La Cour suprême entend lutter contre les accusations abusives de blasphème, ce que souhaite aussi l’exécutif mais les mouvements islamistes radicaux n’abandonnent pas leur revendication de punir les accusés, même si ceux-ci le sont à tort. Le bras de fer entre le gouvernement et les extrémistes demeurent.
The Supreme court wants to throw away the abusive accusations of blasphemy, just like the executive but the radical islamist movements do not give up their revendication to punish the accused, even if they are not culprit. The opposition between the government and the extremists goes on.
FAITS
Le 29 janvier 2019, la Cour suprême a confirmé le jugement qu’elle avait émis le 31 octobre 2018. La chrétienne accusée à tort de blasphème est définitivement disculpée. Déclarée innocente, elle est libre mais les extrémistes islamistes continuent d’exiger sa pendaison. Les juges qui ont prononcé le jugement et l’avocat qui a défendu la cause de la chrétienne sont aussi menacés de mort.
Alain Lamballe, Asie2
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°125 février 2019
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