding < 25% equity in VC firms, requiring only a fixed rate return; 2) the fund will co-invest with other VC firms matching up to 50% of other VC firm’s equity investment or a maximum of $500K; 3) Risk subsidies for VC firms, where the fund will be compensated for the cost and loss of VC firms which have made investments in technology-based startups; and 4) Grants for portfolio reserves, where the fund will provide grants for technology-based startups which are being incubated and coached by VC firms. 

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« Made in China 2025 »

L’ambition chinoise ou « De fabriqué en Chine à innové en Chine »

Source : Elodie Le Gal, in Portail de l’IE,18/08/2015

En mars 2015, lors de l’ouverture de la session annuelle de l’Assemblée nationale populaire, le Premier ministre Li Keqiang a appelé au « développement d’espaces d’innovation ». Il s’agit de créer de nouveaux lieux ouverts aux micro-entreprises et aux start-up innovantes.

Le 19 mai 2015, le premier ministre chinois, Li Keqiang, a inauguré un plan sur dix ans qui pourrait aider le pays à faire face à une croissance en perte de vitesse. Ce plan, intitulé Made in China 2025, n’est cependant qu’une petite partie de ce que prévoit la Chine, décidée à conquérir le monde.

Lancé en mai 2015, le plan Made in China 2025 (innovation, intégration des technologies de l’information, renforcement de l’industrie respectueuse de l’environnement, restructuration et internationalisation du secteur manufacturier) est destiné à aider le pays à faire face à une croissance en perte de vitesse. Il prévoit la création de 15 « manufacturing innovation centers » d’ici à 2020, 40 en 2025, celle de 1000 « usines vertes » et 100 zones industrielles éco-responsables. En 2025, la Chine espère pouvoir s’appuyer sur ses propres inventions et découvertes, particulièrement dans le domaine de l’aviation, des économies d’énergies, des véhicules à énergies vertes, des centrales nucléaires et des équipements médicaux.

Made in China 2025 est une étape dans la mise en place d’un Plan qui s’étale sur plus de 30 ans, avec comme objectif de devenir le pays manufacturier leader d’ici 2049. L’ensemble du programme, focalisé sur les technologies de l’information, la robotique, l’aérospatiale et les nouveaux matériaux. Les investissements étrangers dans ces domaines considérés comme stratégiques devrait faire l’objet de mesures de sécurité renforcée. Les multinationales pourraient en subir directement les conséquences. Les investissements étrangers seront cependant les bienvenus pour établir des centres de recherches et d’innovation en partenariat avec des centres chinois, mais seulement dans le secteur de « l’industrie de base ». Bien qu’inspiré, selon certains, du plan « Industrie 4.0 » allemand, Miao Wei, le ministre chinois de l’industrie et des technologies de l’information note que si « l’Allemagne est effectivement en train de passer du statut 3.0 au statut 4.0, c’est-à-dire de l’automatisation à l’informatisation, nombre d’entreprises chinoises ne sont pas encore passées de l’électrification à l’automatisation ».

Néanmoins, les grandes innovations tant attendue ne sont toujours pas au rendez-vous. D’une part, certaines pratiques utilisées par la Chine enfreignent les lois internationales et rendent frileux d’éventuels partenaires étrangers, d’autre part, le pays peine encore à rattraper son retard face aux États-Unis ou à l’Europe, et ce dans un grand nombre de domaine. Enfin, les appels d’offres aux sociétés étrangères pour réaliser des projets alléchants en Chine permettent, et en jouant à fond d’un concurrent contre l’autre, le pompage technologique est particulièrement efficace.

De fabriqué en Chine à innové en Chine

Longtemps perçue comme l’usine du monde, avec des produits à bas prix considérés de mauvaise qualité, la Chine fait face à une hausse du coût du travail, des problèmes environnementaux et une raréfaction des ressources, ajouté à une baisse des exportations. Inspiré du « Industry 4.0 » allemand (aussi appelé Fourth Industrial Revolution), le Made in China 2025 vise à dynamiser le secteur industriel chinois. Pour cela, il s’appuie sur l’innovation, l’intégration des technologies de l’information, le renforcement d’une industrie plus respectueuse de l’environnement, une restructuration du secteur manufacturier et son internationalisation. Dix secteurs clés seront principalement visés par les politiques qui seront mises en place :les machines-outils à commande numérique et les robots, les nouvelles technologies de l’information, les équipements aéronautiques, les équipements d’ingénierie océanique et les navires high-tech, les équipements ferroviaires, les véhicules aux énergies nouvelles, les nouveaux matériaux, la bio-médecine, les machines agricoles.

Déjà évoqué dans le 12ème plan quinquennal, la Chine va donc redoubler d’efforts pour augmenter les dépenses en R&D et inciter les entreprises à déposer des brevets. Les secteurs mentionnés ci-dessus, sont ceux pour lesquels le pays investit déjà massivement et cherche à obtenir un avantage compétitif face aux pays occidentaux. A l’avenir, la qualité des produits fabriqués en Chine primera sur la quantité produite.

Made in China 2025 prévoit la création de 15 « manufacturing innovation centers » d’ici à 2020, chiffre qui devrait s’élever à 40 en 2025. Ils s’appuieront ainsi à faire avancer les recherches sur la biomédecine, la prochaine génération de technologie de l’information et les innovations industrielles telles que l’imprimante 3D. L’accent est également mis sur la protection de l’environnement et la création de 1000 « usines vertes » et 100 zones industrielles éco-responsables. Vient ensuite la volonté de diminuer les coûts de production en s’orientant vers une industrie plus intelligente et en utilisant au moins 40% de produits manufacturiers chinois d’ici à 2020 et 80% en 2025. Enfin, le pays devra être en mesure d’innover pour de bon, et cela passe notamment par la multiplication des brevets, des normes et standards. En 2025, la Chine prévoit de s’appuyer sur ses propres inventions et découvertes, particulièrement dans le domaine de l’aviation, des économies d’énergies, des véhicules à énergies vertes, des centrales nucléaires et des équipements médicaux.

Rêve de puissance mondiale manufacturière d’ici 2049

Made in China 2025 n’est en effet que la face visible de l’iceberg. Le gouvernement de Xi Jinping a mis en place un Plan qui s’étale sur plus de 30 ans, avec comme objectif de devenir le pays manufacturier leader d’ici 2049. La date est importante, puisqu’elle célèbrera les 100 ans de la fondation de la République populaire de Chine. L’ensemble du programme est focalisé sur les technologies de l’information, la robotique, l’aérospatiale et les nouveaux matériaux.

Certains observateurs se posent néanmoins la question de savoir quel sera l’impact sur la scène internationale. En effet, les mesures de sécurité concernant les investissements étrangers seront renforcées, pour les secteurs bénéfiques à l’économie nationale et aussi pour des questions de sécurité nationale. Les multinationales pourraient être directement impactées.

Par ailleurs, les investissements étrangers seront les bienvenus pour établir des centres de recherches et d’innovation en partenariat avec des centres chinois, mais seulement dans le secteur de « l’industrie de base ». En plus de sous-tendre des possibilités de transferts de technologies, ce type d’investissement n’est pas intéressant pour les entreprises étrangères qui cherchent plutôt à investir dans les nouvelles technologies, la médecine, ou encore la finance.

La restructuration du secteur manufacturier passera aussi par une modification de l’économie du pays : plutôt que de s’attacher aux exportations et aux investissements, l’économie sera guidée par les services et une production industrielle plus intelligente. En plus de favoriser les dépenses en R&D, les entreprises auront besoin de former leurs employés aux nouvelles technologies, les futurs diplômés devront les maitriser également et être en mesure d’aller plus loin dans la recherche et l’innovation.

Comme il avait été dit dans un article précédent, la Chine dépose, certes, beaucoup de brevets et investit massivement dans ses laboratoires et centres de recherches mais les grandes innovations tant attendue ne sont toujours pas au rendez-vous. D’une part, certaines pratiques utilisées par la Chine enfreignent les lois internationales et rendent frileux d’éventuels partenaires étrangers, d’autre part, le pays peine encore à rattraper son retard face aux Etats-Unis ou à l’Europe, et ce dans un grand nombre de domaine. Néanmoins, tout n’est pas perdu, loin de là. La Chine parvient par exemple, à rentrer en concurrence avec le Japon et l’Europe sur le segment des TGV. Par ailleurs, le pays dispose déjà d’un certain nombre de programme destiné à favoriser l’innovation tels que le China National Torch Program ou encore le Programme 863. A n’en pas douter, les aides et subventions fournies par le Made in China 2025, ajoutées à celle des programmes précédents, permettront à un certain nombre d’entreprises de se détacher du lot et de réaliser le rêve chinois.

