On the 5th of August 2017, the ministers of foreign affairs of the Association of South-East Nations (ASEAN), in the frame of the first of their yearly meetings, gathered in Manila, Manila holding the presidency of the Association this year. One of the main purpose, among other important ones, of the meeting was to elaborate the project of a framework for the future consultations, before negotiations, for a code of conduct (COC) of the parties in the South China Sea (SCS). The project was to be discussed the following day with Wang Yi, the Chinese minister of foreign affairs. After strong discussions the two parties reached an agreement on a framework from which the consultations for a COC shall start in November, at Clark, Pampanga province, in the Philippines. It will happen on the occasion of the second ASEAN and China foreign affairs ministers’ meeting of year 2017.
Mois : août 2017
Quand la Chine construit des chemins de fer en Afrique : le précédent du Tazara
En 2017, deux lignes de chemin de fer construites et financées par la Chine ont été mises en service en Afrique subsaharienne. La première (750 km) relie Addis Abeba à Djibouti où Pékin vient d’inaugurer sa première base militaire, et la seconde (477 km) joint Mombasa depuis Nairobi. Ces lignes remplacent celles construites par la France et l’Angleterre. Elles s’ajoutent à trois autres achevées depuis 2014 : Khartoum-Port Soudan (780 km) et Abuja-Kaduna (180 km) au Nigeria. En moins de dix ans, la Chine a ainsi ajouté 2200 aux 55 000 kilomètres du réseau ferroviaire africain. Cette fièvre du train surprend. Elle a pourtant un antécédent : au début des années soixante-dix, la Chine a construit une ligne de 1860 kilomètres reliant Dar es-Salam en Tanzanie à Kapiri Mposhi en Zambie proche de la Copper Belt. Le « Tazara » qui demeure à ce jour en Afrique le plus grand projet de la Chine fut sa première grande manifestation sur le continent noir.