Crise sanitaire, économique, politique et sociale, la situation en Nouvelle-Calédonie se tend. Vient désormais s’ajouter une crise institutionnelle avec la chute du gouvernement. Un nouvel exécutif à majorité indépendantiste a été élu par le Congrès. Toutefois, il reste sans président faute d’entente dans cette majorité. Le 3e et dernier référendum approche. Le FLNKS donnera-t-il des preuves de sa capacité à gouverner et surtout à dialoguer, comme l’y invite l’État ?
Accord de Nouméa
Nouvelle-Calédonie Référendum : encore le choix de la France, mais …
Le non à l’indépendance l’a encore emporté à l’issue du référendum d’autodétermination organisé en Nouvelle-Calédonie le 4 octobre 2020. Toutefois, l’analyse des résultats confirme la dynamique indépendantiste qui interpelle désormais le « Caillou » et Paris. Un troisième (et dernier) référendum se profile qui n’arrangera pas vraiment une situation qui se tend. L’État, jusqu’à présent discret, doit reprendre la main pour renouer le dialogue entre les deux blocs, indépendantistes et loyalistes (partisans du maintien au sein de la République française), au risque d’un dérapage qui sera difficile à contrôler.