L’attentat-suicide extrêmement violent (plus de 150 morts) qui a frappé le quartier des ambassades de Kaboul, le 31 mai 2017, marque trois tournants majeurs dans le cycle de violences que connaît sans discontinuer l’Afghanistan. Tous trois sont porteurs de risques lourds de conséquences.
C’est la zone la plus protégée de la capitale afghane qui a été touchée, malgré les réseaux extrêmement denses de protections qui y sont déployés. Cela prouve une nouvelle fois la difficulté de se protéger contre une menace portée par des adversaires prêts à aller jusqu’au sacrifice de leur vie. Cela prouve aussi que même au centre du pouvoir, des complicités sont toujours achetables par les mouvements factieux. Ce qui fragilise l’ensemble des institutions du pays. […]
Patrick Dombrowsky, Asie21
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°107 juin 2017
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