Une activité importante se déroule sur la côte est de Taïwan. Un conflit militaire en préparation sur ce côté est-il envisagé ?
La partie orientale de Taïwan est plus difficile à attaquer depuis le continent. Elle abrite de nombreuses bases militaires taïwanaises majeures, ce qui en fait l’un des éléments clef des plans d’invasion de l’APL. Dans un scénario1 de son rapport, l’APL n’évoque pas les éventuelles contre-attaques des États-Unis ou du Japon. Le rapport décrit des attaques de missiles balistiques visant à détruire les radars, les bases de missiles anti-aériens et les centres de commandement à travers l’île. Il mentionne le DF-16 – un missile balistique à courte portée que le système de bouclier antimissile taïwanais aurait du mal à intercepter. Les aéroports seraient temporairement neutralisés mais non détruits pour que les avions de l’APL puissent y atterrir. Des missiles seraient lancés depuis le Continent, mais aussi depuis des navires de guerre et des sous-marins pour bombarder intensivement les bases militaires, les arsenaux, les radars, les infrastructures de communication et les autoroutes de Taïwan. Puis il y aurait le débarquement amphibie des fusiliers marins de l’APL.
Cependant, l’augmentation de l’activité volcanique sur les fonds marins près d’Okinawa […]
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n° 152/2021-07
Lire également : Asie21 n° 150/2021-05 Taïwan – Chine – États-Unis : Les puces, pétrole du XXIe siècle. Chasse au trésor de la Chine et des États-Unis