Chine-Taiwan : Le statu quo est-il possible ?
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L’opposition taïwanaise, qui a de bonnes chances de revenir au pouvoir début 2016, fait profil bas sur la question des relations avec la Chine. Elle devra répondre avec une grande habileté politique aux attaques de ses rivaux du KMT pendant la campagne et, le cas échéant, avec une non moins grande habileté diplomatique aux exigences de la Chine une fois aux affaires.
Description
FAITS
Le 10 avril dernier, le parti démocrate progressiste (民主進步黨, Mínzhǔ jìnbù dǎng, DPP), principal parti d’opposition taiwanais dont la présidente Tsai Ing-Wen (蔡英文) est la favorite des sondages pour l’élection présidentielle de janvier 2016, a défini sa politique à l’égard de Pékin. Le parti, foncièrement opposé à tout rapprochement avec la Chine qui imposerait une perte de souveraineté de Taiwan, souhaite néanmoins préserver la stabilité actuelle des relations entre les deux rives et poursuivre le développement des échanges avec la Chine, notamment au niveau local. Cette présentation discrète et modeste de la politique chinoise du parti devrait servir de base à la candidate pour la définition plus précise de sa position à l’égard de la Chine au cours de la campagne électorale.
Emmanuel Dubois de Prisque, Asie21
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°84 mai 2015
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