Mai 2022 : la Péninsule Coréenne, partiellement dénucléarisée, a retrouvé une paix permanente. Une utopie ? Non ! L’issue possible de négociations que le président de la Corée du Sud, Moon Jae-in, veut voir engagées irréversiblement avant la fin de son mandat. Il s’est déjà assuré du soutien de la Chine, et il a convaincu Joe Biden de revenir sur ses réserves initiales, et de désigner un négociateur de haut niveau. Dans l’année qui vient tout va reposer sur Kim Jong-un, jusqu’ici dictateur habile, qui doit se révéler être un homme d’Etat. Après 70 ans d’enfermement il doit prendre le risque d’ouvrir la République populaire au monde.
May 2022 : the Korean peninsula, partly denuclearized, has found permanent peace. Utopia ? No, the possible outcome of negotiations the South Korean President Moon Jae-in wants to see irrevocably engaged before the end of his term. He has already secured China’s support, and convinced Joe Biden to reconsider his initial misgivings and appoint a high-level negotiator. In the year to come, everything depends on Kim Jong-un, so far a skilled dictator, who must appear as a statesman. After a seventy years long enclosure, he should risk to open the Popular Republic to the world.
FAITS
Le président de la Corée du Sud, brisant tous les tabous, relance les négociations de paix sur la péninsule coréenne lors d’une réunion de très haut niveau à Beijing le 10 avril 2021, à l’occasion d’un discours majeur ouvrant sa dernière année au pouvoir et enfin lors de la très importante rencontre le 21 mai avec le Président Joe Biden : un seul thème abordé, le retour à la paix : « le temps des longues délibérations s’achève, il est temps d’agir. » […]
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n° 151/2021-056