Mer de Chine du Sud – G7 – Chine : G7 , les déclarations qui déplaisent à Pékin

Description

Les prises de position sur la question des deux mers de Chine, telles que présentées par les membres du G7 lors de leurs déclarations à la fin des deux réunions qui ont eu lieu à Hiroshima en avril et en mai 2016, n’ont pas du tout plu à Pékin. Mais cela devait être attendu. Contre le gré de Pékin, ces témoignages du G7 concourent à l’internationalisation de la question des mers de Chine, celle du Sud surtout.

FAITS

À l’issue du sommet qu’ils ont tenu à Hiroshima les 26 et 27 mai 2016, les présidents ou premiers ministres des pays membres du G7 ont produit une déclaration dans laquelle ils s’expriment sur tous les grands problèmes actuels du monde¹.

La question des mers de Chine n’est qu’une partie du texte. Elle énumère la liste des principes auxquels le G7 reste attaché en termes de liberté des mers et de règlement des contentieux maritimes (cf. encadré « Déclaration du G7 sur les mers de Chine » ). Mais cette généralité se conclut par les trois lignes suivantes : « Nous sommes inquiets de la situation en mers de Chine de l’Est et du Sud et soulignons l’importance fondamentale du traitement et du règlement pacifique des contentieux. Nous endossons la déclaration des ministres des affaires étrangères sur la sécurité maritime. »

Or la déclaration citée, établie par lesdits ministres à l’issue de leur réunion précédemment tenue à Hiroshima les 10 et 11 avril 2016, est autrement plus élaborée et approfondie quant aux problèmes de sécurité internationale que pose la situation actuelle en mer de Chine du Sud. […]

Daniel Schaeffer, Asie21

Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°96 juin 2016