Le vice-président de Taïwan souhaite rejoindre le QUAD… un OTAN asiatique ?
台灣副總統賴清德提出加入"四方安全對話"(QUAD) ,難道是台灣希望加入亞洲的北約?
La réunification interdétroit est un objectif de Xi Jinping mais il n’a jamais fixé de calendrier. Selon le professeur Jin Canrong*, universitaire chinois, le gouvernement recommanderait 2027 comme date de réunification. Il déclare que « l’APL pourra vaincre n’importe quelle force armée américaine à moins de 1000 milles nautiques des côtes chinoises. ».
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Shinzo Abe alerte sur les tensions croissantes à travers le détroit de Taïwan, sur un soutien du Japon plus direct envers Taipei et souligne que la Chine ne serait pas épargnée des conséquences en cas d’agression.
En engageant l’Australie dans le « schéma chinois » des États-Unis, le Premier ministre Scott Morrison vient de mettre son pays à mal. Les sous-marins nucléaires anglo-américains dont l’Australie doit être dotée ne seront pas en ligne avant dix à quinze ans, s’ils sont effectivement construits, ce dont on peut douter. En attendant l’Australie reste seule et nue soumise aux sanctions chinoises : elle perd ce marché et ses échanges extérieurs sont désorganisés ; le pays est ouvertement menacé par la Chine de frappes conventionnelles et à terme nucléaires. Car voici, non sans raisons l’Australie dénoncée comme une puissance nucléaire virtuelle. Cela, en échange d’une protection illusoire car l’Australie ne sera pas défendue en cas de crise. Au total, une mauvaise affaire et une grave crise politique prévisible en Australie.
By committing Australia to the « Chinese scheme » of the United States, Prime Minister Scott Morrison has just undermined his own country. The Anglo-American nuclear submarines, which Australia is to be equipped with, will not be operational for ten to fifteen years, if they are built, which is doubtful. In the meantime, Australia remains alone and nude, subject to Chinese sanctions: it is losing this market and its foreign trade is disorganized; the country is openly threatened by China with conventional and eventually nuclear strikes. For here, not without reason, Australia is denounced as a virtual nuclear power. And this in exchange of an illusory protection, because Australia will not be defended in case of crisis. All in all, a bad deal and in the long run, a serious political crisis predictable in Australia.
Une activité importante se déroule sur la côte est de Taïwan. Un conflit militaire en préparation sur ce côté est-il envisagé ?
C’est la première fois, à partir du 11 mai 2021, que la France participe à de tels exercices militaires* avec le Japon et les États-Unis, « sur fond d’inquiétude face aux ambitions chinoises dans la région » selon l’AFP.
La réforme structurelle de l’APL* a connu quatre étapes dans son histoire sous Mao Zedong, Deng Xiaoping, Jiang Zemin et Xi Jinping. Xi a lancé une vaste réforme de l’APL lors de son arrivée au pouvoir pour que « le groupe amateur chinois puisse rattraper l’équipe professionnelle américaine ». À l’occasion d’un symposium à Taïwan sur le thème d’une meilleure connaissance de l’APL, le journaliste Qi Leyi* et le professeur Huang Jiezheng* ont donné leur point de vue sur la menace militaire chinoise réelle.
Taïwan est le coffre-fort de la culture et de la civilisation chinoises.
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C’est juste après l’investiture du nouveau président américain Joe Biden, qu’un groupe aéronaval américain est entré en mer de Chine du Sud et que des avions militaires chinois ont harcelé le sud-ouest de l’ADIZ de Taïwan. La presse internationale a multiplié les annonces de « violation de l’espace aérien » taïwanais par Pékin, donnant un sentiment de danger immédiat et important dans le détroit. Or, l’ADIZ n’est pas l’espace aérien proprement dit.
