Le président Donald Trump est en tournée asiatique du 5 au 14 novembre 2017 (Japon, Corée du Sud, Chine, Vietnam, Philippines). Il a décidé d’appeler désormais « Indo-Pacifique » la région connue jusqu’à présent comme l’ « Asie-Pacifique ». Les raisons en seraient diplomatiques.
Chine
Afghanistan : Vers la constitution d’un réseau ferroviaire en Afghanistan
En Afghanistan, il n’existe aujourd’hui qu’une seule voie ferrée, celle qui relie Termez à la frontière ouzbèke à Mazar-i-Sharif. Elle a été construite récemment par la Russie et son écartement est celui de la Russie, soit 1 524 m.
Chine : Un nouvel avenir du fret aérien : l’AT 200, premier avion-cargo-drone
L’Institut chinois de thermo-physique appliquée, filiale de l’Académie des sciences de Chine, vient de procéder, le 26 octobre 2017, au premier vol au monde, d’un drone spécifiquement aménagé pour le transport de marchandises.
Vietnam : L’enjeu de la productivité
Hôte de l’APEC, le Vietnam, dont l’économie est la plus dynamique de l’ASEAN, est confronté à la baisse de sa population en âge de travailler.
Mer de Chine du Sud – Philippines – Chine : Exploitation des hydrocarbures, projets en gestation
Philippins et Chinois s’apprêtent à coopérer, avec un troisième partenaire, dans l’exploration-exploitation du pétrole dans un secteur non contesté en mer territoriale des Philippines. Cependant, il est peu probable que les conditions dans lesquelles devrait être exécuté le contrat, qui attend l’aval du président Duterte, puissent être reproduites lorsque les projets porteront sur les secteurs situés en zone économique exclusive (ZEE) des Philippines, mais par ailleurs inscrits à l’intérieur du tracé chinois en neuf / dix traits.
Chine – technologie marine : Tian Kun Hao 天鯤號, nouvelle drague de haute mer
Le 3 novembre 2017, la Chine a commencé les essais à la mer d’une nouvelle drague géante, Tian Kun Hao. La perspective de l’entrée et de l’emploi futurs d’un tel engin en mer de Chine du Sud inquiète les pays de la région, notamment les Philippines.
Chine : Xi Jinping en marche vers un troisième mandat en 2022 ? Peu plausible
Une rumeur qui devient vérité à force d’être répétée voudrait que Xi Jinping brigue un 3e mandat en 2022. Cela semble peu probable, mais l’improbable ne peut être exclu.
XIXe Congrès du PCC : les dangers du rêve chinois de Xi Jinping
Chine – Amérique latine – États-Unis – Portugal – Russie
Brésil Offres Anticipant de quelques jours sur ceux programmés pour le sommet des BRICS, le chef d’État brésilien, Michel Temer, a entamé, début septembre 2017, une visite de la Chine.[…] Satisfaction Les Brésiliens s’avèrent satisfaits de la visite de leur président en Chine début septembre 2017. • Michel Tremer a […] Mexique : recherche d’un … Lire la suite
Birmanie – Le drame des Rohingya : dimensions internationales
Le 25 août 2017, une trentaine de postes de police birmans et une base militaire sont attaqués par des soldats de l’ARSA (Armée du Salut des Rohingya de l’Arakan), déclenchant des représailles violentes de la part de l’armée birmane, la Tatmadaw. Les tensions auraient fait selon l’armée au moins 500 morts mais l’ONU estime le nombre de victimes à un millier et fait état d’exactions, de viols et de villages incendiés. 40 000 réfugiés se dirigent vers le Bangladesh, plusieurs milliers s’embarquent sur des navires de fortune vers la Malaisie ou l’Indonésie.
- La communauté internationale dans son ensemble s’indigne sur le silence d’Aung San Suu Kyi.
- La communauté musulmane dénonce les agissements et abus de la Tatmadaw.
- Al Qaida déclare « qu’aider les Rohingya et organiser la résistance est une obligation de la charia ».
- L’ASEAN est divisée.
Les ressorts du drame des Rohingya sont d’abord à chercher dans l’histoire chaotique de la Birmanie ces siècles derniers ; et force est de constater qu’il n’a pas ému les acteurs extérieurs depuis l’indépendance. Ce pourrait être le paramètre vraiment nouveau de cette dernière crise : une internationalisation dont il n’est pas sûr que les Rohingya tirent bénéfice.
