Élu sur un programme de lutte contre la corruption et de revitalisation de l’économie, John Magufuli conduit depuis 2015 une politique nationaliste construite autour de la renégociation des grands contrats internationaux conclus sous le mandat de son prédécesseur, Jakaya Kikwete, et d’un interventionnisme brutal dans la vie économique nationale.
Si le premier aspect de cette politique n’est pas sans rappeler les orientations initiales des présidents Maithripala Sirisena, à Sri Lanka, et Ibrahim Mohammed Solih, aux Maldives1, la stratégie d’ensemble marque une rupture avec l’attitude traditionnellement accueillante de la Tanzanie envers les investisseurs étrangers.
Conséquence : de nombreuses entreprises occidentales ont quitté le pays, conduisant l’administration du président Magufuli à se tourner vers la Chine et son Initiative Ceinture et Route (ICR) pour assurer le redressement économique national. Or, les relations entre Dodoma et les sociétés chinoises […]
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°133 novembre 2019
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