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Le secrétaire américain à la Marine, Kenneth Braithwaite, a déclaré que, compte tenu du développement rapide de l’APL*, de la création d’îles et de bases militaires chinoises à l’étranger dans des eaux contestées, la marine américaine ne peut pas compter uniquement sur sa 7e flotte pour défendre la région indo-pacifique. Elle a donc présenté une demande administrative pour reconstruire sa 1ère flotte.
La récente mission lunaire chinoise Chang’E-5 (嫦娥五号) a engendré, aux États-Unis, plusieurs réactions inquiètes, voire hostiles. On présente ici quelques exemples qui mettent davantage en exergue la compétition entre l’Amérique et la Chine sur ce sujet.
Le corps des marines américain n’était pas revenu à Taïwan depuis 40 ans, en tout cas pas officiellement.
台灣首次被列入戰爭風險國家名單之中
L’International Crisis Group1 (ICG*) a rarement inclus dans sa liste de zones de conflits le détroit de Taïwan. Il le considère dorénavant comme étant une région où la sécurité politique s’est considérablement détériorée. Selon son dernier rapport (Crisis Watch), les tensions ont augmenté entre les deux rives du détroit en raison de déclarations de hauts fonctionnaires de l’APL*, le 29 mai 2020, annonçant vouloir utiliser « toutes les mesures nécessaires » pour empêcher l’indépendance de Taïwan. Ainsi, des incursions continues de l’aviation chinoise ont eu lieu dans l’ADIZ* de Taïwan et la présence militaire de l’armée américaine est de plus en plus visible dans la région2.
Huawei a affiché un résultat en hausse lors du 1er trimestre 2020. Course contre la montre des équipes de R&D et marketing de Huawei pour s’affranchir de la dépendance technologique vis-à-vis d’autres fournisseurs.
Huawei posted higher results in the first quarter of 2020. Race against time by Huawei’s R&D and marketing teams to overcome technological dependence on other suppliers.
Chine Externalisation de la sécurité Chine – Afrique Angola : en berne Cap-Vert : coopération militaire Grands lacs : préférence pour le Rwanda Madagascar : Huawei en lice Chine – Corée du Sud – Mozambique Gaz en suspend Chine – Inde Charbon Inde – Portugal Attraction Timor oriental – Vatican – Portugal Visites Extrait de la Lettre … Lire la suite
Le 25 mars 2020, Chiu Kuo-cheng, directeur général de la sécurité nationale1, en réponse au groupe de réflexion américain Project 2049 Institute qui préconise le stationnement de troupes américaines sur le sol taïwanais2, a déclaré que Taïwan ne doit pas dépendre de l’aide étrangère pour assurer sa défense nationale mais peut accepter l’aide proposée par certains pays.
Européens et Américains considèrent habituellement comme étrange le comportement qui consiste à nouer des relations durables et confiantes avec des partenaires entre lesquels règne une rivalité manifeste (« qui n’est pas avec moi est contre moi »). Aussi sont-ils étonnés d’apprendre qu’il n’en va pas toujours de même dans la sphère asiatique. Une brève revue de l’ambivalence – mot ici dépourvu de sa valeur fréquemment péjorative – a été publiée récemment1. Ici, deux exemples, Singapour et Thaïlande, illustrent le souci d’équilibre que les pays d’Asie du Sud-Est tiennent à conserver dans leur coopération de défense entre les deux grandes puissances.
歐美國家總認為,要保持長期結盟而又相互信賴,對於相互競爭的國家 而言,是不可思議的事,但是,在亞洲卻並非如此。東南亞國家的國防軍備,同時和中美兩個大國合作,以達到其維持平衡的目的。新加坡與泰國即為兩個實例。
Europeans and Americans regard as strange the behavior of building long-lasting and trusting relationships with partners between whom there is a clear rivalry (« who is not with me is against me »). So they are surprised to learn that it is not always the same in the Asian sphere. A brief review of ambivalence – a word here devoid of its frequently pejorative value – has been published recently *. Here, two examples, Singapore and Thailand, illustrate the balance that the Southeast Asian countries want to maintain in their defense cooperation between the two great powers.