Un quart de siècle après la dislocation de l’Union soviétique, le groupe Asie21 se penche sur les cinq États qui, au centre du continent, sont nés à cette occasion. Il dresse le bilan de ces deux décennies et demie, et envisage les perspectives d’avenir de chacun d’entre eux. Cinquième étape de ce périple : le Kazakhstan. Le plus vaste, le plus riche en ressources, le plus dynamique aussi sur la scène internationale, le plus proche géopolitiquement de la Russie voisine pourtant. Mais aussi le dernier à être encore dirigé, de façon très autoritaire, par le père de son indépendance. Dont la succession, pas préparée pour l’instant, éveille les inquiétudes.
FAITS
• Le 12 avril 2017, un article signé par le président Nursultan Nazarbaev a annoncé que le Kazakhstan entamait la transition vers l’alphabet latin, d’ici à 2025. Il ne s’agit pas d’un retour aux origines pour le pays, malgré une courte période d’alphabet latin partiel durant l’Entre-deux-guerres. Avant 1917, seuls avaient cours l’écriture arabe et l’alphabet cyrillique. Ce dernier resta l’unique graphie à partir de 1940.
• Du 10 juin au 10 septembre 2017, le Kazakhstan accueillera à Astana, sa capitale, l’Exposition internationale annuelle, sur le thème de l’énergie du futur. Une centaine d’États y seront représentés, et l’événement devrait accueillir plus de cinq millions de visiteurs. Il est la démonstration que le pays est désormais fortement intégré dans l’évolution économique du monde. […]
Patrick Dombrowsky, Asie21
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°106 mai 2017