Après le mouvement des Tournesols à Taïwan et le mouvement des parapluies à Hong Kong en 2014, la « résistance » au « dogme » de la Chine unique a pris durant l’année 2016 une nouvelle dimension non plus simplement sociale mais véritablement politique avec l’élection du New Power Party à Taïwan et des élus indépendantistes à Hong Kong. Quelles sont les chances de convergence pour ces deux mouvements de résistance à l’emprise impériale de la Chine populaire ? Quels appuis peuvent-ils recevoir dans leur volonté de proposer un mode de gouvernance plus démocratique au sein du monde chinois ?
FAITS
L’année 2014 fut celle de l’émergence, dans le monde sinophone, d’un mouvement de protestation contre le mode de gouvernement « néo-impérial » de la Chine populaire marqué par :
la révolte étudiante des Tournesols à Taïwan de mars-avril 2014, dirigée notamment contre l’emprise économique de la Chine sur le pays et le mode de ratification peu démocratique de « l’Accord commercial sur les services entre les deux rives » (CSSTA)?
le mouvement social Occupy Central de juin 2014, dirigés notamment contre le mode de scrutin du chef de l’exécutif de Hong Kong en 2017.
L’année 2016 fut celle de la […]
Jean-Yves Heurtebise, Asie21
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Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°102 janvier 2017