Début juillet 2025, les Philippines ont annoncé la signature imminente d’un accord sur les forces en visite avec le Canada ; Manille négociant, par ailleurs, ce type d’accord militaire avec d’autres partenaires dont la France et l’Inde.
Début juillet 2025, les Philippines ont annoncé la signature imminente d’un accord sur les forces en visite avec le Canada ; Manille négociant, par ailleurs, ce type d’accord militaire avec d’autres partenaires dont la France et l’Inde.
Le 11 juillet 2025, les États-Unis, le Japon et l’Australie ont signé un accord trilatéral de coopération logistique. Ce pacte renforce l’interopérabilité du soutien naval, notamment pour le ravitaillement, le réarmement, la réparation et le ravitaillement des navires des forces des trois pays. Il officialise des années de coordination dans ces domaines.
Dans la perspective du sommet du Forum des îles du Pacifique, prévu pour septembre 2025, le premier ministre fidjien, Sitiveni Rabuka, estime que l’implantation d’une base chinoise dans le Pacifique Sud ne serait pas une bonne idée. Afin de limiter les risques que ce scénario se produise, il envisage de soumettre à l’adoption un pacte multilatéral de sécurité, également nommé traité de l’océan de paix.
Les exercices militaires (Resolute Power Pacific, exercice trilatéral États-Unis-Japon-Corée du Sud, Talisman Sabre) dans la région indo-pacifique ont pour objectif technique de développer l’interopérabilité entre les participants. L’exercice annuel Han Kuang 41 est purement taïwanais et a pour objectif d’entraîner les forces militaires de Taïwan, Kinmen, Penghu et Matsu. Sur le plan stratégique, ils envoient un message à la Chine : sa menace est prise en compte et certains se préparent à l’affronter.
Alors que le ministre australien de la Défense, Patrick Conroy*, demeure prudent sur la position de l’Australie concernant Taïwan, le Premier ministre Anthony Albanese* entame, le 13 juillet 2025, une visite de 6 jours en Chine, coïncidant avec le début de l’exercice militaire Talisman Sabre 20251, organisé par l’Australie et les États-Unis, et rencontre xi Jinping.
1- ÉVÉNEMENTS MAJEURS RÉCENTS ET ENJEUX DE DEMAIN
ASIE DE L’EST
Corée du Sud – Taïwan – États-Unis Sourde oreille coréenne à l’appel américain ? Catherine Bouchet-Orphelin, Asie21
Encadré 1 : Réserves de la Corée du Sud concernant son implication dans un conflit régional
Encadré 2 : La Chine invite le président Lee Jae-myung à la grande cérémonie de septembre
Japon – Royaume-Uni – Taïwan Au nom du droit de la mer, ils ont franchi le détroit, Daniel Schaeffer
Encadré 1 Les précédents japonais
Encadré 2 Les précédents britanniques
Encadré 3 Extraits pertinents de l’article 7 de la CNUDM : lignes de base droites
Mongolie – Asie centrale Ouverture régionale au Dialogue d’Oulan-Bator 2025, Arnaud Leveau, Asie21
Taïwan Exercice Han Kuang 2025 : montée en gamme face à la pression chinoise, Philippe Deponcelle, Asie21
La Nouvelle-Zélande amorce un virage stratégique dans sa politique étrangère, adoptant une posture plus affirmée face à la Chine, et marquée par un renforcement de ses alliances sécuritaires. Ce réalignement s’illustre notamment par une participation croissante aux exercices de liberté de navigation, des accords bilatéraux militaires et des discussions ouvertes sur une éventuelle participation au pilier 2 de l’Aukus (axé sur les technologies avancées non nucléaires). Cette évolution marque une rupture avec la tradition néo-zélandaise de neutralité relative, suscitant des interrogations au niveau régional.
Le 26 avril 2025, le président Poutine a félicité les troupes engagées dans la libération totale de la région frontalière de Koursk occupée par les forces armées ukrainiennes depuis août 2024. Le général Valéri Guérassimov, chef d’état-major général, a confirmé pour sa part la participation aux combats d’un contingent nord-coréen dont le nombre est évalué à environ 10 000 hommes par les sources occidentales.
Le changement de gouvernance à Washington cause un nouveau souci au Canada. Souvent victime expiatoire à la place des États-Unis, notamment pour certains pays d’Asie, il doit composer avec ceux-ci dont les populations émigrées sont importantes dans son peuplement et impliquées dans son gouvernement.
