Le Turkménistan est l’un des grands acteurs mondiaux en matière de gaz naturel, avec presque 10 % des réserves mondiales et une production d’environ 2 % du stock mondial. Ce n’est pas un fait nouveau, mais les conséquences de cette situation sont de plus en plus regardées avec circonspection, voire inquiétude, par la communauté internationale.
Passe encore que le régime politique du pays le fasse figurer au rang des plus fermés et des plus autoritaires du monde. Maints exemples, notamment au Proche et au Moyen-Orient, montrent qu’il n’est pas nécessaire d’être une démocratie pour faire partie des principaux acteurs dans le monde des échanges énergétiques.
Passe aussi que l’isolement diplomatique activement recherché par le Turkménistan (qui s’appuie sur le statut de neutralité internationale que lui ont reconnu les Nations unies dès 1994) le fasse s’affranchir de […]
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n° 157/2022-01