Nouvelle-Zélande  : Un second mandat pour Jacinda Ardern

Jacinda Ardern, qui a remporté une belle victoire aux élections générales du 17 octobre, conserve son poste de Première ministre de Nouvelle-Zélande. Avec un second mandat qui démarre sous le signe de la covid-19, elle va devoir continuer à en protéger son pays et surtout à en maîtriser les impacts, en particulier sur le plan économique. Ce qui ne manquera pas de reposer la question de sa relation avec son premier partenaire commercial : la Chine.

FAITS

Le parti travailliste néo-zélandais a remporté les élections générales du 17 octobre 2020 avec 49,1% des suffrages exprimés, obtenant ainsi la majorité absolue au Parlement, 64 sièges sur 120. Le parti de Jacinda Ardern, qui a été reconduite au poste de Première ministre pour trois ans, peut désormais gouverner seul, sans coalition1 ; une première depuis la réforme du système électoral en 1996. 

Ce résultat doit beaucoup au charisme et à la forte réactivité de Jacinda Ardern. La Première ministre néo-zélandaise a bien su gérer les différentes crises qui ont secoué son premier mandat : l’attentat contre deux mosquées à Christchurch en mars 2019 (51 morts) et l’éruption volcanique de White Island en décembre de la même année (21 morts). Quant à sa lutte contre la pandémie de covid-19, elle a été saluée par l’Organisation mondiale de la santé(OMS)2. .

Le bilan de Jacinda Ardern reste toutefois contrasté dans des domaines où elle était très attendue : le social (logement, pauvreté infantile), l’environnement3 et l’économie. Conséquence de la pandémie, la Nouvelle-Zélande a enregistré au deuxième trimestre 2020 une chute de son PIB de 12,2 %. Il devrait reculer de  7,2 % en 2020 selon les prévisions du Fonds monétaire international (FMI).

                                

Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°144/2020-11

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