Chine – Brésil
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Chine – Mexique Ay ! Ces drones
Corée du Sud – Afrique Bousculade
Chine – Brésil
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« La Turquie est une partie de l’Europe » disait W. Hallstein1 en signant l’accord d’association avec la Turquie en 1963. Mais les portes de l’Europe lui sont restées fermées alors qu’elle avait déposé sa demande d’adhésion en 1987, et de pays candidat en 1999.
L’Europe est passée de 6 à 27 membres, la candidature turque a été gelée alors que l’Asie, devenue la locomotive de l’économie mondiale, attirait la Turquie dans ses rets.
« Nous aimerions devenir membre des BRICS, cela pourrait être une bonne alternative à l’Union européenne », déclare le ministre des Affaires étrangères turc à l’issue d’une visite au Xinjiang et en Chine.
La marche turque vers l’est ressemble à un retour aux sources d’un peuple qui veut valoriser les liens que son histoire a tissés avec la Chine, l’Inde, la Russie, l’Iran et l’Arabie saoudite, dans le monde autre qu’unipolaire de l’Occident.
La géopolitique mondiale rappelle le poids de l’Histoire des peuples et combien « les faits sont têtus ».
L’ouverture d’une enquête anti-dumping à l’encontre du porc européen est la 1ère réponse de Pékin à l’augmentation des tarifs douaniers décidée par l’Europe. Les lois de la jungle gagnent du terrain dans la résolution des conflits entre États, on est passé du possible classique coup de Jarnac en cours avec l’enquête sur les cognacs (les brandies), aux grenades dégoupillées balancées de-ci de-là, comme mode d’expression d’une politique. C’est le jeu périlleux du monde de sanctions actuel, aux conséquences bien incertaines.
Singapour a un nouveau Premier ministre depuis le 15 mai 2024. Ce bureaucrate méritant met en avant l’importance du consensus et de la continuité. Le risque d’une transition désordonnée est encadré par les institutions qui permettent de choisir le chef de l’exécutif dans un vivier de responsables compétents. Le passage en douceur à Lawrence Wong démontre avec force que le succès de Singapour n’est pas lié à une seule personne, mais qu’il est plutôt le fruit d’un système qui donne la priorité au mérite, à la continuité et au consensus. Le temps de mettre en selle un prochain Lee ?
Singapore has a new Prime Minister since May 15, 2024. This deserving bureaucrat emphasizes the importance of consensus and continuity. The risk of a disorderly transition is mitigated by institutions that allow the head of the executive to be chosen from a pool of competent officials. The smooth transition to Lawrence Wong demonstrates forcefully that Singapore’s success is not linked to a single person but is rather the fruit of a system that gives priority to merit, continuity and consensus. Time to saddle up the next Lee?
Tout n’est pas parfait en Chine. De récentes publications officielles chinoises rendent compte d’insuffisances criantes dans les réseaux de communications ferroviaires et routiers du pays. Hors des provinces les plus développées, la Chine reste à construire. Certes, elle va pouvoir compter sur un réseau d’autoroutes, qui structurera le pays – en 2023, c’est l’équivalent du réseau français qui est mis en service. Mais à côté, c’est le vide. Des routes nationales à deux voies, équivalentes aux départementales françaises, et des communes, par milliers, jusqu’à des villes de 100 000 habitants qui demeurent très difficilement accessibles. Le gouvernement chinois en convient, il faudra attendre 2050 pour que tout le territoire soit doté d’un réseau de communications comparable aux réseaux occidentaux. Il faut en prendre conscience. En 2024 deux Chine cohabitent encore : l’une des hautes technologies de la grande industrie, de la défense, au second rang mondial, et l’autre, le pays intérieur qui peut encore se révéler proche de la Chine d’antan.
Base politique des relations sino-américaines
Taiwan Relation Act : Loi sur les relations avec Taïwan (public law 96-8, 22 USC 3301 et suiv.)
L’adaptation de l’économie chinoise est étonnante, surcapacité de son industrie ou sous-information de nos médias économiques ? Des considérations d’un économiste de renom, David P. Goldman, conduisent à s’interroger.
Quand le général Lecointre1 déclare que, devant « l’échec de nos engagements au Sahel […] l’Europe aura l’obligation de retourner en Afrique pour aider à la restauration de l’État et au retour des administrations et du développement […]. Ce n’est pas la Chine, la Russie et Wagner qui […] vont apporter des solutions durables. […] [elle] doit prendre en charge son destin sur le plan militaire, de sa défense, de la promotion de ses intérêts et de ses valeurs ».
Quand l’Europe se sent menacée par les migrations africaines et par des activités croissantes de la Chine sur sa « chasse gardée », on pense à « quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera2 » et à « qui tiendra l’Afrique, tiendra le monde3 ».
L’homo sapiens, apparu en Afrique (500 000 av. JC*), a gagné l’Europe et l’Asie (30 000 av. JC) et finalement occupé toute la planète – le temps long. L’homo economicus occidentalis, veut dominer plus que s’adapter, alors que « la meilleure façon de commander la nature, c’est de lui obéir4 » – la montre.
