Le Royaume-Uni vient de dessiner l’avenir qu’il se souhaite à l’est de Suez : le retour dans une forme néo-impériale, appuyé sur une longue histoire dans l’océan Indien et une série d’alliances nouvelles ou renouvelées dans la région. Pressé également d’étendre ses marchés, il se promet d’y être un protecteur et promoteur des règles internationales et le héraut de la lutte contre le réchauffement climatique. Résolument adossé aux États-Unis et hostile à la Chine populaire, il se pose en homologue sinon en alternative de l’Union européenne.