À la suite de la visite de Nancy Pelosi à Taipei, Pékin lance 11 missiles Dongfeng autour de Taïwan dont dont 4 survolent Taïwan y compris sa capitale. C’est le Japon qui annonce le premier la trajectoire des tirs de missiles. Et aucune sirène ne retentit à Taïwan alors que l’île est équipée d’un radar américain de défense aérienne (station radar Leshan, cf. encadré 1) dont on dit qu’il est plus performant que celui du Japon1.
蘇起
Taïwan – États-Unis – Chine : La Chine et les États-Unis sur les rangs pour la présidentielle de 2024 à Taïwan
Lors des troubles de Hong Kong en 2019, la présidente de Taïwan, Tsai Ing-wen avait repris le slogan du mouvement des Tournesols de 2014 : « Hong Kong aujourd’hui, demain Taïwan » (今日香港明日台灣). Dans une interview1, Su Chi2 explique que pour les Taïwanais, il s’agit de « l’Afghanisitan aujourd’hui, Taïwan demain ».
La sécurité de Taïwan est entre les mains de Pékin
Dans un article publié conjointement, Michel Morel1 et James Winnefeld2 estiment que la Chine pourrait utiliser la période de passation présidentielle américaine entre l’élection du 3 novembre 2020 et l’assermentation du 20 janvier 2021 pour prendre Taïwan par la force et cela ne durerait qu’un jour (Cf. Encadré 1).
台灣安全在北京手中
在一篇美國前中情局副局長與美國前參聯會副主席聯署的文章中,他們預估中國會利用2020年11月3日美國縂統大選,到2021年1月20日美國縂統宣誓就職的空檔,用武力奪取台灣,而且全程只須一天的時間。