Aux avant-postes de la lutte contre le réchauffement climatique, les pays du Pacifique veulent faire bouger les lignes. Il en va de leur survie. La coopération internationale sera toujours de mise dans la zone mais avec un engagement plus marqué des États océaniens.
FAITS
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a entrepris mi-mai une tournée dans le Pacifique sur le thème de l’urgence climatique. Un sommet sur le climat se tiendra à New-York en septembre 2019.
En visite en Nouvelle-Zélande, aux Fidji, à Tuvalu et au Vanuatu, Antonio Guterres a rappelé que « les îles du Pacifique sont parmi les plus touchées par le réchauffement climatique alors que leur part dans les émissions de gaz à effet de serre est minime et qu’elles se sont mobilisées très tôt pour les réduire. Aussi, leur reconnaît-il « une autorité morale unique pour demander des solutions face aux défis lancés par le réchauffement climatique ».
Un compte rendu des travaux1 de la NASUS , publié le 20 mai 2019, démontre que d’ici 2100 une augmentation de la température de 5° C – tout à fait plausible si aucun fléchissement de la trajectoire actuelle des rejets de gaz à effet de serre n’est enregistré – entraînerait, dans un scénario pessimiste, une hausse du niveau des océans de 2,38 m. Le point culminant de l’archipel des Tuvalu se situe à 5 mètres au-dessus des vagues…
Les îles du Pacifique sont très vulnérables aux effets du réchauffement climatique. À l’érosion côtière s’ajoutent :
- la salinisation des nappes phréatiques,
- l’acidification des océans,
- une […]
Stéphane Brault, auteur invité Asie21
Encadré 1 L’accord FRANZ : un modèle exemplaire d’intégration régionale
Encadré 2 La France en pointe dans la réflexion sur le lien défense-climat
Encadré 3 L’Australie se mobilise en faveur du climat
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°129 juin 2019
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Lire également : Asie21 n°121 octobre 2018 : Pacifique, changement climatique, la Déclaration de Boe, de Rémi Perelman.