Le corridor de Siliguri, d’une largeur variant de 21 à 40 km, relie deux provinces indiennes, le Bengale occidental à l’Assam. Il assure la liaison entre le nord-est de l’Inde et le reste du pays. S’il venait à être coupé, l’Inde perdrait la totalité du nord-est, c’est à dire l’Assam et les autres provinces qui … Lire la suite
Chine – Afrique Angola : dette Angola – États-Unis : inclinaison Cap-Vert : face à face Chine – Argentine De base en base Chine – Brésil Coup de maître Picanha Chine – Suisse – Russie – Ukraine Chocolat Corée du Sud – Afrique – Angola K-Rice Belt Iran – Brésil Incohérence Japon – Brésil Viandes Visas Russie – … Lire la suite
En ces premiers jours de mai 2024, la visite d’État de Xi Jinping, sous-estimée par la presse française, a été considérée en Chine comme un événement majeur. La France y est célébrée comme une nation gaullienne, s’affirmant indépendante, dont la vocation est d’établir un lien entre l’Union européenne et la Chine. Plus encore, qu’il s’agisse du cessez-le-feu olympique et de la création d’un État palestinien, Xi Jinping s’y déclare, aux côtés de la France, en allié pour la paix. Ce sont là des perspectives qui méritent d’être regardées de près. Est-ce là des mots qui seront vite oubliés ou bien les prémices d’une coopération inédite ? Les tout prochains mois devraient nous éclairer.
In these first days of May 2024, Xi Jinping’s state visit, underestimated by the French press, was considered a major event in China. France is celebrated as a “gaullist” nation, asserting its independence and its vocation to establish a link between the European Union and China. Furthermore, whether it’s the Olympic ceasefire or the creation of a Palestinian state, Xi Jinping declares himself to be an ally for peace alongside France. These are prospects that are worth taking a close look at. Are these just words that will soon be forgotten, or are they the beginnings of an unprecedented cooperation? The next few months should shed some light on this.
Après quarante ans de sanctions et pour retrouver un niveau de vie qui s’est effondré, l’Iran s’est engagé avec succès dans une économie de la connaissance. En s’appuyant sur des savoir-faire propres qui se substituent aux technologies occidentales, il vient d’investir dans six champs pétroliers, des complexes pétrochimiques, une raffinerie de gaz. Qu’il s’agisse d’hydrocarbure ou d’acier, l’Iran est devenu un leader mondial en termes de croissance. En parallèle, il investit depuis plus de vingt ans dans des secteurs de pointe comme les nanotechnologies où il s’impose sur le marché mondial. On doit en prendre conscience, les sanctions ont fait de l’Iran une nation industrielle technologiquement avancée. Une nation qui, de plus, a su trouver avec les pays de l’organisation de la coopération islamique et avec la Chine, des partenaires pour de nouveaux marchés. Force est de constater qu’année après année, les sanctions dont il est l’objet n’ont plus guère d’effets Ne serait-ce pas faire preuve de sagesse que de s’en aviser ?
La Thaïlande et le Cambodge ont (ré)initié chacun de leur côté deux projets de construction de voies fluviales ou terrestres censées détourner et raccourcir une partie du trajet du trafic commercial régional. Si ces projets aboutissent, ce qui est loin d’être certain, ils auront un impact important aussi bien dans les domaines environnemental, commercial, de sécurisation des chaînes d’approvisionnement que géopolitique. Certains voisins dont Singapour, la Malaisie et le Vietnam pourraient en pâtir. Il ne serait donc pas étonnant de les voir s’activer en coulisse pour ralentir, recalibrer ou limiter les effets de ces projets au risque d’accroitre des tensions dans une région qui a déjà du mal à s’intégrer pour le plus grand profit de la Chine.
La tension continue à monter en mer de Chine du Sud entre la Chine et les Philippines, mais aussi avec les autres soutiens à Manille que sont les États-Unis, le Japon et l’Australie, parce que la Chine campe obstinément sur ses positions d’interprétation fallacieuse du droit de la mer et sur sa volonté de s’arroger un espace marin international.
Tension continues to rise in the South China Sea between China and the Philippines but also with other Manila’s supporters such as the United States, Japan and Australia, because China stubbornly sticks to its positions of fallacious interpretation of the law of the sea and its desire to arrogate to itself an international marine space.
La Chine est entrée en compétition avec les États-Unis pour concevoir les thérapies gagnantes de demain. C’est ce que laisse présager l’annonce par la presse mondiale d’une xénogreffe réussie par une équipe américaine d’un rein de porc génétiquement modifié sur un patient, en mars 2024 et, le même mois, du succès de la transplantation d’un foie de porc sur un sujet en état de mort cérébrale par la Chine. L’Europe n’est pas citée et on peut redouter qu’à terme, Washington et Pékin constituent un duopole qui partagera les marchés de la santé du monde.
China has entered into competition with the United States to design the winning therapies of tomorrow. This was foreshadowed by the announcement in the world press of a successful xenotransplant by an American team of a genetically modified pig kidney into a patient, in March 2024, and, in the same month, of China’s successful transplant of a pig liver into a brain-dead subject. Europe is not mentioned, and it is feared that Washington and Beijing will eventually form a duopoly to share the world’s healthcare markets.
Le 6 mars 2024 a eu lieu à Taipei un séminaire académique international organisé par le Centre de recherche sur la guerre cognitive avec pour thème : « Regard sur les opérations d’influence du PCC à Taïwan du point de vue de la guerre cognitive ». Le 14 mars, Reuters révèle une opération d’infiltration des réseaux sociaux chinois menée par la CIA pendant le mandat de D. Trump.
Le 7 mars 2024, le ministère américain de la Justice (DoJ) a rapporté qu’un analyste1 du renseignement américain, avec un niveau de confidentialité très élevé, fournissait à la Chine via un contact à Hong Kong, depuis juin 2022, des renseignements secrets américains concernant Taïwan.
À partir de 2023, la Chine a commencé à exporter, de manière de plus en plus systématique, ses marchandises destinées aux États-Unis, via le Mexique.
Chine Intrus
Après un Mondial de l’automobile de Paris (ancien Salon de l’auto, vieux de 120 ans) que les observateurs spécialisés ont caricaturé en franco-chinois car les marques européennes, américaines et même coréennes1 l’ont boudé, Genève a [•••]
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