À bon droit effrayé par les progrès des forces nucléaires nord-coréennes – le développement d’un missile intercontinental à tête multiple et propergol solide et des missiles nucléaires tactiques KC-25 en nombre – le 1er janvier 2023, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a tenté de forcer la main du président Joe Biden en demandant de pouvoir participer à la mise en œuvre des forces nucléaires tactiques américaines. Le 3 janvier, il s’était vu opposer un refus définitif. Un message qui s’adressait également aux alliés et partenaires des États-Unis de la zone Asie-Pacifique : il y a bien une présence américaine dans la région, mais c’est en territoire américain, l’Ile de Guam, et c’est par le département de la Défense seul qu’en est programmé son emploi.
FAITS
Les tous premiers jours de l’année 2023 ont été marqués par la multiplication de défis, de provocations et de menaces proférées tant par la Corée du Nord que par la Corée du Sud, les États-Unis et le Japon. Des perspectives d’affrontement que l’on voit accompagnées d’un risque nucléaire prononcé. Qu’en est-il vraiment ? [•••]
Encadré 1 Une nouvelle génération de missiles stratégiques
Encadré 2 Évolution de l’arsenal nord-coréen
Encadré 3 Accord militaire intercoréen, Comprehensive Military Agreement
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n° 168/2023-01