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L’exploitation ambitieuse et encadrée du big data

Source : Service scientifique, Ambassade de France à Pékin, 25 septembre 2015.

Avec 1,3 milliards d’habitants, un taux de pénétration d’Internet avoisinant les 50% et 91% des internautes connectés aux réseaux sociaux, la Chine génère une gigantesque masse de données chaque année. Réguler, analyser et stocker ces flux d’informations s’avère d’ores et déjà stratégique à court terme pour le pays, et le gouvernement vient d’émettre pour la première fois ses directives officielles sur le sujet.

La nouvelle est tombée samedi 5 septembre 2015 dans un communiqué du Conseil des Affaires d’Etat ratifié par le Premier ministre chinois, Li Keqiang. L’exploitation du big data devra dorénavant suivre un protocole officiel précis, selon un nouveau mode de gouvernance sociale qui devrait être entièrement opérationnel d’ici 5 ans.

Au programme, plusieurs plateformes de partage des données publiques, à l’échelle départementale d’ici 2017 et nationale d’ici 2018. La gestion du big data devrait s’appliquer à l’ensemble des secteurs publics (transports, emploi, culture, éducation, science, services météorologiques, etc… ) mais devrait concerner en priorité les deux domaines stratégiques que sont l’agriculture et la santé.

L’introduction des technologies numériques et du big data dans le secteur agricole est actuellement au cœur du plan d’action « Internet Plus » dévoilé par le gouvernement début juillet. En effet, alors que le taux de pénétration frôle les 75% dans les villes les plus modernes, il n’atteint que 27% en milieu rural. Le sujet est devenu le cheval de bataille du vice-Premier ministre Wang Yang, qui souhaite améliorer les infrastructures liées à internet mais également former des agriculteurs technophiles et encourager le développement de logiciels de suivi des cultures. Le tout passant par l’exploitation d’un ensemble de données recueillies via des capteurs sur le terrain : hygrométrie, ensoleillement, chimie du sol, etc…

Le marché de la santé, déjà florissant en Chine, a explosé depuis l’introduction d’Internet. Tiré par les services, il pourrait passer de 3 milliards de dollars en 2014 à 110 milliards en 2020, d’après une étude du cabinet Boston Consulting Group. Face à cette révolution, la politique de santé publique chinoise s’essouffle : les inégalités d’accès aux soins, l’insuffisance des structures de soins spécifiques ou la complexité du système de santé requièrent une réforme à court terme. Une excellente occasion pour le gouvernement de donner à l’exploitation du big data une place de premier choix. Le plan numérique dévoilé en juillet dernier prévoit ainsi la mise en place de dossiers médicaux numériques, l’intensification des échanges statistiques entre les hôpitaux, ou l’utilisation des moteurs de recherche pour traquer les épidémies. Plusieurs hôpitaux sont également autorisés à réaliser des diagnostics en ligne, sur la base d’algorithmes utilisant le big data médical.

Les objectifs de ces directives tous secteurs confondus sont ambitieux : la Chine souhaite pousser plusieurs de ses marques sur la scène internationale, placer dix entreprises aux premiers rangs mondiaux et 500 compagnies spécialisées dans l’application, les services et la fabrication du big data.

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Technologie : la Chine peut-elle devenir une grande puissance innovante ?

Source : Slate, Richard Arzt, 13.05.2015.

Depuis vingt ans, le pays ne veut plus seulement être l’usine du monde.

La Chine veut être un pays qui innove, et plus seulement le centre de production qui a été surnommé «l’usine du monde». Les crédits consacrés à la recherche y augmentent de 20% chaque année : ils représentaient 1,43 % du PIB en 2006 et il est prévu que ce chiffre passe à au moins 2,5% en 2020. C’est essentiellement le secteur des entreprises publiques qui contribue à cette augmentation.

La Chine détient le record du monde en matière de dépôts de brevets, avec 2,3 millions de brevets en 2013. 825 136 étaient des brevets d’inventions comparables à ceux qui existent dans les pays occidentaux, tandis que les autres étaient des dessins et modèles, catégories répondant à des exigences plus faibles.

Par ailleurs, les entreprises chinoises se situent en troisième position pour les dépôts de brevets auprès de l’Organisation internationale de la propriété intellectuelle (OMPI), qui siège à Genève. Au total, en 2013, les Etats-Unis ont déposé 57.239 brevets auprès de cet organisme, le Japon 43.918 et la Chine 21.516. Ce dernier chiffre représente une augmentation de 15,6% par rapport à 2012.

Depuis trois ans, c’est l’entreprise ZTE qui –avec environ 4.600 demandes de brevets par an– occupe la première place chinoise à l’OMPI. ZTE fabrique essentiellement du matériel de téléphonie, est présent dans 140 pays et consacre 10% de son chiffre d’affaires à la recherche et au développement. Ses demandes de brevets atteignent le double d’une autre entreprise chinoise, Huawei, qui fournit des réseaux et des solutions numériques à de nombreux opérateurs de télécommunications.

Connu notamment pour le rachat du suédois Volvo en 2010, Geely, l’un des dix premiers constructeurs automobiles chinois, basé à Hangzhou, a lui déposé plus de 40 brevets internationaux. On compte aussi, parmi les principaux innovateurs, Gree Electric, le principal fabricant actuel de climatiseurs, ou Lenovo, le fabricant d’ordinateurs, téléphones et télévisions qui a racheté IBM en 2005. 

Rupture des années 1990

La volonté chinoise de développer ses capacités d’innovation technologique remonte à 1992. C’était alors une façon d’amorcer une voie nouvelle alors que le pays était isolé sur la scène diplomatique du fait de la brutale répression du mouvement étudiant à Tiananmen en 1989, et alors que les régimes communistes européens –dont l’URSS–  s’étaient écroulés.

Les dirigeants chinois décident alors de lancer le développement économique du pays avec l’innovation comme moteur. En janvier 1992, Deng Xiaoping, l’homme fort du régime, se rend dans la toute nouvelle «zone économique spéciale» de Shenzhen et déclare que la Chine peut «apprendre en matière de technologie et de gestion, en retirer des informations et [s’]ouvrir de nouveaux marchés».

A partir de cette directive, la Chine va devenir l’usine du monde, position sans doute rentable. Mais, en 2003, les équipes du président Hu Jintao constatent qu’elle comporte un inconvénient considérable : la dépendance aux technologies étrangères est d’au moins 60% pour la production chinoise. D’où le tournant que prend le Premier ministre Wen Jiabao quand il crée un groupe de travail chargé de mettre en place un « plan à moyen et long terme de développement scientifique et technologique » allant de 2006 à 2020. L’un des objectifs est que la dépendance aux technologies étrangères passe à 30%. Le plan d’innovation chinois est défini comme « un système où l’Etat a un rôle de coordination, le marché joue un rôle significatif dans l’allocation des ressources et où les différentes organisations et acteurs sont étroitement liés et s’engagent à une interaction efficace ».

La boucle est bouclée le 20 août 2014, lorsque Xi Jinping, l’actuel secrétaire général du PC chinois, rend hommage « au courage et à l’innovation qui étaient les caractéristiques les plus distinctives de Deng Xiaoping » et appelle « à faire de l’innovation une attitude régulière dans le travail». Dans un esprit, précise-t-il, de « grande renaissance de la nation chinoise ». 

Sept « industries émergentes stratégiques »

A l’intérieur du gouvernement chinois, le MOST (ministère de la Science et de la Technologie) a défini un plan à quinze ans (2006-2020) qui fixe les objectifs de développement en matière de recherche et développement.

Sept « industries émergentes stratégiques » ont été identifiées. Elles vont des économies d’énergie aux nouveaux matériaux en passant par les voitures électriques et l’industrie biologique.

Ce sont les technologies de l’information et de la communication, les nanotechnologies, les biotechnologies, l’optique, l’énergie, l’environnement et le développement durable, la pharmacie, la sécurité alimentaire, le spatial, la génétique, l’étude du quantum.

