La réélection facile en tant que député du fils du président turkmène, et sa nomination immédiate à un poste ministériel de haut niveau semblent amorcer une évolution dynastique dans le plus secret des États centrasiatiques. Mais bien des obstacles peuvent mettre fin à ce scénario sans doute trop prévisible.
FAITS
Le 25 mars 2017, ont eu lieu des élections législatives au Turkménistan. Leur résultat fut sans surprise, avec une participation affichée de 91 % des électeurs et en l’absence de tout mouvement d’opposition dans le pays. Pour la forme, la pluralité des candidatures a été pratiquée (284 candidats se disputant les 125 sièges du parlement), mais leur engagement en faveur du gouvernement en place était unanime.
Plus que le résultat, c’est l’émergence politique du fils du président Berdymoukhamedov qui constitue l’intérêt essentiel de ce scrutin. Quelques jours après le scrutin, où il a été réélu député sans difficulté, Serdar Berdymoukhamedov (âgé de seulement 36 ans) a été nommé vice-ministre des Affaires étrangères, justifiant ainsi sa participation récente au sein de plusieurs délégations turkmènes à l’étranger. Cette promotion annonce peut-être […]
Patrick Dombrowsky, Asie21
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°116 avril 2018