Lors de la visite à Manille de Lloyd Austin début février 2023, Philippines et États-Unis sont convenus de reprendre les patrouilles maritimes communes, notamment en mer de Chine du Sud, auxquelles le gouvernement de Rodrigo Duterte, avait mis fin.
Lors de la visite à Manille de Lloyd Austin début février 2023, Philippines et États-Unis sont convenus de reprendre les patrouilles maritimes communes, notamment en mer de Chine du Sud, auxquelles le gouvernement de Rodrigo Duterte, avait mis fin.
Activités navales :
Saisissant la fenêtre d’opportunité qu’offre la sidération provoquée par la crise du coronavirus dans le monde, la Chine profite de cet avantage pour accentuer ses activités destinées à renforcer sa domination en mers de Chine de l’Est, du Sud et dans toute la périphérie maritime de Taïwan. Mais c’est sans compter la capacité de résilience américaine.
Taking advantage of the opportunity of the amazement caused by the coronavirus crisis in the World, China increases its activities in order to reinforce its domination in the East and South China seas and all around Taïwan. But that was without taking into account the US capacity of resilience.
Par le général (2s) Daniel Schaeffer, membre du groupe de réflexion Asie21
24 avril 2020
(Reproduction intégrale par tout média intéressé,
autorisée avec prière de mentionner la source)
Autant il apparaît inconcevable d’accuser la Chine d’avoir sciemment déclenché la guerre biologique toujours en cours, autant est-il, au contraire, tout à fait concevable qu’elle l’ait provoquée accidentellement, en laissant échapper le virus du laboratoire P4 de Wuhan. Ce que nie farouchement le professeur Yuan Zhiming, directeur des lieux. Mais, aussi respectable que soit ce scientifique, aussi sincères que puissent paraître ses déclarations, la propagande chinoise a tant de fois depuis le début de la crise essayé de faire porter le chapeau à d’autres Etats, dont les Etats-Unis, voire l’Italie, tant de fois menti sur le nombre de victimes du pays, tout comme ses autorités scientifiques ont caché le fond de leurs recherches in situ, que l’on ne peut pas empêcher le doute de s’installer.
Au cours de mars 2019 et début avril 2018, en mers de Chine de l’Est et du Sud, autour de Taiwan aussi, un certain nombre d’activités militaires, américaines, chinoises, japonaises, taiwanaises, inquiètent en raison des caractères de vigoureux défis que les uns et les autres se lancent. Cependant, aussi préoccupantes que paraissent être les tensions générées, elles n’ont pas pour autant entraîné d’incidents armés. Même si chacun continue à se toiser, l’heure reste encore à la retenue.
During March and the beginning of April 2019, in the East and South China seas, around Taiwan, a certain number of American, Chinese, Japanese, Taiwanese military activities are raising concern because of the aspects of the vigorous challenges that the different parties are holding up towards each other. Yet, however preoccupying the tensions generated from such activities, they did not derive into any armed clashes. Even if each one continues to show defying attitudes, for the time being everyone seems to opt for restraint.
L’initiative prise le 17 janvier 2018 par les États-Unis de faire transiter la frégate lance-missiles USS Hopper dans les eaux territoriales du vieil atoll effondré de Scarborough, en mer de Chine du Sud, laisse fortement présager d’une militarisation des lieux par les Chinois, et ce à courte échéance. Cela risque, sauf reculade des Américains, de dégénérer en grave incident militaire local entre les deux puissances.
L’alerte donnée en avril 2016, selon laquelle les Chinois projetaient de transformer complètement l’atoll effondré de Scarborough à l’identique des plateformes construites sur huit structures rocheuses des îles Spratleys, apparaît devoir se concrétiser en 2017. L’opération prévue, si elle est mise à exécution, constituera du côté de Pékin un test pour mesurer l’authenticité de la résolution américaine de contrôler au plus près les routes navales chinoises vers le Pacifique.