L’Australie commence à douter de la faisabilité du programme de sous-marins nucléaires de l’alliance Aukus*. Face aux incertitudes croissantes liées aux coûts, aux délais et aux contraintes technologiques du projet et surtout aux éventuels revirements du partenaire américain, le pays pourrait être amené à envisager une solution alternative. Si la France peut se (re)positionner comme un partenaire évident, elle n’est pas la seule. Le Japon est déjà à la manœuvre.
FAITS
25 Novembre 2024 : le gouvernement australien annonce avoir présélectionné la frégate japonaise de classe Mogami et la frégate allemande Meko 2000 pour l’appel d’offre concernant le remplacement des frégates de classe Anzac dans le cadre d’un programme évalué à 6,5 milliards de dollars.
11 février 2025 : publication d’un rapport du CRS* suggérant que même si les SNA* destinés à la marine australienne étaient construits dans les délais, les États-Unis pourraient décider de ne pas les lui livrer. La solution serait alors de les baser en Australie mais sous le contrôle opérationnel de l’US Navy.
28 février – 3 mars : escale d’une frégate de la classe Mogami Noshiro à la base navale australienne de Stirling près de Perth.
4 mars 2025 : lors de [•••]
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n° 192/2025-03
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