Description
FAITS
La Chine, c’est :
- 20 % de la population du monde et 7 % de ses terres cultivables avec 120 millions ha,
- une population qui s’enrichit, s’urbanise et acquiert de nouvelles habitudes alimentaires,
- une production (encadré 1) de 550 millions t de céréales et des importations de 21 millions t qui pourraient passer à 120 millions t en 2025 selon le CAAS* du SCMP* (18-08-2020),
- des importations de 100 millions t de soja avec une production stagnante de 15 millions t.
Il manque 40 millions d’ha, résultat d’une décision politique de choix des cultures, surface que le Brésil s’est créée en 40 ans ex nihilo pour son soja, une culture venue de Chine du Nord.
Près de la moitié des 140 milliards $ d’importations agricoles de la Chine ( 6 % de ses importations totales) sont des protéines végétales et 80 à 100 millions t de soja et animales avec 18 milliards $ de viande (9,5 en 2017), suivies des produits de la mer.
Trump rêvait de nourrir la Chine à partir des excédents de productions des farmers américains, une carte électorale en période d’élection en continuité avec le traditionnel Food is a weapon. Mais la guerre commerciale déclenchée en 2017 vient de démontrer que le food power unipolaire américain n’est plus, remplacé par le multipolaire.
La guerre des sanctions « tit for tat » déclarée depuis 2017 aurait pu s’interrompre avec la trêve de l’accord du 15 février où la Chine s’engage à importer sur les 2 prochaines années :
Encadré 1
Données de base en volume sur les agricultures de Chine, États-Unis, Brésil et Russie
Ce tableau détaille l’accord et montre entre autre que les échanges agricoles ne sont pas les plus importants en valeur
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°142/2020-09 à paraître
abonnement en ligne ou par mail
Lire également : Asie21 n° 138/2020-04 Taïwan – États-Unis : Dès le lendemain des élections, les États-Unis demandent à Taïwan d’ouvrir son marché
Comment nourrir la Chine demain ?
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Pendant des millénaires, guerres, catastrophes naturelles, famines ont été les régulateurs de la population chinoise. L’empire du Milieu, en passe de devenir la première puissance mondiale peut il réguler ses besoins alimentaires avec le commerce international ? Les États-Unis ont perdu et le marché chinois et le leadership du « food power » dans le monde. Avec une guerre commerciale avec la Chine qui se durcit, le report de la réunion du 15 août 2020 qui devait faire le point sur l’accord du 15 février conduit à poser la question : « Comment nourrir la Chine demain ? »
Description
FAITS
La Chine, c’est :
Il manque 40 millions d’ha, résultat d’une décision politique de choix des cultures, surface que le Brésil s’est créée en 40 ans ex nihilo pour son soja, une culture venue de Chine du Nord.
Près de la moitié des 140 milliards $ d’importations agricoles de la Chine ( 6 % de ses importations totales) sont des protéines végétales et 80 à 100 millions t de soja et animales avec 18 milliards $ de viande (9,5 en 2017), suivies des produits de la mer.
Trump rêvait de nourrir la Chine à partir des excédents de productions des farmers américains, une carte électorale en période d’élection en continuité avec le traditionnel Food is a weapon. Mais la guerre commerciale déclenchée en 2017 vient de démontrer que le food power unipolaire américain n’est plus, remplacé par le multipolaire.
La guerre des sanctions « tit for tat » déclarée depuis 2017 aurait pu s’interrompre avec la trêve de l’accord du 15 février où la Chine s’engage à importer sur les 2 prochaines années :
Encadré 1
Données de base en volume sur les agricultures de Chine, États-Unis, Brésil et Russie
Ce tableau détaille l’accord et montre entre autre que les échanges agricoles ne sont pas les plus importants en valeur
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°142/2020-09 à paraître
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Lire également : Asie21 n° 138/2020-04 Taïwan – États-Unis : Dès le lendemain des élections, les États-Unis demandent à Taïwan d’ouvrir son marché
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