Mongolie : entre Chine et Russie, un petit plus pour Moscou
Un article de la précédente Lettre Asie21 publiait sous la plume de Patrick Dombrowsky un article consacré à une Mongolie tentant de se dégager d’une économie fondée sur les ressources considérables de son sous-sol. Celui-ci en prend la suite en évoquant l’arrivée d’une nouvelle équipe gouvernementale. Le président Khaltmaa Battulga et son Premier ministre Khurelsukh Ukhnaa, issus de deux partis opposés, vont devoir assumer une cohabitation, ce qui est loin d’être l’idéal pour conduire une politique économique radicalement différente de l’exploitation de la rente minière des décennies passées. Le tout sous l’œil attentif de Pékin, de Moscou et des grandes compagnies minières internationales.
Les étapes récentes du réchauffement des relations sino-singapouriennes
Le réchauffement remonte à juin 2017 lorsque Vivian Balakrishnan, ministre singapourien des Affaires étrangères, se rend à Pékin les 11 et 12 et discute avec son homologue du projet de coopération bilatérale dans le cadre du programme chinois des nouvelles Routes de la soie.
les contentieux sino-singapouriens depuis deux ans
Déjà le 24 juin 2014, à l’occasion d’un discours prononcé devant le Conseil des Affaires étrangères à Washington, Lee Hsien Long李显龙, soutenant que tous les conflits maritimes devaient se régler sur la base du droit international, fait valoir dans une formule brève mais percutante que « force ne fait pas droit ».
Chine – Singapour – ASEAN : la prochaine présidence singapourienne de l’ASEAN tracasse Pékin
Réduites depuis au moins deux ans, les relations entre Singapour et Pékin se réchauffent sous l’impulsion du gouvernement Xi Jinping qui voit arriver avec inquiétude la cité-Etat à la présidence de l’ASEAN le 1er janvier 2018. Cette inquiétude est essentiellement fondée sur le fait que Singapour ne voudra pas tergiverser à propos de la problématique de la mer de Chine du Sud, et voudra refaire l’unité de l’ASEAN sans pour autant que soient trop endommagées les relations entre l’Association et Pékin.
Chine – Mékong : les récents plans chinois et leurs impacts environnementaux pour les pays en aval
Une des dernières initiatives de la Chine, consiste à convaincre les pays situés en aval du fleuve Mékong, de lui permettre de prendre les mesures nécessaires à ce qu’elle appelle « l’amélioration de la navigation » sur son cours.
Chine – États-Unis : guerre commerciale, guerre des impôts ?
La réforme américaine des impôts comme alternative aux mesures commerciales.
Mer de Chine du Sud : des doutes sur le tracé en neuf / dix traits ?
Une information court selon laquelle les Chinois passeraient à un nouveau concept pour présenter leurs revendications en mer de Chine du Sud, un concept qui verrait, à terme, l’abandon du tracé en neuf / dix traits. Asie21 appelle pour sa part les plus grandes réserves quant à cette interprétation un peu rapide d’une présentation faite par une personnalité chinoise à des fonctionnaires américains au mois d’août 2017.
Asie : les robots à l’assaut des petites mains
À Davos en janvier 2017, Xi Jinping s’est livré à un vibrant plaidoyer pour la mondialisation, qu’il a défini comme « la conséquence naturelle du progrès qui n’est pas le résultat de l’action d’un individu ou d’un pays ». Il oublie qu’au XIXe siècle, la première mondialisation doit beaucoup à la Pax Britannica et la seconde à l’hégémonie américaine. Il n’empêche : du navire à vapeur au télégraphe, les évolutions technologiques ont accompagné la première mondialisation ; à partir des années 1990, les progrès des télécommunications et la diffusion d’Internet ont donné une forte impulsion à la seconde.
Le projet commun d’exploration – exploitation d’un secteur, contesté par les Chinois, de la ZEE philippine
Déjà message en l’air envoyé par Rodrigo Duterte le 19 décembre 2016 à l’occasion d’un discours officiel à Manille, l’idée de proposer à la Chine d’entrer en coopération pour exploiter les ressources philippines en hydrocarbures dans la ZEE du pays, notamment dans le secteur de Reed bank, a lentement germé.