Trois mois à peine après avoir fait allégeance aux États-Unis pour relever ensemble les plus grands défis de notre époque, les ministres des Affaires étrangères de la Corée du Sud, du Japon et de la Chine se réunissent pour annoncer l’organisation prochaine d’une rencontre entre leurs trois chefs d’État. Enfin réconciliés à l’initiative de Yoon Suk Yeol, le Japon et la Corée du Sud ont pu faire acte d’indépendance et prendre des distances d’avec les USA. Les voilà proches, envisageant même la constitution d’une alliance militaire. En termes financiers elle serait la troisième au monde, et la troisième puissance militaire mondiale si elle se trouvait dotée d’armes nucléaires. C’est ce que souhaitent ouvertement leur chef d’État. Unis, Japon et Corée du Sud sont en capacité immédiate d’en assembler, s’ils n’en disposent pas déjà.
Barely three months after pledging their allegiance to the United States to tackle the greatest challenges of our time together, the foreign ministers of South Korea, Japan and China met to announce a forthcoming meeting between their three heads of state. Reconciled at last, thanks to Yoon Suk Yeol’s initiative, Japan and South Korea were able to act independently and distance themselves from the USA. They are now close, and are even considering forming a military alliance. In financial terms, it would be the world’s third-largest, and the world’s third-largest military power if it were equipped with nuclear weapons. That’s what their heads of state openly want. The United States, Japan and South Korea have the immediate capacity to assemble them, if they don’t already have them.