Annoncé à grand bruit, le sauvetage de la partie septentrionale de l’Aral ne doit pas faire croire que les tensions hydriques sont résolues dans le vaste espace centrasiatique. Les menaces demeurent.
Loudly trumpeted, the rescue of the northern part of the Aral should not make one believe that water tensions have now been resolved in the vast Central Asian space. The threats remain.
FAITS
Depuis quelques mois, le discours se veut résolument optimiste : le plus grand drame environnemental concernant la ressource en eau de l’Asie centrale semble en voie d’amélioration : la partie septentrionale de l’Aral, sur le territoire du Kazakhstan, a regagné 30 % de sa surface et 18 % de son volume.
La nouvelle se veut porteuse d’espoir au moment où grandissent les tensions autour de la ressource aquatique, notamment entre Ouzbékistan et Turkménistan mais aussi dans les montagnes d’amont entre Kirghizstan et Tadjikistan. […]
Patrick Dombrowsky, Asie21
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°128 mai 2019
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Lire également : Cf. Asie21 n° 105 avril 2017 : L’eau de la discorde