Dix secteurs clés seront principalement visés par les politiques qui seront mises en place : les machines-outils à commande numérique et les robots, les nouvelles technologies de l’information, les équipements aéronautiques, les équipements d’ingénierie océanique et les navires high-tech, les équipements ferroviaires, les véhicules aux énergies nouvelles, les nouveaux matériaux, la bio-médecine, les machines agricoles.

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3) LES ACTEURS CHINOIS DE L’OPÉRATION DU

CENTRE INCUBATEUR DE LONDRES

 

Le 19 janvier 2016, la société chinoise d’investissement Cocoon Networks, CN (appuyée sur China Equity Group et Hanxin Capital) lance à Londres, en partenariat avec l’University College London un fonds d’investissement de 500 millions de livres sterling destiné à des start-ups technologiques européennes, dont les produits et services offrent un potentiel de croissance sur le marché chinois (logiciels grand public, technologies financières, biotechnologies, dispositifs médicaux, technologies de la mode, etc.). L’offre est la suivante :

  • une participation financière ;
  • un hébergement dans le tout nouveau « centre d’incubation » de 6 500 m2 de plancher ;
  • des conseils aux start-ups prévoyant un déploiement en Chine.

Cocoon Networks

Source : TechCrunch : Ingrid Lunden, Business In London With A $713M Fund, Jan 18, 2016

http://techcrunch.com/2016/page/12/ 

As stocks in China continue to see a lot of volatility, some tech investors from the country are setting up a £500 million ($713 million) fund in London and are looking to back startups here. Cocoon Networks, as the new group is called, is backed by China Equity Group and Hanxin Capital, and plans to invest in UK and European startups in areas like fintech, the creative industries and biotechnology. Alongside it, Cocoon will build a cocoon of sorts : it’s partnering with the University of London to build what it claims will be the city’s biggest incubator.

John Zai, the founder and CEO of Cocoon Networks, said that the group plans to start making investments later this year. Individual backers have already started to put money, he said, although he would not reveal which companies have been backed nor any deal sizes.

China Equity Group may not be a household name in Europe or the U.S., but it’s been a part of some significant deals in the Chinese market. Among them it was one of the first investors in China’s search and Internet giant Baidu. Hanxin Captial is a fund that has focused on backing Chinese cloud computing and biotech companies.

Zai told TechCrunch that the decision to base the new fund in London came out of a couple of different reasons. The first is that the group had been considering multiple locations but decided that London was the best bridge between the U.S., Europe, and their own home country. It helped that Hanxin’s executives have been building relations with universities in the UK for some time, too.

The other is that Zai believes that China has been too fixated on the U.S. market for investing, and the same forces — competitive rounds, high valuations for startups in the Valley — that are compelling some U.S. investors to pay more attention to Europe are the same that have brought Cocoon here.

“We believe that in the past 15 years China has been very focused on the US market, but not so much on early stage investments in the UK,” he said.

He added that the Chinese market is overvalued, too.

“In China the valuations is quite high, and we see the same quality of compannies in europe at one-third of value in China and one-fifth of the value of the same companies in the U.S. We are very overvalued, ” he said.

The other opportunity is to look for real innovation, he said.

“I’m Chinese and hate to say this but in all of the successful companies in China, the ideas are coming from Europe and the U.S. They are all trying to imitate.”

It also appears to be part of a wider trend : London has seen a surge of Chinese companies move into the city, with some 28 committing to setting up operations in London over the last nine months. And they are also investing here, with one notable round coming from Beijing Kunlun Tech Co putting £23 million ($34 million) into peer-to-peer mortgage lending marketplace Lendinvest.

In addition to the 70,000-square feet incubator facilities, Cocoon hopes to bring startups into the fold with another sweetener : help expanding startups’ businesses to the Chinese market. This is no small leg up: earlier today Reed Hastings, speaking at DLD talked about the challenges of expanding a business to China (which is the only major country where Netflix is not launching in its big global expansion announced earlier this month).

Using Apple as an instructive company for how to do business in China, Hoffman noted that Apple approached the market with patience, and it paid off compared to Google’s fractious relationship with China. “You need partners and government permission,” he said. “It may take a couple of years but we’ll be patient, too.”

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Hanxin Capital

Source : Bloomberg

Hanxin Capital (Wuhan) Equity Investment Management Co., Ltd. is a principal investment firm specializing in start-ups. The firm primarily invests in mobile internet, cloud computing, new materials, photoelectric, biotechnology, and health care industries. Hanxin Capital (Wuhan) Equity Investment Management Co., Ltd. is based in Wuhan, China.

 Hanxin Capital. Chinese senior businessman seeking direct partnership with British University

Source : People’s Daily Online, October 31, 201

Chinese businessman started to work with the UK universities directly to create high technology companies. A recent visit by Mr. Weiguo Wang, the Chair of Hanxin Capital to University of East Anglia (UEA) has explored opportunities with great potential impact.

Mr. Wang’s visit wasaccompanied by Mr. Chengfeng Zai, the President of the British Chinese Entrepreneurs Association. They were first welcomed by Prof. Neil Ward, the Pro-Vice Chancellor of UEA. They discussed the opportunitiesrelating to the university’s newly built Enterprise Centre, and the incubator spaces for the students within the Centre. In a separate discussion with Prof. Raphael Markellos, who is the Director of Research of the School, Mr. Wang explored the opportunityrelating to a newly designed degree programme, i.e., MSc in Enterprise and Business Creation, which aims to teach the students about how to start a real business. Mr. Wang hopes to help commercialize some early stage technologies, in the meantime, help some students to start their entrepreneurial careers.

What also interested Mr Wang significantly was the University’s ADAPT Group, which aims to support the university’s technology transfer and industry related activities. Dr. John French, the CEO of the Group, introduced the group’s 50 million GBP venture capital fund focus on low carbon and the environmental related technologies, as well as the recycling system techniques. As he mentioned, those environmental technologies would create big impacts in China, and he would like to try his best in improving China’s environment issues.

Mr. Weiguo Wang, and his business partner, Mr. Chaoyong Wang, bought 10% of Aston Martin in 2013, means they started to look at the UK business opportunities. Prior to this, their company, China Equity, has successfully invested Baidu, Sohu, and 70 more other highly influential companies. He shared his rich experience in the end of his visit with more than 40 UEA students.

University and industry partnerships are playing a gradually important role for the innovation collaboration between China and the UK. The collaboration between Hanxin Capital and University of East Anglia would possibly establish a pioneer model. Mr. Wang ‘s visit was arranged by Dr. Yu Xiong, a senior lecturer of Norwich Business School, and also a director of the ADAPT Commercial Ltd. He said: “To explore the effective model between a UK university and a Chinese company is a challenge, but this is something we have to try, so that the UK’s technology could be coupled with Chinese market, and achieve a big win-win.” Dr. Yu Xiong also play an important role for China UK Innovation at a national level, he is one of the five core members in the China Innovation Expert Group within the UK Department of Business, Innovation and Skills.

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China Equity Group

Source : Bloomberg

ChinaEquity Group Inc. is a venture capital and private equity firm specializing in angel, high growth, mergers and acquisitions investments. The firm typically invests in science and technology, modern agriculture, information technology, media, telecommunications, biotechnology, environmental technology, environmental protection, high-end and branded goods, financial services, sports, cultural, retail, consumer product, medicine, medical healthcare, service, education, natural resource, internet, high-end manufacturing, high quality consumer products and services, new energy, new materials, and new models industries. It prefers to invest in the Greater China Region. ChinaEquity Group Inc. was founded in May 1999 and is based in Beijing, China with additional office in Shanghai, China. 

4) LES ACTEURS CHINOIS DE L’OPÉRATION

KRAUSSMAFFEI GROUP, ALLEMAGNE

AGIC Asia-Germany Industrial Promotion Capital

Asia-Germany Industrial Promotion Capital (AGIC), spécialisée dans les acquisitions d’entreprises high-tech en Europe a procédé, le 7 janvier 2016, à son premier investissement en procédant avec ChemChina et Guoxin International Investment, au rachat des parts détenues par le canadien Onex dans l’allemand KraussMaffei, l’un des leaders mondiaux de machines et systèmes de production/transformation de matières plastiques, représentatif du modèle industriel 4.0.

