Le 19e congrès du Parti communiste chinois (CPCC) a reconduit le mandat du président Xi Jinping jusqu’en 2022, avec la possibilité de renforcer son pouvoir sur le Parti et sur les forces armées.
FAITS
Au cours des 5 années passées, la poursuite de la croissance économique et les résultats d’une diplomatie très active ont conforté le nationalisme d’une bonne partie de la population, dont le ressentiment latent et souvent caché peut se manifester aisément contre l’extérieur.
L’information, l’enseignement, la justice, les forces armées, la police, sont au service exclusif du PCC et de son dirigeant n°1, lequel a repris en main un pays et une population en marche vers le « rêve chinois ». Les espoirs de réformes politiques telles qu’elles avaient été attendues avant le 18e congrès (2012) sont les souvenirs lointains d’une grande illusion.
Le régime est ouvertement devenu une dictature. Le président Xi Jinping a renforcé sa garde rapprochée aux niveaux :
- du bureau politique (BP) et de son comité permanent (CPBP),
- du Comité central,
- de la direction de l’armée (Commission militaire centrale),
en attendant que l’Assemblée nationale populaire confirme au printemps prochain un dispositif de même obédience, chef d’État, premier ministre et gouvernement.
La fusion parti-armée fait […]
Michel Jan, Asie21
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°112 décembre 2017
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