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Alors que Taïwan, à l’instar de la France, est entrée en période électorale (2022 : élections municipales, 2024 : élections présidentielles), la Chine continentale, qui célèbre le centenaire de la création du PCC, multiplie les actes de pression afin d’influencer le futur visage politique de l’autre côté du détroit de Formose. Ces actions sont d’ordre militaire (incursions, exercices etc…), économique (embargo ciblés sur produits etc…) ou politique (cyber attaques etc..). Noter sur une liste noire différentes personnalités politiques s’inscrit dans cette dernière logique. Le premier ministre, Su Tseng-chang, le ministre des Affaires étrangères, Joseph Wu, et le chef de l’Assemblée législative (Yuan législatif), Yu Shyi-kun, figurent parmi les premières victimes.
Les responsables politiques taïwanais sont très sensibles aux efforts d’ingérence électorale de la part de Pékin, en particulier. Aussi, cette manœuvre, destinée à intimider les hommes et femmes politiques taïwanais, pourrait s’avérer contre-productive :
- elle est susceptible, en se démultipliant, de renforcer le soutien au parti démocrate progressiste (DPP), déjà très sceptique à l’égard de Pékin […]
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n° 155/2021-11