Le PIB américain inférieur au PIB chinois

Comment réagiront les États-Unis au dépassement de leur PIB par la Chine ?

Lire la suite

Thaïlande : L’enjeu des investissements étrangers

IDE Thailande, Jean-Raphaël Chaponnière, Asie21

La croissance est la plus faible de l’ASEAN et la Thaïlande attire moins les investisseurs

Lire la suite

Lettre confidentielle Asie21-futuribles n°114 février 2018 – sommaire

Asie21, le groupe de réflexion qui a du Chien

🐕

1 – ÉVÉNEMENTS MAJEURS DU MOIS ET ENJEUX DE DEMAIN

ASIE

ASIE – ÉTATS-UNIS  Donald Trump, un risque pour l’Asie, Jean Raphaël Chaponnière, Asie21

Lire la suite

Lettre confidentielle Asie21-futuribles n°113 janvier 2018 – sommaire

1 – ÉVÉNEMENTS MAJEURS DU MOIS ET ENJEUX DE DEMAIN

ASIE MÉDIANE

IRAN

Révolte ou révolution ? Patrick Dombrowsky, Asie21

L’Iran, bastion du chiisme en devenir, Jean Perrin, Asie21

Lire la suite

En Asie, la classe moyenne est la gagnante de la mondialisation

La première mondialisation achevée en 1914 n’a pas laissé un bon souvenir en Asie. Elle a coïncidé avec les « mises en valeur » coloniales, l’ouverture forcée des pays qui avaient échappé au colonialisme, et enfin la « Grande divergence » et l’effondrement de l’Asie dans l’économie globale. Après la Seconde Guerre mondiale, les pays qui accèdent à l’indépendance choisissent de se protéger de la concurrence des pays industrialisés. Leur attitude a évolué dans les années 1970 avec l’émergence des NPI (nouveaux pays industrialisés) qui combinent protection et ouverture commerciale, libéralisme et intervention de l’État. Dans les années 1980 et 1990, marquées par la réévaluation du yen et l’afflux d’investissements japonais, les pays asiatiques connaissent « dix glorieuses » mais succombent aux sirènes de la mondialisation financière qui précipitent la crise de 1997. Ils s’en sont remis rapidement et leur croissance a ensuite bénéficié de l’ascension de la Chine. Son adhésion à l’OMC a donné un coup d’accélérateur à la mondialisation.

Lire la suite

Emmanuel Macron en Chine : une visite stratégique pour Paris et Pékin (parties 1 et 2)

Après avoir prôné une nouvelle alliance entre la France, l’Europe et la Chine, Emmanuel Macron consacre mardi la deuxième journée de sa visite d’État en Chine aux dossiers politiques et économiques, avec la signature attendue d’une cinquantaine d’accords et de contrats, notamment sur le nucléaire civil et l’aéronautique.

Lire la suite

Nouvelles Routes de la soie : où en est-on exactement ?

Des officiels iraniens applaudissent à l’entrée en gare de Téhéran du premier train reliant la Chine à l’Iran depuis l’ancienne Route de la soie, le 15 février 2016.  (Crédits : AFP PHOTO / STRINGER)

En 2013, Xi Jinping annonçait au Kazakhstan la « version terrestre » des « nouvelles Routes de la soie » (la « Ceinture »). Quelques mois plus tard, il présentait la « version maritime » (la « Route ») à Jakarta. Depuis ces annonces, la dénomination anglaise a évolué. D’abord siglée OBOR (One Belt One Road – Une ceinture, une route), l’appellation était trop centrée sur les intérêts chinois et, pour les mauvaises langues, elle se traduisait par « Our bulldozers, Our rules ». Aussi Pékin a-t-il glissé vers une plus modeste Belt and Road Initiative (BRI). Déclinée sur tous les modes – voie ferrée, maritime, routes, digital et aérien –, la BRI se développe le long de deux axes ayant chacun des variantes. Le premier traverse l’Asie Centrale et continue vers l’Europe, via la Russie ou via l’Iran, et également la Route du Nord (Arctique). Le second se démultiplie en trois corridors (Pakistan vers le port de Gwadar, Birmanie vers le port de Kyaukphyu, Laos vers Singapour), et se prolonge par une voie maritime qui aboutit au Pirée d’où elle continue vers l’Europe centrale. La BRI qui ne se limite pas aux infrastructures et incorpore la construction de zones industrielles, la production électrique et même des projets hôteliers.
 

