Le XXIe sommet de l’Organisation de Coopération de Shanghai a certes augmenté le positionnement de ce groupe comme alternative géopolitique aux États-Unis, mais il ne résout pas la question existentielle d’une organisation qui est victime de l’abondance de grandes puissances (forcément rivales) en son sein.
FAITS
Le 17 septembre 2021 a eu lieu à Douchanbe, capitale du Tadjikistan, le vingt-et-unième sommet des chefs d’État de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), dont quelques-uns (notamment les présidents russe et chinois) intervenaient par visioconférence. Juste après le retour au pouvoir des talêban en Afghanistan (pays observateur de l’OCS), dont finalement seul le Président du pays hôte s’est inquiété, le sommet n’a pas apporté d’évolutions géopolitiques majeures de prime abord, mais il a affirmé vouloir ancrer l’organisation dans le paysage multilatéral asiatique. […]
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n° 154/2021-10