La presse mondiale a relayé l’annonce qu’en ce mois d’août 2023 un d’entraînement Falcon Shield-2023 réunirait au Xinjiang les forces aériennes de la Chine et des EAU. Avec cet exercice, Pékin allait beaucoup gagner. Les pilotes de l’armée de l’air des Émirats arabes unis pourraient transmettre l’expérience acquise dans une série de conflits au Proche Orient, et surtout, la Chine allait pouvoir expertiser et évaluer les F-16 émiratis au combat. Mais le coup a manqué. Pas d’exercice. La réaction américaine a été suffisamment vive, pour que les Émirats rentrent dans le rang et renoncent. La leçon est sévère pour la Chine. Ne va-t-elle pas devoir admettre que ce n’est que progressivement, par petites touches, qu’elle pourra prendre pied au Proche Orient.
FAITS
Le 31 juillet 2023, le ministère chinois de la Défense l’avait annoncé : selon le plan annuel liant la Chine et les Émirats arabes unis, l’exercice d’entraînement conjoint Falcon Shield-2023 entre les forces aériennes de la Chine et des EAU* se tiendrait au Xinjiang, en Chine, au mois d’août. Il s’agirait du premier entraînement conjoint conduit par les deux forces aériennes. Il est destiné à approfondir les échanges pragmatiques et la coopération entre les deux armées et à renforcer leur compréhension mutuelle et leur coopération1.
Le 31 août est [•••]