AGIC Capital Announces First Investment

Source : www.agic-group.com, 11 January, 2016

  • Together with ChemChina, and Guoxin, AGIC to acquire KraussMaffei Group for EUR 925 million ; largest outbound investment from China into Germany
  • Transaction expected to accelerate the growth of KraussMaffei Group in China and beyond
  • First investment from AGIC, the Asia-European private equity fund specialized in technology investment, led by Henry Cai

(Hong Kong, 11 January, 2016) Asian-European private equity firm AGIC Capital (“AGIC”) today announced its first investment. As part of an investment consortium with China’s largest chemicals group China National Chemical Corporation (“ChemChina”) and GUOXIN International Investment Corporation (“Guoxin”), AGIC participated in the acquisition of KraussMaffei Group (the “Company”) from Onex Corporation (“Onex”) for a cash enterprise value of EUR 925 million. KraussMaffei Group is a leading global manufacturer of high-quality machinery and systems for producing and processing plastics and rubber. The transaction is expected to accelerate the growth of the Company considerably and is subject to closing conditions including certain customary regulatory approvals.

Landmark investment for AGIC

“The joint acquisition of KraussMaffei Group marks our first investment. We are very excited about the investment as it truly reflects AGIC’s investment philosophy and ongoing strategy,” said Henry Cai, Chairman of AGIC. “KraussMaffei Group is a prime example of an excellent German industry player. It is the global technology and innovation leader in its markets and its brands have excellent growth prospects in China. We see vast potential for the injection molding and equipment manufacturing industries not just in China, but globally, and believe that in cooperation with AGIC, ChemChina and Guoxin, KraussMaffei Group will be best positioned to exploit this opportunity.”

Helping KraussMaffei Group companies succeed in the Asian market

AGIC will work closely with other shareholders and KraussMaffei Group’s management to support the company’s expansion in Asia. “KraussMaffei Group’s developments in new materials such as carbon fibers stand to benefit from China’s objective to advance its industry towards high- end manufacturing,” explained AGIC’s Head of Germany, Wolfgang Seibold. “We are proud to be part of the largest ever Chinese direct investment in a German company and help KraussMaffei Group build a bridge into the China market. We are looking forward to working with the outstanding management team of KraussMaffei Group to realize our joint growth ambitions.”

AGIC’s Fundraising for Fund I to conclude in the near future

AGIC’s Fund I launched in March 2015, and its first closing was accomplished in August 2015. Led by Henry Cai, former Executive Chairman of Deutsche Bank Asia Pacific Investment Banking, and managed by a team of experienced investment professionals in Asia and Europe, AGIC is a 100 percent commercially driven specialized technology PE firm. AGIC’s investment strategy is to help leading European companies, which are looking to expand into Asia, by providing them with growth equity and access to the Asian markets and to leading Asian enterprises.

“As we build our portfolio for Fund I, in addition to the capital we provide, our aim is to become a genuine partner of the businesses we invest in,” said Henry Cai. “Based on our understanding of their home market and growth markets in Asia, we help our portfolio companies develop organic growth initiatives and operational improvements that drive success in Europe and Asia. An ever increasing number of Chinese companies look to Europe to enhance their product portfolio and technologies. With our knowledge in both markets, we can comprehensively support European companies and hence our LPs benefit from this massive opportunity.”

About AGIC Capital

AGIC Capital (“AGIC”) is an Asian-European private equity fund, which focuses on growth investment opportunities in Europe.

AGIC focuses on investments in companies which concentrate on industrial productivity & production efficiency, enable new applications & manufacturing methods and drive innovation for industrial products & solutions. We focus on investment opportunities in the following five industry sectors: (1) intelligent production, (2) high-end systems and components, (3) advanced materials, (4) medical equipment and (5) environmental protection technologies.

AGIC believes in value creation through growth and innovation. The fund supports its portfolio companies in the execution of their buy-and-build strategies, organic growth initiatives and operating improvements. AGIC strongly supports the concept of investing with a business purpose and working closely with the top management of its companies.

AGIC is managed by seasoned investment professionals out of its offices in Munich, Hong Kong, Shanghai and Beijing, which provides AGIC with in depth investment experience in Europe as well as Asia.

About KraussMaffei Group

The KraussMaffei Group is among the world’s leading suppliers of machinery and systems for producing and processing plastics and rubber. Its products and services cover the whole spectrum of injection and reaction molding and extrusion technology, giving the company a unique position in the industry. The KraussMaffei Group is innovation-powered, supplying its products, processes and services as standard or custom solutions which deliver sustained added value along the customer’s value-adding chain. The company markets its offering under the KraussMaffei, KraussMaffei Berstorff and Netstal brands to customers in the automotive, packaging, medical, construction, electrical, electronics and home appliance industries. Continuing a long tradition of engineering excellence, the international KraussMaffei Group currently employs around 4,500 people. With a global network of more than 30 subsidiaries and more than 10 production plants, supported by around 570 sales and service partners, the company is close to customers around the world. KraussMaffei has been headquartered in Munich since 1838.

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Ex-Deutsche Banker Henry Cai Raises $550 Million For Private-Equity Fund

Asia-Germany Industrial Promotion Capital has $1 billion target

Source : Wall Street Journal, Alec Macfarlane, Oct. 7, 2015

Veteran China banker Henry Cai, who left Deutsche Bank AG early this year, has raised more than half of a $1 billion private-equity fund that will invest in companies in German-speaking countries and help them expand into China.

Asia-Germany Industrial Promotion Capital, AGIC, has raised $550 million toward its $1 billion target for its first fund in a so-called first closing, the point at which a fund can begin spending money on deals, said Mr. Cai, chairman of AGIC. The fund will primarily buy stakes in companies in German-speaking countries and help them form partnerships with industrial companies in China whose technological capabilities they can improve. Roughly a third of the fund can be spent using the same cross-border strategy for businesses based in other European countries.

Germany has the technology needed for Chinese companies to bring their industrial businesses into the future, Mr. Cai said, enabling them to better compete globally.

“Germany has always been the global leader in industrial development, particularly after the Second World War, [which makes Germany] a good example, a good leader, for China’s industrial [development],” Mr. Cai said. The fund has an anchor investment from mainland sovereign-wealth fund China Investment Corp., he said.

Mr. Cai was executive chairman of corporate finance for Asia-Pacific at Deutsche Bank until February and was previously chairman of investment banking in Asia for UBS Group AG. The veteran China banker made his name in the last couple of decades taking public in Hong Kong many private Chinese companies, including Tsingtao Brewery Co., whose 1993 float was one of the first by a Chinese company, and more recently China Pacific Insurance Group, which raised $3.1 billion in 2009.

Mr. Cai said AGIC will primarily buy stakes in small and midsize companies—collectively known as Mittelstand—in Germany, Switzerland and Austria that offer superior technologies and connect them with industrial businesses in China, with whom they will form partnerships.

The fund will have a focus on companies that produce so-called Industry 4.0, or fourth industrial-revolution technologies, new digital technologies that aim to make manufacturing more efficient. The German government launched its Industry 4.0 initiative in 2013 in collaboration with engineering, electronics and high-technology trade bodies to promote the computerization of manufacturing.

A third round of China-Germany intergovernmental consultations were held in Berlin in October 2014, during which time Chinese premier Li Keqiang and German Chancellor Angela Merkel signed a partnership that made cooperation on Industry 4.0 between China and Germany a priority.

Similar deals have been struck in the past. In 2012, Chinese construction-equipment company Sany Heavy Industry Co. and the private-equity arm of China’s Citic acquired Putzmeister Holding, a Mittelstand maker of high-tech concrete pumps. However, the deal was rare in that the tightly controlled nature of the Mittelstand makes outright takeovers of German companies uncommon. AGIC will seek to take a minimum 30% stake in the businesses it partners with, giving businesses the option of avoiding takeovers.

AGIC has offices in Hong Kong, Munich, Beijing and Shanghai and put together a team of roughly 20 people, which include former executives from private-equity firms Carlyle Group, EQT Partners and One Equity Partners, a unit of J.P. Morgan Chase & Co.

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China National Chemical Corporation (ChemChina) 

Source : ChemChina

ChemChina est une entreprise publique créée à la base de l’entreprise subordonnée à l’ancien ministère de l’Industrie Chimique. Elle est la plus grande entreprise de l’industrie chimique en Chine et occupe la 265ème place parmi les Fortune Global 500. En 2013, le total de l’actif de l’entreprise a atteint 272.5 milliards de RMB, avec un chiffre d’affaires de 244 milliards de RMB.

