Ouzbékistan : Le réveil ?
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Le nouveau président ouzbek, Shavkat Mirziyoyev, a placé les premiers mois de son pouvoir sous le signe d’un intense activisme réformateur. Celui-ci sera-t-il durable ? Et permettra-t-il à l’Ouzbékistan de devenir la principale puissance centrasiatique ?
Description
FAITS
Depuis son élection à la tête du pays, en décembre 2016, le président Shavkat Mirziyoyev a entrepris de bouleverser en profondeur l’État le plus peuplé de l’ancienne Asie centrale soviétique. La longue agonie d’Islam Karimov, son prédécesseur depuis trois décennies, père de la création de l’Ouzbékistan indépendant lors de la disparition de l’Union soviétique en 1991, avait plongé le pays dans un immobilisme total, dont le nouveau dirigeant semble vouloir sortir à marche forcée.
Bien qu’ancien Premier ministre, Shavkat Mirziyoyev n’était pas forcément le plus en vue des successeurs possibles du premier président du pays. Mais comme souvent dans de telles situations, il a su louvoyer entre les querelles de ses rivaux, pour finir par être le candidat du pouvoir devant les électeurs ouzbeks. Depuis lors, il n’a de cesse de bouleverser les bases de la politique ouzbèke, sur les plans :
économique : convertibilité du som, la monnaie nationale et suppression de la plupart des monopoles d’État,
diplomatique : réconciliation avec les pays voisins, clarification des relations avec les grandes puissances,
et surtout politique : […]
Patrick Dombrowsky, Asie21
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°119 juillet-août 2018
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