L’aménagement des cours d’eau afghans à des fins d’irrigation suscite le mécontentement des pays voisins situés en aval. Ces derniers déplorent de ne pas être consultés.
FAITS
Comme beaucoup de pays, l’Afghanistan fait face à une pénurie d’eau. Le réservoir Band-e-Qargha alimentant la capitale Kaboul n’est rempli qu’au tiers de sa capacité.
Le gouvernement annonce un vaste programme d’aménagement des cours d’eau, complétant des réalisations récentes comme celle, en 2021, du barrage de Kamal Khan sur la rivière Helmand dans la province de Nimroz, en aval du barrage Kajaki achevé en 1953. Un barrage est en construction depuis septembre 2022 à quelques kilomètres à l’est de Qalat, la capitale de la province de Zabul, sur la rivière Tori affluent du Helmand. Des barrages anciens font l’objet de modernisations sur divers cours d’eau.
Des barrages sont envisagés sur la rivière Kaboul et ses tributaires.
Par ailleurs, les talibans se sont lancés, en mars 2022, dans un projet majeur considéré comme prioritaire : le creusement d’un canal de 285 km, dénommé [•••]
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n° 174/2023-07&08
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Asie21 n° 36/2010-09 Asie centrale : l’eau, source de convoitise, Alain Lamballe