La stratégie de ChemChina est « l’industrie chimique traditionnelle avec de nouvelles matières”. Les 6 secteur d’activités de ChemChina sont : les nouvelles matières chimiques et les produits chimiques spéciaux, les produits chimiques élémentaires, la transformation du pétrole, les produits chimiques agricoles, le caoutchouc à pneu et les équipements chimiques.

ChemChina dispose des centres de fabrication et de recherche dans 150 pays et régions dans le monde entier avec des réseaux de vente complets. Entreprise publique innovative, ChemChina possède 6 entreprises professionnelles, 2 unités directement subordonnées, 112 entreprises de fabrication et d’exploitation, 6 entreprises d’outre-mer et 24 instituts de recherche et d’étude et également 9 entreprises cotées en bourse des valeurs A.

ChemChina est en train de mettre en exécution le XIIe Plan quinquennal en accélérant la reconstruction selon le concept de « la nouvelle technologie et le nouveau futur » pour former une nouvelle disposition d’activités intitulée « 3+1 » qui consistera à la « Technologie de matière, technologie de vie et technologie environnementale avec l’industrie chimique élémentaire » de sorte à devenir l’entreprise chimique de première classe pleine de compétitivité dans le monde.

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Guoxin International Development Company

in « Chinese investment in Christchurch needs a hard look »

Martin van Beynen, The Press, New Zealand, 24 September 2015

http://www.stuff.co.nz/the-press/opinion/72373742/chinese-investment-in-christchurch-needs-a-hard-look

A closer look at Guoxin International Development Company (GID) reveals it is part of a huge conglomerate.

It is the international arm of Guoxin Tendering Group which was formed by the National Development and Reform Committee of China in 1999.

Since 1999 it has been restructured and its shareholding diversified so it is now owned by Xinhua Real Estate Corporation, the Shenua Group and Beijing Capital Group.

The group is said to have completed over 20,000 projects to the value of about $US200b and appears to have launched its bid to move into the financial and investment business in 2013 with a fund given the catchy title, China Development Bank Urban Transportation Investment and Development Fund.

Its partner in the fund is the China Development Bank Capital Corporation.

The Guoxin Group, like many Chinese companies, is engaged in a strategy to upgrade and transform by reaching out to the world.

Over the last year or two, it has partnered with Infrastructure Capital Group, one of the largest infrastructure fund managers in Australia to form the Infrastructure Capital International Fund with about $1.5b to spend.

GID set up an office in Melbourne last year, the same year its parent, the Guoxin Tendering Group, signed an agreement to work together with Sedgman Ltd, a giant mineral processing company, and Max Christmas Pty Ltd, a property company owned by Queensland businessman Max Christmas.

In April last year GID signed a long term strategic agreement with CITIC Heavy Industries Ltd over CITIC’s heavy equipment products. CITIC Group is one of the largest conglomerates in China.

China’s direct foreign investment overtook inward foreign direct investment last year when it invested an estimated $US120 billion, according to KPMG’s China Outlook 2015 publication. 

5) « INDUSTRIE 4.0 » (4.0)

 Allemagne 2011 : « Industrie 4.0 »

Germany’s embedded system (the technological basis for INDUSTRIE 4.0) market currently gen – erates around EUR 20 billion annually, a figure which is forecast to rise to more than EUR 40 billion by 2020. The applications sector alone generates annual turn – over in the region of EUR 4 billion, with an estimated value added factor of approximately EUR 15 billion. As such, Germany’s embedded systems market is the third biggest in the world behind the USA and Japan.

In January 2011, INDUSTRIE 4.0 was initiated as a “Future Project” of the German Federal Government by the Communication Promoters Group of the IndustryScience Research Alliance. The Industry-Science Research Alliance, in partnership with acatech – National Academy of Science and Engineering, established the INDUSTRIE 4.0 Working Group co-chaired by Dr. Siegfried Dais (Robert Bosch GmbH) and Professor Henning Kagermann (acatech president and spokesperson of the Promoters Group).

Germany Trade & Invest is the foreign trade and inward investment agency of the Federal Republic of Germany. The organization advises and supports foreign companies seeking to expand into the German market, and assists companies established in Germany looking to enter foreign markets. All inquiries relating to Germany as a business location are treated confidentially. All investment services and related publications are free of charge. Supported by the Federal Ministry for Economic Affairs and Energy on the basis of a decision by the German Bundestag

In Germany this impending revolution is known as Industry 4.0, with the government shovelling close to €500m (£357m) into developing the technology. In ChinaJapan, South Korea and the USA big steps are also being made to create global standards and systems that will make factories smarter. The rest of the world, Zühlke claims, is « quite inactive ».

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L’industrie 4.0 en réponse à la « crise » chinoise
Source : Chen Chao, stratège d’entreprise, Les Échos, 26/08/2015

http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-137451-la-revolution-industrielle-en-reponse-a-la-crise-chinoise-1147902.php?FcuzrtD9YLoCyo0W.99

Faut-il donc attendre une vraie révolution industrielle pour pouvoir tirer l’économie mondiale sur un niveau supérieur ? Au moins, certains pays y croient. Les États-Unis ont décrété en 2010 une loi pour renforcer leur industrie manufacturière, ce qui a contribué à la reprise encourageante de leur économie. Berlin de son côté a commencé à promouvoir avec passion le concept d’industrie 4.0 depuis 2013, pour pouvoir conserver sa position de leader mondial manufacturier pour les prochaines générations.

Dans la même veine, le gouvernement chinois a annoncé son plan stratégique Made in China 2025 en mai dernier sur dix secteurs clés pour réinventer l’image de son industrie manufacturière et pour renforcer sa compétitivité, en compensant l’effet du coût croissant de main-d’œuvre. S’il réussit à conjuguer ses compétences informatiques avec ses industries traditionnelles, comme le préconise la stratégie « Internet + », le moteur économique chinois pourrait redémarrer d’ici quelques années et l’économie mondiale en bénéficiera.

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L’industrie 4.0 en Chine

Source : Daxue Consulting, non daté

Avec les avancées technologiques, la productivité industrielle a augmenté de façon très significative. Grâce à un effort allemand, une nouvelle expression est ainsi rentrée dans le vocabulaire : l’industrie 4.0. Et la Chine, comme toujours, a sa propre réponse face à cette initiative.

L’invention de la machine à vapeur a été la première industrie à faire fonctionner les usines au 19ème siècle, et c’est avec l’utilisation de l’électricité et des lignes d’assemblage au début du 20e siècle que l’industrie 2.0 est né vient ensuite la production de masse appelée Industrie 3.0 basé sur l’industrie automatisé qui a été développée grâce aux secteurs de l’informatique et de l’électronique, à partir des années 1970. Le monde industriel s’est beaucoup développé mais les progrès réalisés dans la technologie industrielle étaient jusque là plutôt progressive. Aujourd’hui, nous assistons à une quatrième révolution industrielle, une forme de fabrication, appelé Industrie 4.0, avec des usines dites intelligentes. Dans ces usines, les machines et les appareils utilisent des technologies de communication et d’information pour interagir les uns avec les autres à l’aide de protocoles et de processus numérisées. Ces machines intelligentes et connectées ne reproduisent pas seulement un travail répétitif mais prennent des décisions afin d’optimiser les processus intelligemment et de manière semi-autonomes. D’énormes avantages sont alors attendus, en raison d’une plus grande flexibilité, de plus de transparence et d’une meilleure efficacité dans le processus de fabrication. Avec l’industrie 4.0, la production de masse de produits personnalisés à un niveau rentable est possible. Prenons l’exemple des chaussures, avec la production de celles-ci, il ne sera plus nécessaire de proposer qu’une seule formule afin de produire en masse.

