L’annonce de la suppression de la limite de deux mandats pour le poste de président de la république populaire de Chine le 25 février 2018 a suscité une onde de choc véritablement mondiale. Entre ceux qui condamnent profondément ce changement en évoquant un retour à Mao et à la tradition impériale chinoise et ceux qui défendent une telle position au nom de la « stabilité » du pays, quelle analyse convient-il de donner à cet événement politique majeur ? Quels en sont les ressorts possibles et les conséquences probables ?