Thaïlande : L’enjeu des investissements étrangers
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Description
La croissance est la plus faible de l’ASEAN et la Thaïlande attire moins les investisseurs
FAITS
- La fin de la période de deuil (octobre 2017) entraîne une reprise de la consommation : après deux années de baisse, les ventes de véhicules ont retrouvé en 2017 leur niveau de 2014. Mais, à 4 % en moyenne depuis l’éviction de Thaksin, la croissance thaïlandaise reste la plus lente de l’ASEAN.
- Le taux d’investissement qui s’était un peu redressés avant le coup d’État a diminué et les entrées d’investissements étrangers ont repris en 2017, mais mesurées à l’aune du PIB, elles sont trois fois moins importantes qu’au début de la décennie. Les Thaïlandais investissent plus à l’étranger que les étrangers investissent en Thaïlande. Si l’appréciation du Baht (18 % par rapport au dollar entre 2015 et 2018) leur donne plus de moyens pour racheter des entreprises en Birmanie, Cambodge, Laos et Vietnam, cette internationalisation précoce traduit une méfiance dans le gouvernement.
- S’inspirant des projets lancés au début de la décennie 1980 dans l’Eastern Seabord – les zones de Map Tha puth et Laem Chabang – la junte annonce un programme ambitieux dans la même région, renommée le Corridor Économique de l’Est : 15 milliards de dollars avec un nouvel aéroport international (à Utapao, l’aéroport militaire), de nouvelles liaisons ferroviaires – train à grande vitesse vers Bangkok – et routières – et le plan Thailand.4.0 offre des […]
Jean Raphaël Chaponnière, Asie21
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°115 mars 2018
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