Apprendre du pays pionnier 

Une coopération avec l’Allemagne sur l’industrie 4.0 en Chine

Selon les économistes, pour survivre sur le marché mondial, les entreprises industrielles vont devoir mettre en œuvre le concept de production connectée et intelligente sur du long terme. Les entreprises et les gouvernements du monde entier travaillent et investissent dans la numérisation de pointe de leurs industries dans le but d’être plus efficace, productif et flexible. L’Allemagne est le pays pionnier dans le développement de l’industrie 4.0. Le gouvernement Allemand investit 200 millions d’€uros afin de soutenir la recherche et le développement dans les universités, les entreprises et les institutions gouvernementales. La vision sur l’avenir de l’industrie 4.0 est déjà utilisé dans certaines entreprises allemandes, tels que SAP, Siemens et Deutsche Telekom. Le gouvernement allemand a renforcé son intention de coopérer avec la Chine dans le développement de la technologie numérique industrielle. Pour la Chine cette coopération ainsi que la mise en place de l’industrie 4.0 en Chine en général est une occasion exceptionnelle. Aujourd’hui, l’industrie en Chine est en pleine phase de transition, de l’industrie de 2.0 vers l’industrie 3.0. Pour exemple, les logiciels et les systèmes d’exécution de fabrication industriels ne sont utilisés que dans 60% des entreprises chinoises. L’automatisation est devenue de plus en plus répandue dans l’industrie en Chine, mais la numérisation est nouvelle pour la plupart de ces entreprises chinoises. La différence entre l’industrie en Chine et celle de l’Ouest est encore élevée. En Allemagne, le ratio dans les usines est d’environ 20 ouvriers à 1 robot industriel, alors qu’en Chine il est environ 10.000 ouvriers. Bien que le secteur de l’industrie 4.0 soit un sujet un peu futuriste pour l’industrie allemande, la Chine à quand à elle besoin de beaucoup investir pour atteindre l’industrie 4.0.

Le gouvernement chinois espère vraiment trouver une solution pour son économie en pleine évolution, ceci est la raison pour laquelle cette coopération entre ses deux gouvernements a une telle importance. La croissance économique en Chine commence à ralentir par rapport aux années précédentes et les salaires des chinois sont en augmentation. En conséquence, l’économie chinoise passe actuellement d’un pays producteur à un pays consommateur. Cette transition exige une nouvelle structure économique pour le pays. Le gouvernement à l’intention de faire de la Chine une super puissance industrielle (工业 强国) pouvant rivaliser avec la technologie et la qualité des pays occidentaux. La mise en œuvre de l’industrie 4.0 en Chine pourrait donc être l’occasion d’atteindre ce statut. Les économistes chinois estiment une augmentation du niveau de productivité allant jusqu’à plus de 30% avec l’aide de l’Industrie 4.0 en Chine., avec la diminution de 60% des pertes de production imprévues.

Le gouvernement Chinois investit dans l’industrie 4.0

Le gouvernement chinois prévoit actuellement non seulement des investissements dans le développement de l’industrie 3.0 mais aussi dans celui de l’Industrie 4.0. En 2007, Il avait déjà lancé une stratégie pour la numérisation de l’industrie chinoise. L’organisme gouvernemental le plus expérimenté dans ce domaine en Chine est le Ministère de l’Industrie et de la Technologies de l’information (MIIT 工业 与 信息 化 部) qui a fait la promotion de l’intégration de l’industrialisation et de l’information, également connu comme la stratégie 3i. Avec ce renforcement sur le chemin de la numérisation vers l’industrie 3.0, ce programme prévoit également l’introduction de l’industrie 4.0 Les investissements gouvernementaux soutiennent aussi d’autres sujets semblables; comme le développement des robots et celui du cloud computing. Dans certaines régions du pays, ce rêve de l’industrie 4.0 en Chine a touché de près la réalité : Sany (三一重工), le plus grand fabricant chinois de machines, utilise la technologie moderne, avec des machines et des données connexes pour le processus de production. Ces données sont utilisées pour l’optimisation du processus de production. Cependant, la production à Sany est l’un des rares exemples de l’industrie moderne en Chine. Cela pourrait ne plus être le cas dans un futur proche, car de plus en plus d’entreprises chinoises sont attirés par cette nouvelle industrie.

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La Chine, premier pays innovateur dans l’industrie 4.0 ?

http://www.objetconnecte.com/chine-innovation-4-0-industrie-2481/

Dans une étude de l’institut allemand spécialisé en sciences appliquées, la Fraunhofer-Gesellschaft, la Chine ravit sa place de première puissance innovante aux États-Unis, grâce à un dépôt accru de brevets. Des brevets surtout ciblés autour de l’industrie 4.0 et de l’Internet des Objets.

La SinTech a le vent en poupe…

En déposant deux fois plus de brevets technologiques que les Etats-Unis, la Chine, première puissance économique mondiale en début d’année 2014, s’est offert une place de première puissance vectrice d’innovation. Depuis 2013, 2541 brevets ont été déposés par la Chine dans le domaine de l’industrie 4.0. Les Etats-Unis n’en ont déposé que 1065.L’Allemagne, premier pays européen dans le domaine, est encore bien loin avec 441 brevets déposés.

Le nombre de brevets déposés en Chine, en Allemagne et aux Etats-Unis depuis 2013

Les raisons de cette fulgurante avancée sont multiples. Bien évidemment, l’énorme puissance économique de la Chine n’est pas étrangère à cette augmentation des brevets. Mais cette avance vient également de son positionnement géographique privilégié, faisant de la Chine un endroit intéressant pour les multinationales, son énorme marché intérieur et son ancien statut d’atelier du monde, qu’elle perd petit à petit aux bénéfices de pays plus modestes, comme la Thaïlande ou le Vietnam. La Chine attire, et surtout, tire son épingle du jeu face à la concurrence, et impose ses innovations sur le marché mondial.

Le gouvernement Chinois a mis en place un plan gouvernemental, façon FrenchTech, intitulé « Made in China 2025 », qui favorise à dessein le secteur de l’Industrie 4.0 chinoise. Un plan qui consiste en des aides financières et logistiques pour les entreprises et start-ups chinoises, ainsi que les encourager à présenter leurs projets à l’international et mettre leurs créations à l’épreuve des standards des autres grandes puissances et de s’extraire du marché national.

Parmis les dépôts de brevets majeurs, on retrouve de grandes entreprises commeHuawei, ZTE et les prestigieuses universités chinoises de Shanghai, Huazhong et Chongqing

…mais peine à concrétiser ses projets

Toutefois, l’étude de Fraunhofer révèle que seuls 35% des brevets déposés par la Chine remplissent les critères pour être officiellement brevetés. Sur les 2541 brevets déposés en 2014, il n’y en aurait que 515 pouvant acquérir le titre de brevet officiel. A titre de comparaison, les Etats-Unis ont plus de 1467 brevets approuvés. Encore des efforts à faire pour la Chine, mais les initiatives se révéleront probablement payantes sur le long terme. A suivre, donc.

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Analysis of INDUSTRY 4.0 in China

Lien avec la présentation Powerpoint de Fraunhofer, Université de Stuttgart, non daté (2015 ?)

6) LE CeBIT (Hanovre)

Centrum für Büroautomation, Informationstechnologie und Telekommunikation,

Salon des technologies de l’information et de la bureautique

Cebit 2014 : le Royaume-Uni et l’Allemagne ensemble sur la 5G

Source : site Silicon, David Feugey, 10 mars 2014

http://www.silicon.fr/cebit-royaume-uni-allemagne-ensemble-5g-93153.html#Xd1VKbL3iWP4ysqF.99

C’est dans le cadre de la session inaugurale du CeBIT de 2014 de Hanovre (Allemagne) que David Cameron, Premier ministre du Royaume-Uni, s’est exprimé sur le futur des technologies de téléphonie sans fil.

David Cameron a exprimé la volonté de son gouvernement de travailler main dans la main avec l’Allemagne dans le cadre de la mise au point de la 5G (en télécommunications, 5G est la cinquième génération de standards pour la téléphonie mobile, faisant suite à la 4G). Première mise en pratique de cet accord, une collaboration entre l’Université de Dresde, La King’s College University de Londres et l’Université de Surrey, située au sud de l’Angleterre.

Il est à noter que la Chancelière allemande Angela Merkel était présente aux côtés de David Cameron. Cette dernière a insisté sur l’importance de renforcer les règles européennes portant sur la protection des données personnelles.

La technologie 5G pourrait permettre des débits de télécommunication mobile, de plusieurs gigabits de données par seconde, soit jusqu’à 1 000 fois plus rapides que les réseaux mobiles en 2010 et jusqu’à 100 fois plus rapide que la 4G à l’horizon 2020.

