Faussement comprise comme une nouvelle foucade d’un président américain décidément imprévisible, la rupture des pourparlers politiques entre Américains et islamistes radicaux afghans fait naître une nouvelle période d’incertitude dans le pays qui est à la veille d’une élection présidentielle elle-même porteuse de risques.
FAITS
Les mois d’été ont été marqués par une résurgence des inquiétudes sur la situation en Afghanistan. Les attentats y deviennent de plus en plus nombreux, notamment à Kaboul même. Au point qu’ils ont interrompu le processus diplomatique qui existait entre les États-Unis et la mouvance dite des taleban. La présidence américaine a en effet annoncé le 7 septembre 2019 qu’elle annulait le sommet de négociations programmé pour le lendemain sur le sol américain, à Camp David.
Les taleban ont aussitôt riposté en confirmant leur volonté de perturber le déroulement des élections présidentielles, pour le moment prévues le 28 septembre 2019. De son côté, le gouvernement afghan s’est réjoui de cette interruption de négociations dont il était exclu. […]
Patrick Dombrowsky, Asie21
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°131 septembre 2019
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