Ni Taïwan, ni la Chine, ni les États-Unis  ne sont partie prenante à la Convention sur l’interdiction des bombes à fragmentation

La décision des États-Unis de fournir une centaine de milliers d’armes à fragmentation à l’Ukraine, pour accélérer sa résistance à la Russie, a provoqué une controverse humanitaire car ces bombes se dispersent sur une vaste zone. Or, 5 à 40 % des munitions n’explosent pas1, ce qui les transforme ainsi en mines antipersonnel.

Le 11 juillet 2023 : le général taïwanais Wu Yisheng* souligne1 que Taïwan, les États-Unis, la Chine, la Russie et d’autres pays n’ont pas adhéré à la Convention sur les armes à sous-munitions*. « Par conséquent, Taïwan peut utiliser des bombes à fragmentation pour faire face à des cibles militaires. Il ne violera pas les dispositions du droit international public, soit du droit des conflits armés ».

Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n° 174/2023-07&08

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