Ces débits de données sont susceptibles de répondre à la demande croissante de données avec l’essor des smartphones et objets communicants, connectés en réseau. Ce type de réseau devrait favoriser le cloud computing, l’intégration et l’interopérabilité d’objets communicants et de smartgrids et autres réseaux dits intelligents, dans un environnement domotisé et une « ville intelligente ». Cela pourrait également développer l’imagerie 3D ou holographique, le datamining, la gestion du big data et du tout-internet « Internet of Everything » (expression évoquant un monde où tous les ordinateurs et périphériques pourraient communiquer entre eux). D’autres applications concernent les jeux interactifs et multijoueurs complexes, la traduction automatique et assistée instantanée

Efforts renforcés dans l’Internet des objets

Mais ce n’est pas tout. Le Premier ministre anglais a également dévoilé que son gouvernement renforcerait la recherche dans le secteur de l’Internet des objets. Le programme initial de 28 millions de livres sterling (environ 33,6 millions d’euros) est ainsi porté à 73 millions de livres sterling (soit près de 87,7 millions d’euros).

« Nous sommes à la veille d’une nouvelle révolution industrielle et je veux que le Royaume-Uni et l’Allemagne la conduisent », a déclaré David Cameron sur la scène du CeBIT.

Avec ses quelque 3 400 exposants et 210 000 visiteurs, le CeBIT peut se targuer d’être le plus grand salon mondial des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

100% dédiée aux professionnels, c’est sous le leitmotiv « d!conomy, l’économie digitale » que se prépare la prochaine édition de cette manifestation qui se déroulera du 16 au 20 mars 2015 à Hanovre, en Allemagne. Les grandes tendances de cette édition : Mobile, Social, Big Data, Cloud ou encore Security. Venez rencontrer les grands acteurs du secteur sur cet événement incontournable et découvrez les dernières innovations de la Chine, pays partenaire du CeBIT 2015. Les start-ups seront également particulièrement à l’honneur lors de cette prochaine édition grâce à un hall dédié et une offre spéciale mise en place avec Business France dans le cadre de l’initiative French Tech. Le concours CODE_n, quant à lui, récompensera les jeunes pousses les plus novatrices dans le domaine de l’internet des objets. Nouveautés, plateformes d’échanges, conférences et animations variées autour de l’IT, le CeBIT n’attend plus que vous !

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Cebit 2015, l’édition marquée par la Chine et l’industrie 4.0

Hanovre accueille du 16 au 20 mars 2015 le CeBIT, le plus grand salon pour les technologies de l’information au monde. Ce salon de l’informatique, qui se tient depuis 1986 est le plus grand au monde, avant le CES de Las Vegas. L’édition 2015 est marquée par la Chine et l’industrie 4.0, concept où l’Allemagne est en pointe. La présence chinoise est forte, avec 600 entreprises, soit près de 20% des exposants, dans les domaines tels que :  Big Data and Analytics, Cloud-Applications, Mobile, Social Business, IT security and Internet of Things. Côté Chine, Jack Ma, le patron d’Alibaba, a ouvert le salon aux côtés d’Angela Merkel. Lei Jun, co-fondateur de Xiaomi, prendra la parole le lendemain.

Face à la concurrence du CES de Las Vegas, le CeBIT s’est recentré sur des thématiques B2B, comme l’industrie 4.0, la sécurité et les ERP (« Enterprise Resource Planning », Planification des ressources de l’entreprise).

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CeBIT 2015 –  Des annonces tentaculaires pour Huawei mettent la Chine sur le podium

Huawei est à Hanovre, en Allemagne du 16 au 20 mars 2015, à l’occasion du CeBIT 2015, ciblé autour du thème de la transformation digitale. Le CeBit ? C’est le plus grand événement autour de la bureautique et des technologies de l’information, un salon de deux ans plus âgé que la marque chinoise Huawei, fondée en 1988 et se tenant au parc des expositions de Hanovre. L’occasion pour la marque d’annoncer ses dernières innovations. 

Des avancées en matière d’industrie 4.0

Huawei participe à l’occasion du salon à plusieurs événements sur le thème « Innovative ICT to Build a Better Connected World » (Les innovations en matière d’Informations et de Technologies de la Communication pour construire un monde meilleur). Huawei dispose non pas d’un mais de deux halls pour présenter ses produits et solutions IT. C’est tout le portfolio de la marque chinoise qui sera présenté, en plus de nouveautés. En l’espace de deux jours, plusieurs annonces ont été faites :

– Une coopération avec SAP, premier éditeur de logiciels en Europe, autour des innovations IoT pour étendre le marché en Chine, à Shenzen, siège social de Huawei, et à Walldorf en Allemagne, siège social de SAP. Le but : fournir de nouvelles solutions marketing et faire avancer la recherche autour de l’Internet des Objets.

– Cette signature est loin d’être la seule, Huawei a prévu un plan massif de partenariats signés « en direct » avec 35 partenaires, dont SAP, mais également Hexagon, IBM, Sobey, Honeywell, mais également des partenaires dans les télécoms tels que Vodafone et Deutsche Telekom. D’autres partenariats seront noués à l’occasion du CeBIT autour de l’Industrie 4.0 avec des infrastructures IT, de cloud computing, et bien d’autres.

– Huawei fera la démonstration de six produits clés et de sept solutions clés dans le domaine des transports, de l’énergie et de la finance avec notamment des projets de Smart cities, de collaborations autour de systèmes Agile, et de Cloud Data Centers.

La quatrième révolution sera industrielle, selon Huawei

Le gouvernement allemand a profité de l’occasion de ce salon pour mettre en avant des stratégies high-tech afin de promouvoir le développement des infrastructures liées aux technologies du numérique et de la croissance économique. M.Yan Lida, le Président du Groupe Huawei dans une conférence intitulée : « Les TIC permettent une nouvelle révolution industrielle » (TIC : Technologies de l’Information et de la Communication) a affirmé : « Le développement des technologies innovantes incluant le haut débit mobile, le SDN, le cloud computing, le Big Data et l’Internet des Objets permet de transformer les industries traditionnelles, déclenchant ainsi la quatrième révolution industrielle. L’Industrie 4.0 nécessite de nouvelles infrastructures de TIC fondées sur des réseaux plus intelligents et mieux connectés. »

Une image de marque, mais pas que…

Bref, un salon largement trusté par la présence de Huawei, déjà massivement implanté lors du Mobile World Congress à Barcelone avec plusieurs stands dont un village VIP entier intégré dans un des halls. Pour rappel, Huawei, c’est 170 000 employés dans le monde, une implantation dans plus de 170 pays et régions.

En France, son image a été sévèrement ternie par la diffusion en novembre 2014 du documentaire Cash Investigation, présenté par Elise Lucet, pour France 2, révélant le travail d’enfants dans les usines de fabrication de smartphones en Chine. Elise Lucet avait alors interpellé lors des assises organisées par le magazine « L’Usine Nouvelle », François Quentin, le Président du Conseil d’Administration de Huawei France, lui tendant des clichés d’une jeune chinoise de treize ans travaillant dans une des usines sous-traitantes du groupe. François Quentin s’était effacé rapidement, ne souhaitant pas répondre aux questions de la journaliste. Il avait ensuite réagi vivement sur les réseaux sociaux, menaçant la journaliste : « J’ai activé tous mes réseaux et Madame Lucet n’aura plus aucun grand patron en interview, sauf ceux qui veulent des sensations extrêmes ou des cours de Media Training !» avant de regretter ses propos et de les corriger sur Twitter. Le rappel est à l’ordre du jour car le documentaire a été rediffusé le 16 mars 2015 sur France 2, premier jour du CeBIT 2015.

Aujourd’hui, il ne fait aucun doute que la marque chinoise n’a pas tremblé sur son socle et poursuit son avancée sur le marché, étendant ses voiles et diversifiant ses secteurs d’activité, afin de s’instaurer comme un acteur majeur de la transformation digitale. 

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« Industrie 4.0 » : Will German Technology Help China Catch Up with the West ? 

Source : Jost Wübbeke and Björn Conrad, Mercator Institute for China Studies, China Monitor, 14 avril 2015.

http://www.merics.org/fileadmin/templates/download/china-monitor/China_Monitor_No_23_en.pdf

Road map for tomorrow’s industry. Germany is China’s preferred partner. Intensified co-operation coupled with great risks.

