La note verbale commune adressée à l’ONU le 16 septembre 2020 par l’Allemagne, la France et le Royaume uni, pour défendre l’intégrité du droit de la mer en mer de Chine du Sud, a été saluée par la presse du monde libre comme un acte de courage des trois grands européens face au refus insistant de Pékin de se conformer au dit droit dans l’espace marin concerné. Cet élan d’enthousiasme a malheureusement conduit à une interprétation partiellement erronée de l’initiative européenne.
The verbal note conveyed to the United Nations on September 2020 the 16th by Germany, France, and the United Kingdom, in order to defend the integrity of the law of the Sea in the South China Sea, has been hailed by the free world’s press as an act of courage from the part of the three European bigs in front of Peking insistent refusal to abide by that law over the concerned area. That burst of enthusiasm has unfortunately lead to a partially distorted interpretation of the European initiative.
FAITS
Le 16 septembre 2020 l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont adressé une note verbale au Secrétaire général des Nations Unies pour officiellement présenter leur position commune face à la question devenue brûlante de la mer de Chine du Sud1. [•••]
Dans cette note, les trois :
- rappellent le « caractère universel » de la CNUDM* et « soulignent le nécessaire maintien de son intégrité » ;
- soulignent « l’importance de l’exercice sans entrave de la liberté en haute mer, en particulier la liberté de la navigation et de survol, et du droit de passage inoffensif » ;
- insistent sur le fait que les archipels
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°143/2020-10