La décision sur les taxes des voitures électriques chinoises a été retardée au 12 juin pour ne pas influencer les élections des députés au Parlement européen. Les taxations sur les EV* sont calculées société par société, elles corrigeront les subventions reçues au cours du processus de fabrication des EV. Elles sont le résultat d’un travail de 250 jours de mission d’experts sur le terrain en Chine, de plus de 100 visites d’entreprises, d’études de milliers de pages de documents.
Les taxes retenues sont les suivantes :
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- 17,4 % pour BYD, le dernier constructeur arrivé, devenu le plus grand vendeur de véhicules électriques au monde – qui a collaboré à l’enquête ;
- 20 % pour Geely, qui a passé les années 2000 à acquérir des marques européennes de premier ordre comme Volvo – qui a collaboré à l’enquête ;
- 38,1 % pour SAIC, le géant public des moteurs, 70 ans, propriétaire de l’emblématique MG et partenaire de co-entreprise de Volkswagen, General Motors – qui a refusé de collaborer, et a donc été puni.
- 21 % sur les autres groupes ;
- les voitures hybrides ne seraient pas soumises à des droits de douane aussi élevés ;
- on ne parle pas de Tesla, mais les constructeurs occidentaux qui assemblent des EV en Chine, comme Tesla, BMW, Renault, etc., sont également concernés. L’Europe a fixé des taxes d’un montant de 21 % en moyenne, à l’importation de leurs véhicules (source Monocle). [•••]
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n° 184/2024-06
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