En janvier 2016, un fonds d’investissement chinois s’installait à Londres pour susciter les start-up technologiques nécessaires aux besoins d’innovation de la nouvelle économie chinoise. Pour leur part, les universités chinoises sont priées d’essaimer à l’étranger pour former l’expertise qui leur sera indispensable. Après une implantation en Malaisie (université de Xiamen), le département de gestion de l’université de Pékin, la HSBC Shenzhen Business School, va ouvrir en 2018 un enseignement de 3e cycle en finance, gestion et économie dans un manoir proche d’Oxford.
FAITS
Au QS TopUniversity Ranking 2016-17 : Tsinghua, la première chinoise sur la liste ne se classe qu’au 24e rang.
Dans le top-100 :
Chine : 4 / Japon : 5 / Corée du Sud : 4.
Le premier campus construit outre-mer par une université chinoise, celle de Xiamen – 451e rang –, a ouvert ses portes en Malaisie en février 2016 dans l’État de Selangor, à environ 45 km de Kuala Lumpur. L’idée avait été lancée par le président Xi Jinping lors d’une visite en Malaisie en octobre 2013, en marge d’une tournée promotionnelle des Routes de la soie. Fin avril 2017, près de 2 000 étudiants, dont 44 % en provenance de Chine, y auront été inscrits, six fois plus que l’année précédente. La capacité maximale étant de 10 000 étudiants, la prévision pour 2020 porte sur 5 000 étudiants, venant de Chine, Malaisie et autres pays de l’ASEAN. À l’exception des études chinoises et de la médecine traditionnelle chinoise, l’enseignement se fait en anglais. […]
Rémi Perelman, Asie21
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°107 juin 2017
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Voir également : Asie21 n°92 février 2016, « Pékin achète sa technologie 4.0 en Europe »