Lire la suite

Lettre confidentielle Asie21-futuribles n°112 décembre 2017 – sommaire

1 – ÉVÉNEMENTS MAJEURS DU MOIS ET ENJEUX DE DEMAIN

EURASIE

EURASIE  La face sombre des Routes de la soie, Rémi Perelman, Asie21

Lire la suite

La Corée du Sud va-t-elle changer de moteur économique ?

Depuis quelques mois, bruits et fureurs entourent la péninsule coréenne. Kim Jong-un multiplie les tirs de missiles dont la portée s’allonge, le Président Trump agite des menaces. Dans ce contexte belliqueux, le Sud vit une transition qui attire moins l’attention.

Lire la suite

La Chine et ses importations dopent les pays émergents : une embellie durable ?

De gauche à droite, le président brésilien Michel Temer, le président russe Vladimir Poutine, le président chinois Xi Jinping, le président sud-africain Jacob Zuma le Premier ministre indien Narendra Modi lors du sommet des BRICS à Xiamen, dans le sud-est de la Chine, le 4 septembre 2017. (Crédits : AFP PHOTO / POOL / WU HONG)
De gauche à droite, le président brésilien Michel Temer, le président russe Vladimir Poutine, le président chinois Xi Jinping, le président sud-africain Jacob Zuma le Premier ministre indien Narendra Modi lors du sommet des BRICS à Xiamen, dans le sud-est de la Chine, le 4 septembre 2017. (Crédits : AFP PHOTO / POOL / WU HONG).
Du Brésil à l’Afrique, les exportations des pays émergents profitent de la relance de la demande chinoise, combinée à l’amélioration de la croissance dans les pays avancés. Mais l’endettement de la Chine inquiète et menace la reprise du commerce mondial.
L’évolution des échanges de marchandises est la caractéristique la plus frappante de la mondialisation. Multipliés par plus de 300 (en dollars courants) entre 1948 et 2008, ils ne se sont interrompus que cinq fois entre ces dates :
  • en 1952 avec la chute des cours de matières premières à la fin de la guerre de Corée ;
  • en 1958 du fait de la récession américaine ;
  • en 1982 à la suite du « choc Volker » – la hausse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine – ;
  • en 1998 après la crise asiatique qui s’est propagée au Brésil et à la Russie ;
  • en 2001 après l’éclatement de la bulle Internet.
Chaque contraction a été suivie d’un redressement vigoureux et d’un retour au rythme précédant la crise.

Lire la suite

Asie : les robots à l’assaut des petites mains

À Davos en janvier 2017, Xi Jinping s’est livré à un vibrant plaidoyer pour la mondialisation, qu’il a défini comme « la conséquence naturelle du progrès qui n’est pas le résultat de l’action d’un individu ou d’un pays ». Il oublie qu’au XIXe siècle, la première mondialisation doit beaucoup à la Pax Britannica et la seconde à l’hégémonie américaine. Il n’empêche : du navire à vapeur au télégraphe, les évolutions technologiques ont accompagné la première mondialisation ; à partir des années 1990, les progrès des télécommunications et la diffusion d’Internet ont donné une forte impulsion à la seconde.

Lire la suite

Quand la Chine construit des chemins de fer en Afrique : le précédent du Tazara

En 2017, deux lignes de chemin de fer construites et financées par la Chine ont été mises en service en Afrique subsaharienne. La première (750 km) relie Addis Abeba à Djibouti où Pékin vient d’inaugurer sa première base militaire, et la seconde (477 km) joint Mombasa depuis Nairobi. Ces lignes remplacent celles construites par la France et l’Angleterre. Elles s’ajoutent à trois autres achevées depuis 2014 : Khartoum-Port Soudan (780 km) et Abuja-Kaduna (180 km) au Nigeria. En moins de dix ans, la Chine a ainsi ajouté 2200 aux 55 000 kilomètres du réseau ferroviaire africain. Cette fièvre du train surprend. Elle a pourtant un antécédent : au début des années soixante-dix, la Chine a construit une ligne de 1860 kilomètres reliant Dar es-Salam en Tanzanie à Kapiri Mposhi en Zambie proche de la Copper Belt. Le « Tazara » qui demeure à ce jour en Afrique le plus grand projet de la Chine fut sa première grande manifestation sur le continent noir.

Lire la suite