Anthony Albanese est réélu Premier ministre à la suite des élections législatives australiennes du 3 mai 2025.
Dès juin 2024, la CAAA* et neuf associations provinciales avaient dénoncé les importations subventionnées de viande de bœuf, qui mettaient leur production en péril. Le 27 décembre 2024, le ministère du Commerce de Chine a finalement annoncé une enquête de sauvegarde sur les importations mondiales de bœuf. L’enquête porte sur tous les produits de bœuf frais, réfrigérés et congelés évalués à 14,2 milliards de dollars en 2023 (contre 8 milliards de dollars en 2019).
Si la compétition entre les États-Unis et la Chine continentale structure le système international, celle entre cette dernière et l’Australie influe sur l’évolution des rapports de puissance dans le Pacifique Sud, dont les accords de coopération dans le domaine policier constituent l’un des fils conducteurs.
À l’occasion d’une réunion à Djakarta, à la mi-août 2024, les membres de l’AZEC ont décidé de la création d’une chaîne d’approvisionnement asiatique pour les carburants durables.
Pour l’ancien Premier ministre australien, Paul Keating, l’attitude des États-Unis à l’égard de Taïwan équivaut à laisser la Chine décider d’aider la Tasmanie à devenir indépendante de l’Australie. Il estime que l’expansion de la puissance militaire de la Chine est cohérente avec son statut de deuxième puissance mondiale. Avec un allié agressif comme les États-Unis, l’Australie pourrait être amenée, malgré elle, à faire la guerre à la Chine. Mais l’Australie n’a pas besoin d’être subordonnée aux États-Unis.
Pour l’ancien Premier ministre australien, Paul Keating, l’attitude des États-Unis à l’égard de Taïwan équivaut à laisser la Chine décider d’aider la Tasmanie à devenir indépendante de l’Australie. Il estime que l’expansion de la puissance militaire de la Chine est cohérente avec son statut de deuxième puissance mondiale. Avec un allié agressif comme les États-Unis, l’Australie pourrait être amenée, malgré elle, à faire la guerre à la Chine. Mais l’Australie n’a pas besoin d’être subordonnée aux États-Unis.
Après un quai en eaux profondes et un nouvel aéroport, la Chine poursuit la construction d’infrastructures sensibles dans cet archipel situé à moins de 500 km au nord de la Nouvelle Calédonie et à 1500 km à l’est des côtes australiennes. Le 2 juillet 2024, Pékin a livré symboliquement les clefs du nouveau palais présidentiel. D’autres bâtiments publics sont en cours de construction (ministère des Finances, rénovation du ministère des Affaires étrangères) dans un contexte de rapprochements économiques. La Chine poursuit sa « progression amicale » dans le Pacifique Sud, alimentant les inquiétudes occidentales. Le Pacifique Sud devient une nouvelle frontière dynamique de la géopolitique mondiale. Accompagné du Premier ministre des îles Salomon, Jeremiah Manele, le Premier ministre du Vanuatu, Charlot Salwai, entame une visite en Chine des 7 au 12 juillet 2024.
Début juin 2024, Jim Chalmers, le ministre des Finances australien a ordonné à plusieurs investisseurs chinois de céder leur participation financière dans la société minière Northern Minerals qui développe le projet de terres rares lourdes « Browns Range » dans l’ouest de l’Australie.
Chine – Brésil
Chine – Mexique Ay ! Ces drones
Corée du Sud – Afrique Bousculade
Chine – Afrique Angola : dette Angola – États-Unis : inclinaison Cap-Vert : face à face Chine – Argentine De base en base Chine – Brésil Coup de maître Picanha Chine – Suisse – Russie – Ukraine Chocolat Corée du Sud – Afrique – Angola K-Rice Belt Iran – Brésil Incohérence Japon – Brésil Viandes Visas Russie – … Lire la suite
La tension continue à monter en mer de Chine du Sud entre la Chine et les Philippines, mais aussi avec les autres soutiens à Manille que sont les États-Unis, le Japon et l’Australie, parce que la Chine campe obstinément sur ses positions d’interprétation fallacieuse du droit de la mer et sur sa volonté de s’arroger un espace marin international.
Tension continues to rise in the South China Sea between China and the Philippines but also with other Manila’s supporters such as the United States, Japan and Australia, because China stubbornly sticks to its positions of fallacious interpretation of the law of the sea and its desire to arrogate to itself an international marine space.