Le 4 octobre 2024, Ursula von der Leyen a déclaré avoir « obtenu le soutien nécessaire des États membres de l’UE pour l’adoption de tarifs douaniers ». Le montant des taxes perçues est censé corriger les subventions versées par la Chine à ses constructeurs nationaux exportateurs (calcul de la CE). Le « couple franco-allemand », malgré une rencontre Macron – Scholz le 1er octobre à Berlin, s’est dissocié. La France pour et l’Allemagne contre, tout un symbole de l’UE. La Chine a rétorqué immédiatement en taxant immédiatement les importations de brandys. La guerre commerciale est engagée, la victoire de l’UE sera à la Pyrrhus, et, outre ses coûts, elle « renforcera l’aliénation en évacuant la réalité »1.
FAITS
De la CONTRADICTION
- 28 juin 2022 : politique climatique, l’Europe décide l’arrêt de la vente des voitures thermiques à partir de 2035, à l’exception des voitures utilisant des carburants climatiquement neutres.
- 4 octobre 2024 : politique industrielle, la Commission européenne vote – 10 pour, 5 contre, 12 abstentions – les droits de douanes additionnels sur les EV* chinois allant jusqu’à 35 %, ce qui, additionné aux 10 % existants, portera les droits d’entrée à un maximum de 45 %. l’Allemagne votre contre, la France vote pour.
- 7 octobre : la Chine réplique avec des mesures tarifaires similaires sur les brandys, dès le 11 octobre étendues plus tard à d’autres produits agricoles (laitiers, porcins) et industriels (véhicules à moteur thermiques). [•••]