MAIN FINDINGS AND CONCLUSIONS

  • · First we saw the advent of the steam engine, then the assembly line, followed by industrial robots. Now, intelligent manufacturing is heralding the beginning of the fourth industrial revolution. The rise and fall of enterprises and entire national economies will hinge on making ‘intelligent factories’ a reality.
  • · China is absolutely determined to jump on this bandwagon. There is no time to spare: increases in wages portend the end of the low-wage era. China wants to utilise digitisation to enhance efficiency and quality and to draw level with leading industrialised nations.
  • · Germany is China’s preferred partner : the German concept of ‘Industrie 4.0’ serves as a guideline for the Chinese government. Germany has the advanced technology needed for ‘Industrie 4.0’. Demand from China offers German sellers unique sales opportunities. The time window is limited, though, as German firms are likely to be edged out as soon as Chinese companies close the technology gap.
  • · Germany’s co-operation with China will strengthen Chinese competitors. In general, it will take decades for China to draw up with Germany. However, several large Chinese corporations (Sany, Haier, etc.) will jump forward with the aid of ‘Industrie 4.0’. Chinese industry will quickly become digitised in any event – if not with German assistance, then with products made by other international competitors.
  • · The greatest danger to co-operation with China is the loss of sensitive data in China. State data control and its use as an instrument of protectionist industrial policy are destroying the foundation for working together. Under such circumstances, exchanging data with Chinese partners and suppliers is virtually unthinkable.
  • · Data security in China cannot be universally guaranteed. Specific co-operation between Chinese and German companies may offer a way out. Together, the partners would need to find a way for protecting their joint technological advances towards the outside while fairly sharing the associated returns on the inside. German companies must define clear terms and conditions for these partnerships.
  • · German market leaders (SAP, Siemens) should first test the market. They have the capacity to monitor risks more closely than smaller companies. On the other hand, for medium-sized companies experiencing problems in protecting their technology, the loss of know-how can quickly become a threat to their very survival.
  • · Co-operative pilot projects will shed light on the opportunities and limits imposed by in-depth co-operation and reveal starting points for political support. This should serve as the basis for a co-ordinated strategy pursued by both German politics and industry.

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Chinese investment into Europe hits record high in 2014

Source : Dr. Thomas Gilles, Danian Zhang, Baker & McKenzie, 11 February 2015

http://www.bakermckenzie.com/fr/news/Chinese-investment-into-Europe-hits-record-high-in-2014-02-11-2015/

 How the Chinese are investing in the European Union, EU

Over the last decade the majority of Chinese firms have grown their EU market presence through greenfield projects and expansions (69% of all deals). However, the bulk of investment value can be attributed to acquisitions (86% of total value), as these transactions are generally more capital-intensive than greenfield projects and expansions.

In the last three years the average value of greenfield projects has been growing. Previously consisting mostly of offices and smaller administrative operations, Chinese firms have begun to invest in greenfield projects with significant capital expenditure, including R&D centers in Scandinavia, food processing facilities in France, real estate developments in Britain, and machinery production in Germany.  Firms have also ramped up spending on the expansion of existing facilities in Europe including chemical plants, warehouses, and other transportation infrastructure.

The composition of M&A (Merger and Acquisition) activity has also changed substantially since 2011. One important trend is the growing importance of small and medium-sized M&A deals, often undertaken by financial investors. While megadeals north of $1 billion still dominate total inbound Chinese investment, small deals (below $100 million) and middle-market transactions (between $100 million and $1 billion) have grown particularly strongly since 2011. More importantly, they are less prone to annual fluctuations than large-scale transactions and provide another confirmation of the structural expansion of China’s private sector in Europe.

Thomas Gilles explains, « The rise of private equity funds and other financial investors in the Chinese outward investment space is driving a change in investment strategy from full to part ownership, as well as the realization that minority stakes can often help to preserve and create value for less experienced Chinese investors. »

Countries of choice : investing for the long term

Since the turn of the century the four countries which have attracted the most Chinese investment are the United Kingdom ($16bn), Germany ($8.4bn), France ($8bn) and Portugal ($6.7bn) followed by Italy ($5.6bn), The Netherlands ($4bn), Hungary ($2.6bn), Sweden ($2bn), Spain ($1.5bn) and Belgium ($1.2bn).

While 70% of the investment over the last decade has gone to those economies which emerged relatively unscathed from the crisis, the last three years have also seen significant Chinese interest in the privatization of state-related industries such as utilities or logistics in countries including Portugal, Italy and Spain.

« Chinese investors are clearly taking opportunities when they arise in markets going through difficult times but they also see great benefit in investing in more stable countries, where there are strong existing economic ties to China through trade and tourism », said Danian Zhang, Chief Representative of Baker & McKenzie’s Shanghai office. « They are making a long-term bet on the European economy. »

 Sector spread evolving and maturing

Chinese investments in the EU are spread across a wide range of sectors. For the entire period of 2000-2014, the top recipients of Chinese capital were energy ($17bn), automotive ($7.7bn), agriculture ($6.9bn), real estate ($6.4bn), industrial equipment ($5.3bn), and information and communications technology ($3.5 bn).

Toby Clark, Head of Investment Banking at CICC Europe, explains, « The mix of industries Chinese investors are interested in has shifted rapidly, reflecting the changing position of Chinese firms in global value chains and the evolution of China’s policy framework for outbound FDI. »

Prior to 2011, EU market entry was primarily motivated by trade facilitation considerations and the desire to access technology in sectors such as automotive and industrial equipment. In 2011-2012, the drive to technology and other competitiveness-enhancing assets increased, but energy and materials became the major drivers of investment activity as state-owned firms were seizing opportunities to buy into European mining firms, energy assets and utilities. In 2011 and 2012, Chinese firms spent a combined $11bn on fossil fuel, renewable energy, and utility assets in Europe.

This changed radically in 2013 and 2014 as Chinese investment in energy assets collapsed to $5 billion for both years combined as the appetite of state-owned firms for foreign energy assets declined and sweeping changes to the resource-intensive growth model, and renewable energy projects became less attractive due to cuts in feed-in tariffs in many European economies.

On the upside, commercial real estate has made up for some of the declining energy investment. From virtually zero before 2013, Chinese investment in European commercial real estate surged to $2.8bn in 2013 and $3bn in 2014, not including future development costs. A downturn in the Chinese domestic market in 2013 and 2014, and the boom in the overseas Chinese population during the same period – tourists, student, and emigrants – were the major drivers for outbound real estate FDI.  Policy liberalization for outward investment by institutional investors such as sovereign wealth funds and insurance companies also contributed to greater real estate investment.

Other industries that have exhibited above-trend growth in 2014 compared to previous years are finance and business services, agriculture and food, and transportation and infrastructure. Finance and business services in the EU received over $2bn investment, mostly in the last two years, driven by financial liberalization in China and new business opportunities related to the internationalization of the Chinese currency, the renminbi (RMB). Though starting from a small base number, investments in food more than quintupled in the last three years, with several large acquisitions motivated by the desire to acquire know-how, technology, and brands to feed the fast growing food market in China. Investments in transportation and infrastructure also reached more than $2.4bn through the end of 2014. The uptick in commercial airline and port services investments was fueled by increasing Chinese tourism, trade, and business activities in Europe.

 What next ?

While investment into the EU reached new heights in 2014, most observers would agree that Chinese investment still has plenty of room to grow further. Both the commercial and political reality support a positive outlook on sustaining elevated levels of Chinese investment in coming years.

The trend is already continuing into 2015, with Chinese investors acquiring well known leisure brands Club Med and Louvre Hotels Group for $4.3bn and $1.5bn respectively.

Danian Zhang comments, « The most important driver of past outbound investment activity was the rapid change in China’s domestic economy.  While China has made progress in adjusting its growth model in recent years, the most profound reforms are yet to come, and will spur outbound investment in assets that the EU has plenty of, like brands and technology.

Thomas Gilles concludes, « There are of course upside and downside risks. Structural reform in the EU, a return to modest economic growth and an end to the excesses of political instability would help even further. A more substantial downturn in the Chinese economy might also impact the economic and political willingness to invest overseas. But we remain bullish that the next decade will see a further expansion in Chinese investment into the EU. »

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