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Il a fallu dix ans d’une politique environnementale drastique pour qu’il soit possible de respirer à Pékin un air acceptable de qualité « modérée » et que l’on y retrouve le ciel bleu. Le prochain objectif est le bon air. Mais dans combien d’années ?
Au mois d’août 2021, Huang Runqiu, le ministre chinois de l’Écologie et de l’Environnement, pouvait déclarer : « Le ciel au-dessus de nos têtes devient plus bleu, et l’air que nous respirons plus propre ; le bleu de Pékin devient progressivement la norme pour la capitale chinoise. »
Cet optimisme s’appuie sur des données objectives. En 2021, les six principaux polluants affectant la qualité de l’air : le dioxyde de soufre, le dioxyde d’azote, les PM2,5 (33 microgrammes par mètre cube) et les PM10, satisfaisaient enfin aux exigences sanitaires chinoises. [•••]
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n° 165/2022-10