La Nouvelle-Calédonie détient 25 % des ressources planétaires de nickel et près de 8 % des réserves mondiales1 estimées (US Geological Survey). Ce qui la place, pour ces dernières, en 4e position après l’Australie (24 %), le Brésil (15 %) et la Russie (9 %). Les sites miniers calédoniens sont reconnus comme étant de qualité exceptionnelle et les plus prometteurs au monde.
La Nouvelle-Calédonie est classée au 5e rang des producteurs mondiaux de nickel avec une production métallurgique2 de 110 600 tonnes de nickel contenu (2017). Le minerai de nickel, une fois extrait, est traité et transformé sur trois sites métallurgiques en Nouvelle-Calédonie : Nouméa, Koniambo (nord) et Goro (sud). Sont présents, pour l’exploitation de ces sites, les groupes :
- français ERAMET,
- brésilien VALE,
- anglo-suisse GLENCORE
Deux autres sites métallurgiques offshore ont été ouverts :
- le premier (2008), à Gwangyang en Corée du Sud, est détenu par une coentreprise formée par la SMPS (51 %) et le groupe coréen POSCO (49 %) ;
- pour le second, en Chine, la SMPS est entrée, en 2018, à hauteur de 51 % dans le capital d’une usine de la Yangzhou Yichuan Nickel Industry, avec l’engagement de lui fournir annuellement 600 000 tonnes de nickel. À noter que la SMPS, actionnaire majoritaire de l’usine du nord en Nouvelle-Calédonie, est détenue à 85 % par la Province Nord (à majorité FLNKS /UNI).
La quasi-totalité de la production[…]
Stéphane Brault, auteur invité Asie21
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°126 mars 2019
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