Voici un livre délicieux à lire, écrit avec talent, tout en poésie et délicatesse, et comme un peintre, on imagine l’auteur avec ses pinceaux, structurant ses toiles.
Bornéo
Before the Taiwanese bolt has blown up
Before the Taiwanese bolt has blown up (updated) February 15, 2021 … Lire la suite
Mer de Chine du Sud – Malaisie – Chine – Vietnam : Quand la Malaisie outrepasse ses droits
Au nord-ouest des États de Sarawak et de Sabah, la Malaisie exploite deux sites pétroliers et procède à des explorations sismiques sur trois autres, dont deux situés au-delà de sa zone économique exclusive (ZEE). De ce fait, elle outrepasse dans ce secteur ses droits légitimes en même temps qu’elle y néglige l’accord passé en 2009 avec le Vietnam sur cette partie de haute mer. La Chine, de son côté, toujours dans son concept de refus aux autres États riverains de la mer de Chine du Sud d’exploiter pleinement leurs ZEE, se livre à des actions de harcèlement paranaval sur ces cinq sites contre les compagnies pétrolières.
Indonésie : Un changement de capitale lourd de sens
En dépit de la situation d’urgence, peu d’experts estimaient que le président Jokowi d’Indonésie mettrait si rapidement à exécution la promesse qu’il avait faite lors de sa deuxième campagne présidentielle au printemps 2019 de transférer la capitale du grand archipel. Il a donc surpris en annonçant le 16 août 2019 que la décision avait été prise et que les travaux commenceraient dans les meilleurs délais pour un transfert vers l’est de l’île de Bornéo, dans le district de Penagam Passer Utara et Kutai Kartanegara entre les villes de Balikpapan et de Samarinda (l’emplacement exact reste à définir et la nouvelle capitale n’a pas été officiellement baptisée). Le transfert devrait prendre une décennie complète et coûter autour de 35 milliards de dollars. Au-delà des défis technique et logistique, le vrai enjeu de ce transfert demeure politique.
Brunei : Quel avenir pour le petit sultanat ?
Brunei avait annoncé, en 2013, l’introduction progressive de la loi islamique. Ce qui a été fait par étapes. La dernière est entrée en vigueur le mercredi 3 avril avec la mise en application de l’intégralité du code pénal islamique. Brunei est désormais le premier pays d’Asie du Sud-Est à l’avoir fait, autorisant ainsi les châtiments corporels (le hudûd) pour les peines pénales. Dès l’annonce de 2013, la communauté internationale avait dénoncé ce que l’ONU qualifie de « pas en arrière ». Depuis, des personnalités en vue appellent au boycott des biens du sultan, notamment des neuf hôtels de luxe qu’il possède en raison du caractère rétrograde et inéquitable de la loi selon eux. Deux questions de fond se posent à ce stade : la capacité d’entraînement du petit sultanat sur les autres pays à majorité musulmane d’Asie du Sud-Est et celle de son avenir, riche en hydrocarbures mais qui n’a pas réussi à transformer son économie.
Brunei announced in 2013 the gradual introduction of Islamic law. That has been done in stages. The last came into effect on Wednesday, April 3 with the implementation of the integrity of the Islamic Penal Code. Brunei is now the first country in Southeast Asia to have done so, allowing corporal punishment (hudûd) for criminal offences. Since the announcement in 2013, the international community has denounced what the United Nations describes as a « step backwards ». Since then, leading figures have been calling for a boycott of the Sultan’s property, including the nine luxury hotels he owns because of the retrograde and unfair nature of the law. Two fundamental questions arise at this stage: the leading capacity of the small Sultanate over the other Muslim-majority countries of South-East Asia and that of its future, rich in hydrocarbons, but which has failed to transform its economy.