Après quarante ans de sanctions et pour retrouver un niveau de vie qui s’est effondré, l’Iran s’est engagé avec succès dans une économie de la connaissance. En s’appuyant sur des savoir-faire propres qui se substituent aux technologies occidentales, il vient d’investir dans six champs pétroliers, des complexes pétrochimiques, une raffinerie de gaz. Qu’il s’agisse d’hydrocarbure ou d’acier, l’Iran est devenu un leader mondial en termes de croissance. En parallèle, il investit depuis plus de vingt ans dans des secteurs de pointe comme les nanotechnologies où il s’impose sur le marché mondial. On doit en prendre conscience, les sanctions ont fait de l’Iran une nation industrielle technologiquement avancée. Une nation qui, de plus, a su trouver avec les pays de l’organisation de la coopération islamique et avec la Chine, des partenaires pour de nouveaux marchés. Force est de constater qu’année après année, les sanctions dont il est l’objet n’ont plus guère d’effets Ne serait-ce pas faire preuve de sagesse que de s’en aviser ?
FAITS
La nouvelle année du calendrier qui régit l’Iran1 a été l’occasion de la multiplication d’articles inspirés par le gouvernement qui, contrairement à la presse occidentale qui souligne les faiblesses de l’économie iranienne et en particulier une inflation à 50 %, se félicite d’une année qui a vu la poursuite du redressement du pays. L’occasion pour le leader suprême, Ali Khamenei, de mettre l’accent sur les perspectives qu’ouvre au pays une économie fondée sur la connaissance […]
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n° 182/2024-04