Nouvelle-Calédonie : Un territoire en crise

Crise sanitaire, économique, politique et sociale, la situation en Nouvelle-Calédonie se tend. Vient désormais s’ajouter une crise institutionnelle avec la chute du gouvernement. Un nouvel exécutif à majorité indépendantiste a été élu par le Congrès. Toutefois, il reste sans président faute d’entente dans cette majorité. Le 3e et dernier référendum approche. Le FLNKS donnera-t-il des preuves de sa capacité à gouverner et surtout à dialoguer, comme l’y invite l’État ? 

FAITS 

Le 2 février 2021 : le 16e gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, à majorité loyaliste, chute après la démission de ses cinq membres indépendantistes1, au motif d’une crise de confiance au sein de l’exécutif, notamment en ce qui concerne le projet de cession de l’usine du Sud. 

Le 17 février 2021 : les 11 membres du 17e gouvernement sont élus par le Congrès (au scrutin de liste proportionnel). Quatre proviennent de l’AEC*, trois de l’UC-FLNKS*, Nationalistes et Éveil océanien, trois de l’UNI-FLNKS* et un de Calédonie ensemble (loyaliste). Un siège de plus que prévu a été obtenu par l’UNI-FLNKS2 au détriment de l’UC-FLNKS qui a perdu celui qu’il devait attribuer à   l’Éveil océanien3. 

Deux candidats sont en lice pour la présidence du gouvernement : Samuel Hnepeune* pour l’UC-FLNKS et Louis Mapou* pour l’UNI-FLNKS. Á deux reprises, et faute de majorité parmi les membres du nouveau gouvernement, ni le président, ni le vice-président n’ont pu être désignés. L’ancien gouvernement continue donc d’expédier les affaires courantes. 

 

Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n° 149/2021-04

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Lire également : Asie21 n° 142/2020-09 Vers une majorité océanienne

 

 

 

 

 

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